
Difficile de l’ignorer aujourd’hui : la mode est l’une des industries les plus polluantes au monde. Mais certaines sociétés entendent bien changer la donne.
Qu’il s’agisse des pigments utilisés, des fibres non sourcées, ou des modèles de production carrément crados, on peut le dire : le bilan écolo de la mode n’est pas jojo.
L’industrie met du temps à changer, les grandes maisons aussi… mais, bonne nouvelle, certaines entreprises choisissent de s’attaquer aux gros problèmes du secteur pour le rendre plus éthique.
Petit tour d’horizon.
PILI, pour des pigments non polluants
Aujourd’hui, la majorité des pigments utilisés dans la mode reposent sur l’industrie fossile et des produits chimiques corrosifs. On s’en doute : leur bilan est catastrophique pour la santé et l’environnement.
Les équipes de PILI ont choisi de développer des colorants à partir de microbes. La fermentation produite par les micro-organismes permet de décomposer des matières végétales renouvelables (comme le sucre, le bois…) pour les transformer en molécules colorantes. Résultat : pas de solvant toxique, moins d’eau, et moins d’énergie que les procédés pétrochimiques traditionnels.
Oth., pour des chaussures increvables
C’est une stat’ qu’on ne connaît pas forcément, mais plus de six pneus arrivent en fin de vie chaque seconde en Europe. Le problème ? C’est sacrément polluant, un pneu laissé dans la nature. Il aura fallu deux ans aux équipes d’oth. pour mettre au point un modèle de chaussures dont la semelle est fabriquée en pneu recyclé. Bonus : les baskets sont unisexes et intemporelles, ce qui permet aussi de lutter contre l’urgence des nouvelles collections et nouveaux designs à chaque saison, et tout est produit en Europe
UpTrade, pour sauver le tissu
L’une des sources de pollution dans l’industrie de la mode concerne le gaspillage textile. Qu’il s’agisse de stocks inutilisés ou de chutes importantes, il est parfois très compliqué de trouver les réseaux pour les réutiliser ou les revendre.
UpTrade propose une solution qui permet aux entreprises de les revaloriser auprès de créateurs et créatrices qui peuvent ensuite utiliser une matière première déjà existante. Et ça marche ? Oui, si l’on en croit les chiffres : depuis le début, UpTrade, ce sont plus de huit tonnes de CO2 évitées, 10 000 mètres de tissus sauvés, et plus de 11 millions de litres d’eau économisés.
WeDressFair, pour des vêtements respectueux des gens et de l’environnement
Faire changer la mode à son échelle, c’est possible ? C’est la promesse des équipes de WeDressFair, une plateforme qui sélectionne des marques respectueuses des travailleurs et travailleuses, de la planète… et surtout, qui le prouvent ! Au cœur du modèle : la transparence. Ici, on informe les consommateurs et consommatrices de l’impact des matières textiles, des usines, des conditions de fabrication, et de la charte de sélection.
ViJi, pour aider les marques dans leur démarche de transparence
De la conception à la mise sur le marché, il n’est pas toujours facile de tracer le cycle d’un produit. Les équipes de ViJi proposent aux marques de les accompagner dans leur démarche de transparence et de traçabilité, afin d’établir des indicateurs sur les conditions sociales et environnementales de production. L’idée derrière le projet : nous nous intéressons de plus en plus à ce que nous mangeons… la suite logique, c’est de nous intéresser à ce que nous portons. Sur le site, les opérations de contrôle réalisées pour chaque marque partenaire du projet sont disponibles en libre accès.
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Ces solutions ont été repérées à l’occasion de l’événement ChangeNow.
Mauvais article dont l'auteur n'est point semble t'il un connaisseur éclairé de la chose : les pneus sont en pétrole sale et leur recyclage dans la phase transformation pulvérise des millions de micros particules grasses cancérigènes dangereuses pour l'homme, la faune, la flore et l'eau donc le marin.
Il n'y a pas d'économies d'eau ni d'énergie dans la récupération des vieilleries, des articles manufacturés tant dans les phases récoltes, transport, propreté que tous les écolos du dimanche omettent de toute mauvaise foi ou par méconnaissance des process dont ils n'ont pas pris la peine d'étudier, process qui comprend le traitement global des produits chimiques ajoutés dont pigments, acides, traitement de surface qui eux polluent durant cette phase, puis vient l'étape de la destruction et de u passage disons en ouate afin de calandrage... filage mangeurs d'eau seulement après l'on arrive à la fabrication de fils devenus fibres courtes ayant perdu au passage leur qualité substantielles premières cela ne valant que pour des fibres naturelles végétales et animales terrestres ou marines non pour les fibres ou matériaux chimiques dont les fameux pneus, le polyester... qui eux restent des produits pétroliers dangereux