Homme bloqué sur sa chaise avec du cellophane et ses collègues le chahutant

Travail : portait robot du collègue toxique

© Série The Office

Fainéant, commère, mytho... Autant d'adjectifs associés à ces collègues qu'on ne supporte plus. Et visiblement, le télétravail n'y change rien.

Tout comme sa famille, on ne choisit pas ses collègues. Pourtant, c'est avec ces derniers que nous passons la plupart de notre temps. Bien qu'il soit impossible d'être amis avec tout le monde, il faut tout de même apprendre à se tolérer. Mais est-ce toujours possible ?

Les collègues : toujours un toxique dans le lot

Selon un sondage*, 93 % des personnes interrogées déclarent apprécier leurs collègues. Pourtant, la vie professionnelle est loin d'être un long fleuve tranquille. En effet, huit personnes sur dix admettent avoir dans leur entourage au moins un collègue toxique. Et plus le bureau est rempli, plus la situation se dégrade. En effet, les employés des entreprises comptant entre 51 et 200 sont ceux qui se plaignent davantage de la toxicité de leurs collègues (83 % de réponses positives). Les collègues toxiques ont-ils une influence négative sur le travail ? La réponse est oui pour 83 % des sondés. En outre, 72 % des personnes interrogées affirment que les comportements déplorables de leurs collègues leur ont donné envie de démissionner. Ils sont même 73 % à être passé de l'envie à l'action.

On est tous le collègue relou d’un autre

D’après les réponses des participants, les hommes auraient tendance à être un peu plus désagréables que les femmes (41 % contre 39 %). Les employés expérimentés sont plus souvent jugés pénibles que les nouveaux venus sur le marché du travail (63 % contre 30 %). Et en terme de génération, à qui revient la médaille du pire collègue ? Aux millénials. En effet, 43 % des sondés estiment que leurs collègues les plus insupportables appartiennent à la génération Y : 34 % désignent la génération X, 18 % accusent la génération Z, et seuls 5 % citent les boomers.

The Office dans la vraie vie

Au panthéon des défauts qui agacent : se montrer négatif (27 %), faire circuler des potins (26 %), être bruyant (24 %), mentir (24 %) ou encore afficher une attitude hautaine ou arrogante (24 %). Curieusement, le manque d’hygiène (21%) semble mieux toléré. Et quels sont les comportements qui insupportent ? Être fréquemment absents (27 %), se dérober face à ses responsabilités (27 %), mal se comporter dans le coin cuisine (26 %), accuser les autres de ses propres erreurs (26 %) ou encore arriver en retard (25 %) constituent le podium des comportements les plus condamnés. Mais que faire face à ces collègues ? Démagnétiser leurs badges pour qu'ils restent sur le trottoir ? Pas conforme au code du travail. Les fuir ? C'est le choix de 89 % des sondés qui évitent délibérément leurs collègues désagréables. Dans une optique plus constructive, 82 % essaient d'en discuter (80 % en ont informé leur supérieur).

Le télétravail rend-il les collègues plus supportables ?

Si 41 % des participants reconnaissent que leurs collègues sont moins pénibles lorsqu’ils travaillent de chez eux, 29 % ne perçoivent aucune différence, les mauvais comportements restant identiques. La même proportion estime toutefois qu'ils sont encore plus désagréables. Parmi les principaux reproches : le refus d’apprendre à utiliser la technologie et ses outils (26 %), le manque de réactivité aux échanges par mail (23 %), le fait d'être aux abonnés absents (22 %) et la programmation de nombreuses réunions (21 %).

Source : Sondage réalisé par moncvparfait.fr sur un échantillon de 1038 personnes.

Peggy Baron

Chaque jour je m'installe à la terrasse de l'actu et je regarde le monde en effervescence. J'écris aussi bien sur les cafards cyborg que sur le monde du travail, sans oublier l'environnement et les tendances conso.

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