Il y a ce que les médias relaient, et ce que l’on constate au quotidien. L’Université Côte d’Azur a créé la carte mondiale des effets bénéfiques du confinement.
Que se passe-t-il quand on met le monde sur pause ? Dès le début des mesures de confinement, on voyait les bonnes nouvelles pleuvoir. En Chine, le coronavirus faisait baisser les émissions de carbone. À Venise, la disparition subite des touristes avait nettoyé les canaux. En France, de nombreuses initiatives d’artistes ont vu le jour pour nous divertir à domicile. De quoi aider à prendre son mal en patience dans la lutte contre la pandémie.
Pour recenser toutes ces bonnes nouvelles, l’Université Côte d’Azur a créé une carte mondiale interactive et participative.
Entre articles scientifiques et témoignages personnels
Cette « carte des bonnes nouvelles » est participative. L’objectif : construire un témoignage mondial et collectif de la pause planétaire. « Un témoignage pour nous-mêmes, et pour les générations futures », précisent les équipes.
Un peu comme sur un réseau social, on clique sur le petit « + » pour ajouter sa contribution. On sélectionne une catégorie (Faune & flore, Pollution, Solidarité, Innovation frugale, Culture, Art & éducation, Insolite ou Recherche), on donne un titre, on met un lien, une photo ou un visuel, une description, et c’est parti.
Une sorte de « veille positive géante » du confinement
Avec près de 200 contributions, la carte fait office de joyeux fourre-tout. Dans cette veille géante des bonnes nouvelles, on retrouve en vrac : le regard de la chercheuse polaire Céline Le Bohec sur le confinement ; l’action de John Lynch qui, dans le New Jersey, distribue des iPads pour que les familles puissent rester connectées ; les travaux du professeur d’océanographie David Barclay au Canada qui bénéficient de la réduction du transport maritime ; les œuvres des graffeurs sénégalais qui colorent les rues du pays… mais aussi les photos beaucoup plus personnelles qu’un anonyme a pris des rues de Montmartre où les fleurs surgissent entre les pavés ; celles d’un chevreuil qu’un habitant de Montaigu a surpris sur sa terrasse ; ou encore des clichés d’un Grand Paon de nuit (le plus grand papillon d’Europe) vu non loin de Cergy.
On y va donc pour se faire du bien, recharger un peu les batteries ou pour faire une veille positive. À celles et ceux qui s’y rendraient en quête d’infos précises, il est évidemment possible de filtrer les contributions par catégorie.
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