Entre une pige et deux illustrations pour The Guardian US, Mona Chalabi abreuve son compte Instagram de data sous la forme de croquis « anti fake news » pleins de malice.
Sur son compte Instagram, la journaliste abreuve ses followers de graphiques censés les éclairer sur les différents combats (question du genre, sexualité, féminisme, discriminations raciales…) qu’elle semble mener à titre personnel. Mais l’humour n’y est pas pour autant proscrit, loin de là. En tombant sur son dernier #datasketch en date, on en apprend plus sur la calvitie masculine et sur l’âge où ces messieurs ont le plus de chance de se déplumer... Présentées de façon créative, les data semblent retrouver leurs lettres de noblesse en même temps que leurs publics, en particulier sur les réseaux où chacun peut y aller de son commentaire et fait évoluer le débat.
La journaliste place sa créativité et sa malice au service de ses causes
Plutôt que de rejeter ces data de façon aveugle, Mona Chalabi préconise alors de les accueillir, tout en sachant néanmoins comment les analyser et les remettre en question. Un fonctionnement qui n’est pas sans rappeler celui du projet « Calling Bullshit », une plateforme de cours « anti bullshit » administrés par deux chercheurs et professeurs à l’Université de Washington.
Cette lutte, Mona Chalabi la mène aussi sur d’autres formats. Avec le podcast expérimental Strange Bird instigué par The Guardian, la journaliste mêle par exemple le son à l’image et dialogue avec ses auditeurs par le biais d’une « fausse » interface mobile, comme si elle s'adressait à l'utilisateur en personne. => L’épisode pilote est à découvrir ici.
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