Un couple qui s'embrasse sous la couette

Infidélité : 70% des couples extra-conjugaux se sont vus pendant le confinement

© franckreporter via GettyImages

Et ils comptent bien profiter de cette première semaine de déconfinement pour poursuivre les retrouvailles.

Aller chez le coiffeur, faire du sport ou rendre visite à des proches… chacun a prévu ses premières activités post-confinement. Pour les couples infidèles, cette première semaine déconfinée sera celle des retrouvailles.

Des retrouvailles, surtout pour un tiers des couples extra-congujaux. En effet, d’après une étude menée par le site de rencontres Gleeden, 64% des amants ont bravé les interdits pour rejoindre leur amour secret. Hasard du calendrier, la journée de l’infidélité – le 24 avril de chaque année – tombait en plein milieu du confinement. Certains en ont donc profité.

Deux mois, c’est long

Pourtant, la plupart des amants infidèles avaient prévu de respecter les règles. Mais deux mois, c’est long. Résultat : 70% des amants qui ont bravé l'interdit disent avoir tenu au moins un mois. Dont un tiers pour qui les derniers jours de confinement ont été synonymes de relâchement.

Une fois qu’on a goûté à l’interdit, on y revient. Ainsi, 77% des sondés qui ont rendu visite à leur amant l’ont fait plus d’une fois. Parmi eux, près d’un tiers a même réitéré l’expérience plus de trois fois. Au Royaume-Uni, il n’aura fallu que deux entrevues avec sa maîtresse à l’épidémiologiste Neil Ferguson, architecte du confinement dans son pays, pour se faire prendre la main dans le sac et être forcé de démissionner.

Les excuses post-confinement

En France, l’heure du déconfinement progressif a sonné et 71% des amants infidèles vont profiter de la première semaine pour se retrouver. L’attestation de déplacement dérogatoire n’est plus obligatoire mais il faut toujours trouver un motif pour son partenaire officiel. Le plus plébiscité est la visite à des amis ou la famille. 69% ont l’intention d’invoquer une activité sportive pour aller voir leur amour extra-conjugal. Troisième excuse la plus répandue : mettre ça sur le dos de son employeur – alors que le télétravail reste la règle dans bon nombre d’entreprises – et prétexter se rendre au bureau. Enfin, pour certains amants, la réouverture des écoles est une aubaine. Accompagner les enfants en classe fait aussi partie des mensonges prévus par les utilisateurs de Gleeden.

Pour l’après-Covid, il y avait ceux qui prédisaient un baby-boom, et ceux qui voyaient plutôt une explosion des divorces comme en Chine. Pour le moment, une chose est sûre, l’infidélité, virtuelle comme physique, se porte au mieux.


Méthodologie

L'étude a été menée en ligne sur un échantillon de 2 500 membres du site Gleeden.

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