L’offre est très sérieuse. Elle émane d’un investisseur américain, qui n’en peut plus des dérives du réseau de Mark Zuckerberg. Qui relèvera le défi ?
Sur le site dédié au projet, il explique ses motivations : « nous voulons investir dans des alternatives qui ne manipulent pas les gens et qui protègent notre démocratie de ceux qui chercheraient à répandre de fausses informations ».
Les équipes seront sélectionnées selon leur capacité à réaliser leur projet. « Les idées comptent, mais comme Zuckerberg nous l’a montré, l’exécution compte encore plus ».
Le business angel fait évidemment référence au scandale de Cambridge Analytica, qui en plus d’avoir envoyé Mark Zuckerberg devant le Congrès américain devrait sonner - ou pas - une remise en cause des choix stratégiques du réseau.
Battre Facebook en 3 étapes - et avec 100 000 dollars
Pour tenter d’en être, pas question de se contenter de copier l’interface existante : il faudra innover ! Les équipes précisent néanmoins qu’afin de « battre Facebook », il faudra une base « qui soit familière » pour faciliter le départ de celles et ceux qui ont envie de quitter le réseau. « L’équipe gagnante devra (…) également proposer de nouvelles expériences qui susciteront l’engouement pour ce nouveau produit. Ce ne sera pas évident, mais ça ne l’est jamais pour les startups ». Ça a le mérite d’être honnête !
N’allez pas croire qu’il s’agisse d’une fantaisie de millionnaire un peu blasé : Jason Calacanis a toujours aimé miser sur le bon cheval. « Toutes les communautés et les produits sociaux sur internet ont fait leur temps, d’AOL à MySpace – et ce n’est pas parce qu’ils sont fermés par les gouvernements… Ils sont simplement remplacés par de meilleurs produits », écrit-il dans un billet de blog.
Alors, qui aura la peau de Mark Zuckerberg ?
Crédit image d'illustration : Getty Images
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