
Ils nous alertent, ils se battent pour leurs convictions et parfois en payent le prix fort. 212 activistes environnementaux ont été tués l'année dernière à cause de leurs engagements.
Défendre l’environnement tue ! C’est le résultat glaçant de l’enquête de Global Witness qui révèle que 212 activistes environnementaux ont été tués au cours de l’année 2019, soit un peu plus de quatre par semaine. Du jamais vu, d’après l’ONG britannique qui a publié son rapport annuel Defending Tomorrow. Le précédent record avait été établi en 2017, quand 207 défenseurs de l’environnement avaient perdu la vie. Des chiffres qui font froid dans le dos, signes d’une accélération des tensions.
L’étude de Global Witness nous éclaire également sur les secteurs les plus dangereux pour ceux qui tentent de défendre leurs terres et la Terre. 71 disparitions d’activistes ne peuvent pas être reliées à un secteur d’activité en particulier. Parmi celles qui le peuvent, l’industrie minière remporte la palme du secteur le plus meurtrier. Elle est suivie de l’industrie agro-alimentaire puis de l’exploitation du bois. Cette dernière est également sacrée industrie avec la plus forte progression d’activistes tués.
Les secteurs les plus dangereux pour les activistes environnementaux selon Global Witness
- Activités minières et d’extraction – 50 morts
- Industrie agro-alimentaire – 34 morts
- Exploitation du bois – 24 morts
- Cultures de substitution illégales – 14 morts
- Réforme agraire – 11 morts
- Braconnage – 4 morts
- Pêche – 1 mort
Des risques inégaux selon les régions du monde
Au sommet de ce triste classement, deux pays concentrent la moitié des assassinats enregistrés : la Colombie (64 morts) et les Philippines (43). L’ONG note également que 2/3 des disparitions d’activistes ont lieu en Amérique Latine. À elle-seule, la région de l’Amazonie cumule 33 activistes environnementaux décédés à cause de leur engagement.
L’Europe reste le continent le moins touché par les meurtres de défenseurs de l’environnement. En revanche, le rapport de Global Witness dénonce d’autres méthodes utilisées à leur encontre : campagnes de dénigrement, criminalisation de leurs activités, intimidation… La mort demeure la forme ultime de censure mais c’est loin d’être le seul danger encouru par ceux qui se battent pour leurs convictions écologiques.
Et c’est peut-être pire qu’on ne le croit
L’ONG Global Witness note que les chiffres avancés dans l’étude ont toutes les chances d’être sous-estimés. L’étude fait ainsi état de difficultés en termes d'accès aux données, notamment dans les zones de guerre où les activistes sont particulièrement vulnérables et dans celles où la liberté de la presse est mise à mal. En plein cœur d’une pandémie dont les racines sont liées à la destruction de l’environnement, les chiffres de Global Witness nous rappellent plus que jamais qu'il y a urgence.
Bonjour,
La France n'est pas épargnée, mais elle cache les meurtres sous le tapis cynégétiques.
Comme beaucoup d'enfants, j'étais passionné par la faune sauvage qui nous entoure, mais comme peu de gens, j'ai gardé cet amour de l'observation de la vie jusqu'à un âge avancé. La fréquentation de personne qui s'intéresse à la faune, mais n'aime pas tuer, m'a fait comprendre que la pression cynégétique est la seule raison de la baisse des accidents de chasse. Peu de gens ose encore fréquenter les rares zones naturelles accessibles en période de chasse. Ceux qui s'y aventurent sont régulièrement insultés, menacés et mis en joue. La loi dans les campagnes est la loi du far-West.
Le peu de personne qui fréquente la nature lorsque les chasseurs sévissent prouve qu'il est statistiquement impossibles qu'il prenne une balle en pleine tête par un tir aléatoire et encore moins par un ricochet. Les soi-disant accident de chasse sont souvent le tir incontrôlé d'une mise en joue pour signifier à la personne de s'en aller. Mais les autorités ont pour règle de les classer en "accident de chasse" alors que ce sont des cynégécides. Dans les rares cas où l'on ne peut nier la responsabilité, voire la volonté de tuer, la chasse Française se désolidarise du responsable en affirmant que ce n'est pas un chasseur, mais un braconnier, car il n'a pas respecté la consigne qui interdit de tuer les gens.
On peut donc affirmer que les chasseurs ne tuent jamais leurs opposants. Ce sont soit des accidents soit des braconnier.
Reste le cas du meurtre de Frédéric Bezin. Il est tellement évident qu'il s'agit de l'exécution d'un opposant à la chasse, que les autorités ont toutes les peines du monde à prouver le contraire. Elles ont exploré vainement toutes les pistes les plus farfelus et recherche maintenant comment présenter l'évidence sans mettre en cause les chasseurs. L'important est de ne pas les contrarier. Ils ne doivent pas être soupçonnés d'aimer tuer, bien que leur président le revendique haut et fort devant les médias ! Leur hobbyiste T Coste les présentent comme les derniers staliniens d'Europe et menace de mettre la ruralité à feu et à sang à la moindre contrariété législative. Les sénateurs (à 80% chasseurs) prefèrent quelques cynégécides le dimanche que de contrarier les amis de Macron !
Alors que tout le monde doit se serrer la ceinture, les chasseurs ont vu leurs subventions multipliées par 45.000 sous la présidence actuelle.
Si aucun média ne dénonce ce scandale, c'est que la pieuvre mafieuse de la chasse occupe tous les pouvoirs. Y compris médiatique. Le droit de vie et de mort est un des plus grands pouvoirs et il est accessible à tous les chasseurs.
La SNAPE est l'art d'observer et d'immortaliser des scènes de vies sauvages.
Ce sont des chasseurs qui ne chassent pas (comme dans les pubs cynégétiques)
C'est une activité alternative à la chasse et c'est son seul contre-pouvoir anthropique.
Elle est organisée en association par le groupe OBSIM.ORG.
La SNAPE est la "tendance et la mutation" de la chasse dans la transition écologique