À quoi ressemblerons-nous si nous continuons à télétravailler ?

Obésité, yeux rouges… à quoi ressemblerons-nous si nous n’adaptons pas nos usages au télétravail ?

© DirectlyApply

Elle s’appelle Susan, a les yeux rouges, le teint blafard, une posture abominable… et nous pourrions lui ressembler d’ici 25 ans si nous n’adaptons pas correctement nos modes de vie au télétravail.

Avant la pandémie, on regrettait que les entreprises ne fassent pas suffisamment confiance à leurs équipes pour télétravailler. Confinement oblige, elles ont démocratisé la pratique… avec de nombreux biais. Subi, le télétravail n’a pas la saveur qu’on espérait : entre intrusions dans la vie privée, coworking forcé avec des partenaires de vie pas toujours commodes et des outils et espaces non adaptés, pas étonnant que certaines personnes soient heureuses de retrouver leur bureau.

Bosser à la maison dans ces conditions, c’est dur. Mais au-delà de l’aspect psychologique, cela pourrait avoir des conséquences sur notre apparence physique sur le long terme. La plateforme de recrutement DirectlyApply a ainsi dressé le portrait-robot d’une personne en télétravail imposé depuis 25 ans. Et dire qu’on pensait que le pire qui pouvait nous arriver était d'arrêter de changer de sous-vêtements...

Obésité, mal aux poignets, cernes et teint terne

Susan (c’est le petit nom donné à la création de DirectlyApply) a été imaginée par une équipe de psychologues et de spécialistes du fitness. Elle est en surpoids, souffre de problèmes de vue, est voutée, a les poignets déformés, perd ses cheveux, a des cernes, un double menton, des rides, le teint terne et des signes visibles de stress. Et on pourrait bien lui ressembler si on ne change pas nos habitudes de télétravail.

La solution ? De la QVT… à domicile

Histoire de ne pas trop déprimer sur ce qui pourrait bien nous arriver, DirectlyApply dresse la liste des basiques à adopter lorsque l’on travaille à domicile. La première des choses à faire, c’est d’adopter une routine régulière pour gérer correctement son emploi du temps. La seconde, c’est d’entretenir ses relations sociales. La troisième, c’est de faire de l’exercice. Oui c’est possible, même à la maison. La quatrième, c’est de respecter un équilibre strict entre vie privée et vie professionnelle. On dédie un espace à son travail, on prend des pauses, et on ne laisse pas le boulot empiéter sur son temps perso. La cinquième, c’est d’utiliser son temps libre… pour soi. La sixième, c’est de privilégier la collaboration. Ce n’est pas parce que l’on travaille chez soi que l’on ne doit pas interagir avec ses collègues. Et pour celles et ceux qui travaillent en solo, il existe même des outils pour trouver des relations de travail à distance

Mélanie Roosen

Mélanie Roosen est rédactrice en chef web pour L'ADN. Ses sujets de prédilection ? L'innovation et l'engagement des entreprises, qu'il s'agisse de problématiques RH, RSE, de leurs missions, leur organisation, leur stratégie ou leur modèle économique.
commentaires

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  1. Avatar Anonyme dit :

    Article très pertinent. Il est vraiment dommage d'avoir choisi un avatar féminin, pas très à son avantage du reste... alors que le télétravail concerne davantage les hommes que les femmes...

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