On connaissait les meubles à monter d'IKEA, on découvre Luvly, la microvoiture électrique vendue en pièces détachées.
Le suédois Luvly, l'IKEA de la voiture, propose l'antithèse du SUV, avec son premier modèle de microcar citadin, une microvoiture électrique vendue en pièces détachées.
Une microvoiture électrique pour la vie urbaine
Vendu 10 000 euros, le biplace électrique Luvly O pèse moins de 400 kilos et ne mesure pas plus de 2,70m de long et 1,53 de large. La cible ? Les citadins en recherche d'efficacité et de facilité d'utilisation plutôt que de puissance. Les marchés cibles ? Les grandes villes européennes qui, à l’image de Paris, font face à des problèmes d’encombrement, de pollution et de manque de places de stationnement. Selon les données constructeur, le petit véhicule électrique ne consomme que 60 Wh/km, environ deux à quatre fois mieux que les voitures électriques « pleine grandeur » et permet de parcourir 100 kilomètres pour une vitesse maximale de 90 km/h. En ce qui concerne la sécurité, la société suédoise indique qu'elle utilisera un composite à structure « sandwich » pour former une coque de sécurité à partir d'un matériau en mousse absorbant l'énergie ; une technologie que l'entreprise qualifie de « technologie de course à formule lente ».
Une voiture livrée en pièces détachées
Sur le marché des micovoitures, Luvly devra faire face à la concurrence de marques établies telles que Citroën et sa célèbre AMI ou encore Renault et Microlino. Pour se distinguer, la marque mise sur un système de livraison et d'assemblage particulier. Pour cela, Luvly a développé un système très similaire à celui de son compatriote IKEA : les voitures sont fabriquées en kit des pièces détachées avant d'être envoyées à destination. Il sera ainsi possible de transporter les pièces nécessaires pour 20 véhicules Luvly dans un conteneur d'une capacité de quatre voitures. Les pièces sont ensuite assemblées sur place dans des micro-usines régionales. Une méthodologie qui s'appliquera à tous les modèles de Luvly. Plusieurs sont déjà prévues, comme une voiture de sport à trois roues, ou un petit fourgon. Une façon de réduire les coûts et l’empreinte écologique liés à la production et au transport, selon Håkan Lutz, CEO de Luvly, qui milite pour des « voitures plus petites et mieux adaptées à la vie urbaine ».
Ikea, on le monte soi-même.
Là, non.
Dommage d'ailleurs, car en vendant aussi directement le kit au client final, ça lui serait moins cher.