Avec le lancement de ce nouvel outil, les entreprises pourront aller chercher les Z là où ils sont.
Dorénavant, TikTok ne sert plus uniquement à partager des chorégraphies loufoques, à se prendre pour un personnage de série TV ou à (occasionnellement) dénoncer les conditions de travail d’esclaves modernes dans les Pays du Golfe…
Ne dites plus Linkedin, dites TikTok
Le 11 mai 2021, la plateforme chinoise TikTok appartenant au géant ByteDance (37 milliards de dollars de revenus en 2020) a lancé un outil de recrutement. Objectif : aider les utilisateurs à trouver plus facilement un emploi et à entrer en contact avec les entreprises. Ces dernières peuvent dorénavant y publier des offres, principalement pour des premiers emplois, via une page web non directement intégrée à l'application mais pouvant être reliée à TikTok.
Pour les Z, c’est l’occasion de faire leurs adieux au CV PDF et de le remplacer par un CV vidéo. Démocratisé avec (feu) Vine, ce format séduit les utilisateurs de la plateforme.
TikTok, là où les Z échangent aussi des conseils pro
Entre deux partages de recettes de pâtes à la feta et de compositions musicales, les Z discutent aussi boulot, et ce depuis bien avant le lancement de l'outil. À la mi-février, plus de 80 millions de vues étaient liées chaque jour au #careeradvice.
Loin des usages initiaux ayant fait la célébrité de la plateforme (réalisation de défis rigolos et de chorégraphies farfelues), les utilisateurs détournent la plateforme et y partagent des conseils et astuces pour pimper leur CV et éblouir les recruteurs lors des entretiens d'embauche.
Une tendance qui n'a pas échappé aux marques. En effet, une étude stipule que TikTok est la plateforme sociale sur laquelle les chefs d'entreprise entendent miser pour recruter ceux nés entre 1997 et 2010 pour un stage ou un premier emploi.
« TikTok s'impose rapidement comme une force dans l'écosystème de la recherche d'emploi, à un moment où le chômage reste élevé, où une nouvelle génération cherche son premier emploi et où l'isolement pandémique conduit à des heures de scrolling sans réfléchir », souligne le Washington Post.
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