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Après la pandémie, la fête est-elle finie pour l’immobilier ?

© Andrew Neel

Sur PAP, le volume de recherche de biens immobiliers baisse de 36,9 % après la pandémie. Il semblerait que le retour à la réalité post-covid ait calmé nos envies de départ.

Après les envies d’ailleurs, retour au calme ! À peine sortis de la pandémie et des périodes de confinements, le nombre de recherches d’habitation sur le site PAP a considérablement chuté.

Le cœur s’emballe, puis revient sur Terre

De confinements en confinements, des millions de Français ont passé un temps particulièrement élevé dans leur logement. À force, ces longues journées entre quatre murs ont souvent changé notre regard sur les lieux, et alimenté notre envie de changer d’air !  Sur le site PAP (De Particulier à Particulier), le nombre de recherches à l’achat atteignait les 5 millions en 2020. Un chiffre en progression de 48,1 % par rapport à 2019 et la période pré-covid ! Un record historique, reflet de nos rêves de déménagement. 

Seulement, à peine sortis de la pandémie, les rêves laissent déjà place à la réalité. Déconfinements et retours en présentiel ont suffi à calmer le jeu, en témoigne la baisse du volume de recherches sur le site PAP à hauteur de 3 millions, soit une baisse de 36,9 % par rapport à l’année 2020 (et une baisse de 6,5 % par rapport à 2019).

Malgré un chiffre en baisse, les maisons ont toujours la cote 

Même si la vie reprend, certains effets de la pandémie sur les recherches immobilières persistent. En effet, les petites villes et zones rurales (environ 50 000 habitants) restent en tête des lieux d’habitation recherchés. À l’inverse, les grandes métropoles perdent au change.

© PAP

À noter que plus de 63 % des biens recherchés sont des maisons, et cela pour plusieurs raisons. D’après une étude de l’IFOP parue dans Libération, près d’un tiers des actifs des villes de plus de 100 000 habitants interrogés envisage de déménager. D’ailleurs, près de 44 % des jeunes actifs de moins de 35 ans expriment leur désir d’une vie ailleurs. Et puis, si les maisons ont la cote, c’est aussi parce que le télétravail reste (en partie) possible dans de nombreuses entreprises. Selon l’IFOP, près de 37 % des responsables RH interrogés affirment que le télétravail est devenu le mode de travail principal de leurs collaborateurs.

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