Au-delà du CV des candidats, les services RH cherchent à connaître leur personnalité. Le cabinet d’audit PwC a mis en place un escape game pour recruter ses auditeurs juniors.
Ces jeux d’évasion grandeur nature font appel à un bon esprit d’équipe, des capacités d’écoute, d’analyse et de déduction – autant de qualités qui sont prisées par les recruteurs.
C’est pourquoi PwC a choisi d’ajouter un escape game aux entretiens classiques depuis l’automne 2017. « Nous réunissons 4 ou 5 candidats et nous évaluons leurs soft skills », nous explique une collaboratrice. « Nous pouvons voir comment ils interagissent avec des gens qu’ils ne connaissent pas : l’objectif n’est pas tant la résolution de l’énigme que l’évaluation des compétences comportementales ».
Moins d’expérience mais plus de soft skills
Par ailleurs, PwC n’applique cette méthode qu’auprès d’auditeurs juniors. « Souvent, nos candidats ont des profils similaires, et viennent des mêmes écoles. L’intérêt, c’est de voir ce qui peut les différencier ». Une approche qui semble en lien avec les attentes des millennials au travail, qui au-delà de la rémunération, cherchent un environnement qui leur convient. « Si le candidat reste fidèle à sa personnalité, un recruteur saura immédiatement si ça peut coller ou pas ».
Les méthodes traditionnelles toujours indispensables
Les RH cherchent à se renouveler, mais sont encore parfois frileuses sur certains sujets : alors que l’APEC dévoilait dans sa dernière étude que les canaux traditionnels sont toujours ceux qui sont les plus prisés pour recruter les cadres, une conférence organisée par Monster montrait que le sujet de l’intelligence artificielle dans les ressources humaines est encore mal perçu.
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