Pendant que l'humanité se confine, la planète prend un peu de répit.
La pandémie de Covid-19 et les mesures de confinement qui l’accompagnent ont bousculé notre quotidien. Et évidemment, notre consommation. La bonne nouvelle, c’est que ça se voit sur notre empreinte carbone.
Lancée début 2020, l’application Greenly permet de calculer l’impact écologique de nos dépenses quotidiennes en épluchant nos relevés de comptes. Depuis que tout le monde est confiné à la maison, il y a du changement. Durant la première semaine, l’empreinte carbone des Français a été réduite de 62% par rapport à début janvier. Pas mal.
Pas d’avions, pas de voitures, pas de transports donc moins de pollution
L’étude note qu’en valeur, la consommation a baissé de moitié. Le confinement a donc surtout un impact sur nos dépenses les plus polluantes. En tête : les transports. La consommation d’essence a diminué de moitié depuis le 16 mars. Logiquement, l’impact carbone du pétrole chute de 83% par rapport à début 2020.
Avec les avions cloués au sol et les frontières qui se ferment, les émissions carbone liées au transport aérien – 4% de l’empreinte carbone des Français – sont en chute libre. Moins 94% depuis le début du confinement et cinq fois moins de billets achetés. Une bonne nouvelle pour la planète certes, mais qui masque le pic qui a précédé le confinement. Pendant les deux semaines précédant l’annonce d’Emmanuel Macron, les achats de billets d’avion se sont multipliés et l’impact carbone a augmenté de 50%.
Une réduction de 94% de l’empreinte carbone liée à la restauration
L’empreinte de notre consommation alimentaire en supermarché est peu impactée. En revanche, celle liée à la restauration connaît une baisse spectaculaire : - 94% par rapport à la moyenne hebdomadaire du début de l’année. Greenly a d’ailleurs noté que pour les plus de 40 ans, la diminution de la consommation dans la restauration a commencé dès le 2 mars.
Mais également plus d’achats en ligne
En dehors de la maison, notre consommation est donc logiquement en baisse. Une situation qui profite au commerce en ligne. D’après l’étude Greenly, les émissions liées aux achats en ligne ont augmenté de 2,5% depuis le début du confinement. Et même de 15% chez les plus de 40 ans. Attention donc à ne pas crier victoire trop tôt face aux bienfaits ponctuels que peut avoir le confinement sur la planète. Pourquoi ne pas utiliser cette période troublée pour revoir nos usages et comportements ?
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