
Après l'open space et le flex office, le télétravail pourrait bien être la nouvelle coqueluche des grands patrons américains.
Le télétravail : la même productivité mais nettement moins de frais
C’est la chaîne de télévision CNBC qui l’affirme. Le travail à domicile pourrait être la nouvelle norme pour de très nombreux employés américains.
Avec les mesures de confinement, de plus en plus d’employeurs, dont des PDG de grands groupes, ont pu constater que la productivité de leurs équipes n’avait pas souffert du télétravail. Rassurés sur ce point, ils commencent à comprendre ce que cette organisation leur permet d’économiser au-delà des mètres carrés.
Pour Mondelez, Morgan Stanley ou Barclays... télétravail is the new flex office
Vous avez survécu à l'open space ? Vous étiez à deux doigts de supporter le flex office ? Il va falloir vous mettre au télétravail ! C'est en tout cas ce que les déclarations de quelques patrons américains semblent indiquer.
Le 30 avril 2020, la compagnie d’assurance Nationwide annonçait qu’elle allait basculer, de manière permanente, sur un modèle de travail hybride. « Nous avons investi dans les nouvelles technologies depuis des années, et ces investissements ont vraiment payé quand nous avons dû passer rapidement 98% de nos collaborateurs en télétravail, se réjouissait Kirt Walker, PDG, dans un communiqué. Nous avons désormais prouvé que nous pouvions servir nos clients et nos partenaires de manière très efficace dans cette configuration.»
Chez Mondelez, géant de l’alimentaire, même son de cloche. Mardi 28 avril 2020, lors de la présentation de ses résultats, Dirk Van De Put, PDG du groupe, déclarait : « Peut-être que nous n’avons pas besoin de tous les bureaux que nous avons actuellement à travers le monde. Nous avons par ailleurs un gros effort à fournir pour réduire les coûts de notre structure. »
Chez Morgan Stanley, James Gorman prophétise que la banque aura bientôt besoin de « beaucoup moins de biens immobiliers » . Et d'ajouter : « Puis-je imaginer un avenir où, une partie du temps, beaucoup de nos employés seront à la maison ? Absolument. »
Tandis que Jes Staley, PDG de Barclays, confirmait depuis Londres : « La formule qui consiste à placer 7 000 personnes dans un même immeuble pourrait bien appartenir au passé. »
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