
La Saint-Valentin a toujours la cote auprès des jeunes et c'est en cuisine que ça se passe.
Célibataire ou en couple, cette année encore, on n’y échappera pas. Le 14 février, Cupidon et ses petits cœurs reviennent. L’occasion de se pencher sur le rapport des Français à cette fête, à l’amour et au sexe.
La moitié des millennials sont plus attentionnés le 14 février
D’après une étude YouGov, cette année la Saint-Valentin est loin de faire l’unanimité chez les Français. Une majorité d’entre eux (57%) n’a aucune intention de mettre les petits plats dans les grands pour célébrer la fête de l’amour. Les réfractaires au 14 février déplorent principalement une fête devenue trop commerciale. La deuxième raison la plus évoquée (36%) dans ce désintérêt pour la Saint-Valentin est assez évidente : le célibat. Et à mesure que la tendance du « célibat positif » s’affirme, la fête de l’amour perd du terrain. Et ces célibataires qui ne cherchent pas l’amour n’ont pas l’intention de réinventer la pratique : à choisir, ils préfèrent ne rien faire. Seulement 3% des sondés comptent faire la fête avec leurs amis le 14 février.
Alors la Saint-Valentin est-elle devenue trop ringarde ? Pas vraiment, 48% des millennials déclarent faire des efforts pour être plus attentionnés envers leur partenaire pour la Saint-Valentin. Un chiffre beaucoup plus élevé que chez leurs aînés qui ne sont que 34% à faire des efforts.
L’amour de la cuisine ou la cuisine de l’amour
Outre les fleurs, les parfums et les bijoux qui forment toujours le trio de tête des cadeaux de Saint-Valentin, la fête de Cupidon est surtout l’occasion de partager un bon repas avec l’être aimé. Selon YouGov, 60% des Français prévoient ainsi d’aller au restaurant ce soir-là pendant que 21% cuisineront à la maison. Au resto ou à la maison, la food fait partie du programme. Et peut parfois faire concurrence aux relations sexuelles.
D’après une étude IFOP pour Just Eat, un tiers des Français est incapable de choisir entre manger ou faire l’amour. Les autres sont divisés de façon presque égale : 30% préfèrent le sexe, 36% leur estomac.
Et ce sont les plus jeunes qui favorisent le plus l’assiette au lit. Peut-être moins à l’aise à l’idée d’évoquer leur intimité, les 18-24 ans sont 54% à préférer la nourriture contre 18% pour le sexe. Pour les jeunes, partager un bon repas est d’ailleurs une façon de montrer ses intentions pour la suite. L’étude révèle d’ailleurs que la moitié des Français a déjà écourté son repas pour passer directement à la casserole. À l’inverse, 11% ont déjà mis fin à un rapport sexuel pour aller manger.
Et pourquoi ne pas lier l’utile à l’agréable ?
Entre la nourriture et le sexe, le cœur des Français balance. Alors pour ne pas combiner les deux ? L’étude IFOP indique ainsi que 31% des Français ont déjà essayé d’exciter leur partenaire en mangeant de manière sensuelle. Porn culture oblige, les femmes sont plus à l’aise avec l’exercice.
Quant à ceux qui pimentent leurs ébats avec de la nourriture, ils sont 38% - une proportion qui monte à 50% chez les millennials. Mais attention, le mélange n’est pas toujours réussi. Près d’un Français sur dix a déjà vécu une expérience catastrophique en voulant mêler food et sexe. À vos risques et périls, donc.
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