
Deux ans après le lancement du système de notation nutritionnelle des produits industriels, une étude du cabinet Nielsen mesure l’impact du nutri-score.
Développé par le professeur en épidémiologie nutritionnelle, Serge Hercberg, le nutri-score a fait son apparition dans nos supermarchés il y a deux ans. Simple et visuel, le logo utilise une combinaison de lettres et de couleurs pour évaluer les aliments de nos placards. Mais le nutri-score a-t-il vraiment changé les habitudes alimentaires des consommateurs ?
Les produits « bons » sont en hausse…
Bonne nouvelle ! Les ventes des produits les mieux notés sont en progression, souligne une étude de Nielsen publiée vendredi 4 octobre 2019. 1% en plus pour les aliments marqués d’un A et 0,8% pour ceux qui ont obtenu un B. Dans le même temps, les packagings estampillés C connaissent un recul de vente de 1,1%. Une étiquette colorée aurait-elle réussi à gagner le combat contre la malbouffe ? Malheureusement, ce n’est pas le cas.
...mais les « mauvais » aliments également
Certes, les produits les mieux notés sont plus nombreux dans nos paniers. Mais les aliments avec une très mauvaise note aussi. Les étiquettes rouges enregistrent elles aussi une croissance de 1%. On a beau parler de tendance healthy et user du #cleaneating sur Instagram, la malbouffe a la peau dure.
Parmi les produits qui écopent d’un E rouge, on retrouve par exemple le Nutella, les biscuits Granola, ou les M&Ms. Des aliments qu’on achète pour le plaisir et qui continuent donc de se retrouver dans nos placards.
Seulement un quart des produits vendus utilisent le nutri-score
Le nutri-score n’est pas encore obligatoire. Deux ans après son lancement, l’étiquetage est présent sur 25% des volumes de ventes d’après l’Observatoire de la qualité de l’alimentation. De grandes marques comme Nestlé l’ont adopté mais, pour l'instant, rien n’oblige les industriels à afficher la qualité nutritive de leurs produits.
En revanche, la méthode de calcul du nutri-score est connue. Et le site de l’association Open Food Facts permet de comprendre la notation de tous les produits du supermarché. Même ceux qui n’ont pas adopté le système.
L’effet Yuka, amplificateur du nutri-score
D’après l’étude, seulement 14% des consommateurs font attention au nutri-score lors de leurs courses. Mais présent sur l’étiquette ou non, le nutri-score constitue 60% de la note des produits sur Yuka. Et là, on mesure mieux l’impact de l’information. 18% des Français ont téléchargé l’application et Intermarché a annoncé la modification de 900 recettes pour obtenir de meilleurs scores. Le smartphone pourrait bien être la meilleure arme dont on dispose contre la junk food.
Méthodologie
L'étude Nielsen a été menée sur 92 000 produits. Le travail de collecte résulte de la combinaison des fiches produits des industriels, du site internet Open Food Facts et d’autres informations disponibles en ligne.
Votre étude est basée sur des données fausses. En effet, vous utilisez Open Food Fact qui est truffée d'erreur.
Par exemple on y trouve 9 jambons cuits dont le Nutri-Score est A. Lorsque l'on regarde ces 9 produits, 100% d'erreur de Nutriscore. Les données saisies sont fausse voire pour une proportion importante même pas conformes à la réglementation.
Ce n'est pas très sérieux !
Très intéressant moi aussij utilise juka ca aide vraiment sauf que des fois on trouve pas tous les produits.
. Merci