
Taille de guêpe et fesses rebondies, yeux de biche et lèvres pulpeuses... Les opérations chirurgicales se multiplient, la preuve en chiffres.
Sur les réseaux, le boom de la chirurgie esthétique s'affiche de manière assez nette, notamment chez les adolescentes qui vont puiser dans les réseaux sociaux de nouveaux canons selon lesquels refaçonner leur corps et visage. Ces 5 chiffres témoignent de l'appétence pour la chirurgie et la médecine esthétique (la seconde se pratique sans scalpel) dans le monde.
+30 % des demandes de consultations depuis le début de la pandémie
Au sein de la clinique des Champs-Élysées, la plus grande clinique d’esthétique d'Europe, les demandes de consultations ont connu une augmentation de 20 à 30 % depuis le début de la pandémie. Cette hausse concerne selon la clinique les injections d'acide hyaluronique exécutées principalement sur les moins de 40 ans.
40 320 BBL recensés en 2020 aux États-Unis
D'après le New York Times, quelque 40 320 augmentations des fesses ont été recensées en 2020 aux États-Unis grâce aux données de l'Aesthetic Society. Derrière l'acronyme étrange, une opération très courue, le brazilian butt lift, ayant comme projet la réinjection de sa propre graisse dans le fessier afin d'en augmenter le volume et d’acquérir le slim thick body en vogue.
11,8 milliards de vues sur TikTok
En janvier 2021, le #plasticsurgery culminait à 3,8 milliards de vues. Un peu plus d'un an plus tard, il frôle quasiment les 12 milliards de vues. Les vidéos avant-après dans lesquelles les internautes affichent les résultats de leurs opérations chirurgicales (parfois encore fraîches) sont les plus populaires.
3 patients sur 10 à Pékin sont des hommes
D'après un reportage TF1 diffusé fin novembre 2021, les hommes représenteraient 3 patients sur 10 des cliniques esthétiques chinoises, et près de la moitié d'entre eux viendrait se faire affiner la mâchoire ou se faire refaire le nez. Interrogée par la chaîne télé, une spécialiste raconte : « Aujourd'hui, nous sommes dans une économie de l'apparence. (...) En général, ce sont des étudiants fraîchement diplômés qui sont à la recherche d'un emploi. »
Et toujours autant de nymphoplasties (ou labiaplasties)
Selon la Société française des chirurgiens esthétiques plasticiens, quelque 4 600 Françaises auraient signé pour pour une chirurgie de la vulve en 2016, contre 1 839 en 2010. D'après une enquête de Madame Figaro qui en 2021 a sondé différents établissements de Paris, Nantes et Lille, la demande serait constante.
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