
Coulisses de laboratoires, expériences en direct, décryptage d’articles scientifiques… Les vulgarisateurs de sciences aussi complexes que le nucléaire et la génétique ont aussi leur place sur TikTok et officient sous le hashtag #learnontiktok.
Un petit tour dans un réacteur nucléaire ?
Jean Malec aka @radioactivejan, cheveux blonds peroxydés et voix rassurante, travaille dans un centre de recherche dédié au nucléaire en Slovénie. Il arpente les alentours du réacteur de son laboratoire, smartphone à la main ; filme ses expériences et répond aux questions de sa communauté. « Mais que se passe-t-il si tu laisses tomber ton téléphone dans le réacteur ? Et comment fais-tu pour surveiller ta radioactivité ? » Il ne manque pas de rappeler que tout est très sûr... y compris boire l’eau qui entoure le réacteur nucléaire.
Revivre ses cours de chimie (en mieux)
Ce professeur américain de chimie est très enthousiaste. Il est passionné par les polymères et enchaîne des vidéos d'expériences courtes (et un peu tape à l’œil). On peut le voir extraire l’ADN d’une fraise, compter les calories d’un sucre d’orge, mettre le feu à une bonbonne en plastique… avant d’expliquer le principe chimique derrière. À suivre sur @chemteacherphil.
Devenir un spécialiste de la génétique en 10 minutes chrono
Julia, thésarde à l'université de Stanford, est spécialiste des biotechnologies. Sur sa chaîne @Howitworksbio, elle explique en quelques minutes, graphiques et articles scientifiques à l'appui, des avancées scientifiques majeures dans le domaine de la génétique : le développement de cochons génétiquement modifiés pour devenir donneurs d’organes, le futur des vaccins à ARN messagers... Le plus intéressant reste ses vidéos façon travaux pratiques. Elle montre notamment à quoi ressemble la technologie CrispR, ce ciseau génétique qui sert à éditer l’ADN.
Assister à des opérations… de fruits
Robin Goncet, apprenti chirurgien français en sixième année de médecine, reproduit avec minutie des opérations plus ou moins complexes (césarienne, vasectomie, appendicites) sur des fruits (organes, sang, veines et tutti quanti sont aussi représentés), qu’il suture avec de vrais outils de chirurgien. Le but ? Rassurer les patients (et satisfaire notre curiosité).
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