Face à la crise et ses incertitudes, le monde du travail est bouleversé. Baisse de la rémunération, préservation de l’emploi…, le sujet inquiète.
Les mesures de confinement annoncées par le gouvernement pour lutter contre l’épidémie de coronavirus ont bouleversé nos usages au travail. Entre les gens qui sont obligés de télétravailler, ceux qui se retrouvent au chômage partiel, ou même ceux qui sont en recherche d’emploi, l’incertitude règne.
Glassdoor, plateforme spécialisée dans le recrutement et l’évaluation des entreprises, a interrogé plus de 1 000 personnes salariées pour comprendre leur ressenti dans cette période.
Les hommes, plus angoissés que les femmes
Les résultats indiquent que 39% des personnes qui ont répondu au sondage craignent pour leur salaire dans la mesure où la crise entraîne une baisse de leur activité. Et les hommes semblent, à ce titre, être les plus inquiets puisque cette proportion s’élève à 43% chez la gent masculine et 33% chez les femmes.
Il en va de même pour la crainte de perdre son emploi à cause de la crise, avec des proportions similaires.
Les jeunes ont plus peur que les seniors
Face à l’incertitude, tout le monde n’est pas égal selon le genre, mais selon l’âge non plus. L’étude révèle que les jeunes ressentent davantage d’anxiété par rapport à leur situation professionnelle que les personnes plus expérimentées. Ainsi, la moitié des 16-24 ans craint de perdre son emploi, contre moins de 18% des 55 ans et plus. Un chiffre intéressant à l’heure où les millennials semblent encore très prisés en entreprises, et où les plus seniors ne sont pas toujours considérés à leur juste valeur.
Quels compromis pour préserver son emploi ?
Parmi les pistes évoquées pour préserver son emploi, la majorité des personnes interrogées se dit prête à renoncer aux augmentations (59%) et aux primes (55%). Elles sont aussi 38% à accepter un salaire plus bas. Un sacrifice qui vaut surtout pour les plus jeunes (45% des 16-24 ans) qui ont souvent moins de charges que leurs aînés. Marie Mure-Ravaud, Experte de la communauté Glassdoor, suggère aussi que celles et ceux qui débutent leur carrière « redoutent une période de chômage incertaine » après un « début de carrière laborieux ».
C’est sûr qu’il y a mieux qu’une crise sanitaire pour commencer à networker…
Méthodologie
Cette enquête, réalisée par Censuswide pour le compte de Glassdoor, a porté sur 1 001 travailleurs et travailleuses en France de entre le 2 avril 2020 et le 3 avril 2020.
Bonjour,
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