Un siège rose et vert vides

Télétravail : que faire de tous ces bureaux vides ?

© Maria Tyutina via Pexels

Aux États-Unis, le cabinet d’architecte Kurani a déjà sa petite idée sur le sujet pour transformer les bureaux vides en espaces utiles pour la société.

La pandémie du Covid-19 nous a fait basculer, bon gré mal gré, dans le télétravail. Alors que certaines entreprises rechignent à généraliser la pratique même pendant ce second confinement, certaines boîtes s’y sont mises pleinement. Ça n’est pas sans conséquence pour nos paysages urbains. Aux États-Unis, le phénomène des zoom towns est en plein boom. En France, l’exode parisien vers les villes moyennes ou les zones rurales s’accélère. Bref, tout le monde se prépare à ne plus mettre les pieds au bureau aussi régulièrement qu’avant. En Ile-de-France, les locations de bureaux risquent de chuter de 20 à 45% cette année. Une question se pose, qu’est-ce qu’on va faire de tous ces espaces vides ?

Transformer des open spaces en salles de cours

Aux États-Unis, l’architecte Danish Kurnai a déjà une idée pour répondre à ce problème. À Livermore, dans la banlieue de San Francisco, son cabinet a transformé un immeuble de bureaux en école. Les anciens bureaux sont devenus les salles de classes de la East Bay Acton Academy, une micro-école fondée sur les principes Montessori. Et l’architecte n’a pas l’intention de s’arrêter là.

L’architecture upcyclée

Alors que les grandes métropoles font également face à une crise du logement, il pourrait sembler plus opportun de transformer des open spaces en habitations. Mais pour Danish Kurnai ça n’est pas la meilleure solution. Il est plus simple et efficace de convertir des bureaux en espaces d’apprentissage qu’en logements. Et qui dit plus efficace, dit plus écolo. « On tire parti d’un bâtiment déjà construit. On n’utilise pas de nouvelles ressources et de nouveaux matériaux. C’est une forme de développement très eco-friendly », affirme l’architecte à Fast Company. Convaincu, Danish Kurani va au bout de sa démarche. Les portes et fenêtres des anciens bureaux sont réutilisées pour créer des étagères ou des bureaux pour les élèves.

C’est le principe du « réduire, réutiliser, recycler » appliqué à l’architecture et adapté aux enjeux de notre époque. Et ça, c'est une bonne nouvelle pour la suite.

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