
Facebook, Instagram et Twitter étant considérés en état de « mort cérébrale », quels sont les nouveaux réseaux qui tentent de proposer un environnement moins toxique ?
La haine en meute sur Twitter, les bulles de filtres sur Facebook, la vanité et le rapport au corps maladif sur Insta, les posts cringes et faussement provocateur sur LinkedIn… On sait à présent que la plupart des plateformes sociales embarquent dans leur code et dans leur design d’interface une part de toxicité qu’il est presque impossible de rectifier ensuite.
Mais alors que la plupart de ces réseaux sont considérés comme ringards ou en déclin et commencent à perdre des utilisateurs, une myriade de nouveaux acteurs tentent de se faire une place au soleil de notre attention. Leur credo ? Faire mieux que leurs prédécesseurs en évitant de tomber dans les mêmes ornières toxiques. Petit tour d’horizon.
Diem : le moteur de recherche social qui donne la parole aux femmes
Un peu à la manière des sites à forums comme Quora ou Doctissimo, Diem est une plateforme permettant de chercher les réponses à des questions sur des sujets très divers – la finance, la sexualité ou l’art. La plateforme se différencie en ciblant surtout un public féminin et en mettant en avant une charte d’utilisation stricte qui incite à adopter un ton bienveillant et à donner des réponses sourcées. Autre particularité : il est interdit d’enregistrer ou de partager sur un autre réseau les informations trouvées sur Diem ; une mesure qui est à l’antithèse des principes du Web mais qui colle au caractère plus fermé de ces nouvelles communautés.
Geneva : le Discord pour créatrices de contenu
En basant le nom de son application sur les conventions de Genève (qui définissent les fondamentaux dans le domaine du droit international humanitaire), le fondateur de Geneva, Justin Hauser a vu les choses en grand. Pour lui, son application est là pour faire du Web un meilleur endroit. Concrètement, Geneva est une sorte de Discord dont les serveurs, appelés « maisons » sont généralement montés par des influenceuses lifestyle afin de permettre à leur communauté d’échanger dans une ambiance qui se veut bienveillante.
Lex : le Tinder queer qui s’est assagi
Fondé en 2019 comme un site de rencontre pour lesbiennes et femmes bisexuelles, Lex a récemment changé de fusil d’épaule en voulant devenir une sorte de réseau social textuel permettant de faire des rencontres plus amicales que sexuelles. Si l’ambiance se veut bienveillante, les utilisateurs ont toutefois dénoncé une volonté de rendre plus puritaine cette application qui était réputée pour la libre expression des fantasmes et des kinks de ses utilisatrices.
Pineapple : le LinkedIn anti-cringe
On a tous levé les yeux au ciel au moins une fois devant un « post LinkedIn inspirant » et sa cohorte de réactions béates. Contre cette gênance absolue, l’application Pineapple promet justement un environnement de networking bien plus cool. Centrée sur la génération Z qui entre dans le monde du travail, la plateforme mise sur l’image et sur l’interaction au travers de Jam, des cessions de discussions live au sein desquelles les internautes appartenant à la même profession peuvent discuter d’un sujet en profondeur.
Partyfull : « Allez viens boire un petit coup à la maison »
Vous voulez inviter vos amis à la nouba du siècle, mais plus personne ne vous répond quand vous planifiez la fête sur Facebook ? Partyfull est là pour vous sauver. Exclusivement dédiée à l’organisation d’évènements, l’application permet de lancer les invitations, de promouvoir vos soirées et aussi de partager les photos de vos amis bourrés le lendemain. Que demande le peuple ?
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