Les climatosceptiques ont aussi leur championne. Elle a 19 ans et s’appelle Naomi Seibt.
Elles sont jeunes, elles sont blondes, elles parlent du climat, mais la comparaison entre Greta Thunberg et Naomi Seibt s’arrête là. La première est suédoise, a été nommée Person of the Year par Time Magazine, et milite pour sauver la planète. La seconde est allemande, roule pour le think tank américain Heartland Institute, et fait campagne contre « l’alarmisme climatique. »
Tout le monde connaît Greta Thunberg et son combat. En revanche, Naomi Seibt était une inconnue sur la scène internationale avant que le Washington Post ne lui consacre un portrait le 24 février 2020. Sur sa chaîne YouTube suivie par quelques 58 000 abonnés, la jeune Allemande a commencé à poster des vidéos en mai 2019. Les sujets sont divers et variés : le féminisme, l’immigration, l’homosexualité. Se réclamant du mouvement libertarien, Naomi tape dans l’œil du think tank américain Heartland Institute, proche de l’administration Trump. Une affiliation dont elle ne fait aucun secret et qu’elle assume ouvertement dans une vidéo intitulée « How dare you ? ». Une référence claire au discours de Greta Thunberg au Sommet mondial sur l'action pour le climat des Nations Unis en Septembre 2019.
« Je ne veux pas que vous paniquiez, je veux que vous pensiez »
En bonne libertarienne, Naomi Seibt se place en fervente défenseuse de la liberté d’expression. On l’accuse d’être une climatosceptique, elle se présente comme climatoréaliste et comme une voix critique contre le consensus général.
La tactique est simple. On prend les arguments de Greta Thunberg et on les retourne contre elle. Dans une vidéo très low budget, le Heartland Institute reprend un discours de Greta Thunberg et l’entrecoupe de réponses de Naomi Seibt. La Suédoise appuie ses discours sur des études scientifiques ; l’Allemande parle de « science fictive » et explique que le climat est bien trop complexe à modéliser. Greta Thunberg nous enjoint à paniquer, Naomi Seibt nous invite à penser. À la passion de Greta, on oppose la rationalité de Naomi. Simple, basique... et efficace.
Ado contre ado, on rééquilibre le match
Une autre ado passionnée par le climat, il fallait au moins ça pour faire face à Greta Thunberg. Et le Heartland Institute l’a bien compris. Car au niveau de ses adversaires traditionnels - que ce soit le président des États-Unis ou les vieux mâles de Twitter - on a plutôt l'habitude de voir des hommes la cinquantaine passée s’acharner contre la jeune fille de 16 ans, c’est forcément dérangeant. En mettant une autre ado en face, le camp des climatosceptiques ré-équilibre le match.
D’autant qu’en matière d'activisme, les enfants ont la cote. Et les jolies histoires d’ados engagés qui font plier les grands groupes ou les politiques ne manquent pas. Derrière exemple en date de kidswashing, Kellog’s qui arrête l’huile de palme grâce à la pétition lancée par deux sœurs de 10 et 12 ans. C’est sûr les enfants sont le futur. Celui de la com’.
Merci de bien vouloir transmettre à cette petite Conne "Injoignable", qui est encore Très Loin d'arriver en dessous de la cheville de GRETA (> 4 M abonnés) ! qu'elle est non seulement elle, une Marionnette, mais qui sauras se rendre compte elle même "Un jour" qu'elle est une Petite Ordure pour la planète, sans intérêt ....
Greta Thunberg est « blonde » ???