Un chat avec une charlotte de douche rose sur la tête

Le FODA, ce nouveau mal post-Covid qui va peser sur nos relations amoureuses

© Anna Shvets via Pexels

Après plus d'un an de pandémie et de relations sociales réduites au minimum, vous craignez de sortir et faire de nouvelles rencontre amoureuses ? Vous êtes peut-être atteint de FODA.

FOMO, JOMO, FOBO, FOGO… pour décrire nos petites angoisses, ce ne sont pas les acronymes qui manquent. Et pourtant, en voici un nouveau particulièrement actuel le FODA pour Fear of Dating Again (en français : la peur de faire rencontres amoureuses de nouveau).

La peur de sortir de son petit cocon

Depuis plus d’un an, le Covid-19 a mis un point d’arrêt à nos relations sociales. Et pour certains, à tout possibilité de rencontres amoureuses. Mais à force, cette vie sociale distanciée a aussi ses avantages. Elle devient une sorte de petit cocon qu’on aura peut-être du mal à quitter post-pandémie. D’ailleurs, dans son étude annuelle, l’application de dating Tinder indique que 40% de ses utilisateurs ont l’intention de continuer à utiliser la vidéo, même lorsque les lieux publics auront rouverts.

Les rouillés du small talk

En plus des inquiétudes sanitaires, certaines personnes craignent de ne plus vraiment savoir comment parler à des inconnus. Dans les colonnes du Guardian, l’acteur Rhik Samadder craint d’avoir perdu son « mojo conversationnel » à force d’isolement. Après une année sur Zoom, il raconte avoir du mal à bien interpréter les expressions faciales et corporelles de ses interlocuteurs. Bref, il se sent complètement rouillé socialement et ça risque d’accentuer son FODA.

Les applis qui nous font rester à la maison

Le FODA désigne la peur de recommencer à sortir et faire des rencontres. Les confinements ont cristallisé cette idée mais même avant la pandémie, une forme de FODA existait déjà. Dans son livre-enquête Nos Cœurs Sauvages, la journaliste France Ortelli s’interroge sur nos relations amoureuses à l’air du numérique. Et elle évoque un repli sur le foyer et le rôle de ses applis censée nous faciliter la vie mais qui « ne veulent qu’une chose : qu’on reste chez nous, qu’on regarde des séries, qu’on ne bouge pas du canap’. » Et ça, ce n’est pas la faute du coronavirus.

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