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En Chine, les transactions en cryptomonnaies sont déclarées illégales

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Le pays veut aller au bout de son ambition régulatrice. Mais la Chine interdit-elle vraiment les cryptomonnaies ? A priori, ce n'est pas aussi simple.

Rude journée pour les tradeurs ! Aux prises avec les monnaies virtuelles depuis juin dernier, la banque centrale chinoise est allée au bout de ses ambitions régulatrices pour reprendre le contrôle des flux cryptomonétaires.

Le coup de grâce d’une opération anti-cryptos

Dans l’Empire du milieu, les activités de minage de cryptomonnaies sont dorénavant interdites. Dans un communiqué officiel, les autorités chinoises ont réaffirmé leur volonté de prévenir les risques insoupçonnés générés par ce brouhaha économique virtuel. Si la force politico-économique du pays réside dans sa capacité de contrôle, autoriser la présence de flux financiers aussi volatiles est vite apparu comme une menace par le gouvernement. Une décision un peu étonnante lorsque l’on sait qu’en 2017, deux tiers des opérations de minage de Bitcoin étaient menées en Chine d’après le New York Times.

La fin du Bitcoin, le début du Yuan électronique

Sans surprise, la nouvelle a chamboulé le cours du Bitcoin qui a perdu 7 % de sa valeur trois heures seulement après la publication du communiqué par la banque centrale chinoise. Mais est-ce vraiment le clap de fin pour les monnaies virtuelles en Chine ?

Pas exactement. Depuis le mois de mars 2021, certaines grandes villes chinoises comme Beijing ou Shenzhen expérimentent le Yuan électronique. Aussi dénommé eCNY, cette cryptomonnaie a l’avantage de ne pas être décentralisée, permettant au gouvernement chinois d’avoir la mainmise sur le cours des transactions. Moins de risques d’évasion fiscale ou de crash, et plus de contrôle : une jolie manœuvre des autorités chinoises pour assurer la pérennité crypto-économique du pays, et affirmer son indépendance !

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