
Une étude menée par le site Emojipedia révèle que l’utilisation d’emojis positifs est en berne tandis que les emojis négatifs, tristes ou ambivalents n’ont de cesse d’augmenter.
Les emojis que nous utilisons au quotidien en disent long sur l’époque que nous traversons. C’est ce que révèle une étude du site Emojipedia publiée le 1er mai 2020. Basée sur l’analyse de plus de 68 millions de tweets entre 2018, 2019 et 2020, elle fait état des fluctuations de notre état d’esprit et revoit notre humeur… à la baisse.
Nous utilisons de moins en moins d’emojis positifs
En scindant nos petites boules jaunes favorites en trois catégories (smileys positifs, négatifs et ambivalents), l’étude a réussi à cartographier nos humeurs sur Twitter. Alors que les formes d’expression heureuses (? / ? / ? ) restent proportionnellement les plus importantes, elles sont en baisse de 5,63%. Entre août 2019 et avril 2020, le pourcentage d’emojis dits « positifs » est en effet passé de 29,92% à 28,12%.
Globalement, l’utilisation des emojis augmente (un tweet sur cinq contient au moins un smiley), mais ce sont les emojis dits « négatifs » qui semblent avoir le vent en poupe.
Bien qu'il soit impossible de déterminer si cette évolution résulte uniquement du contexte actuel, la baisse la plus significative des emojis positifs correspond à celle qui a été enregistrée le plus récemment, soit en avril 2020.
Emojis et pandémie
Mais que l’on se rassure, le smiley ? demeure le plus utilisé sur Twitter. Il est cependant talonné par des concurrents inattendus parmi lesquels, ce petit minois désemparé (?) qui se hisse en 3ème place du classement.
Fait plus surprenant, le smiley aux moins jointes (?) a connu une augmentation de près de 25% entre août 2019 et avril 2020. En période de pandémie, on peut supposer qu’il a été utilisé comme une manifestation de soutien à l’égard de proches ou de victimes.
Parmi les emojis enregistrant les progressions les plus fortes, on retrouve bien sûr le « masque » et le « virus » ?.
En revanche, les symboles d’avions, de ballons de foot ou de palmiers sont en baisse. Un constat plus évident que l’on peut mettre en lien avec les restrictions liées au confinement et à la fermeture des frontières.
Participer à la conversation