
L’Intelligence artificielle intrigue, l’intelligence artificielle fait peur, mais une chose est sure l’intelligence artificielle est un enjeu majeur. Décideurs politiques, entreprises, fournisseurs, qu’en pensent-il ? Une étude Burson Cohn & Wolfe.
L'IA et l'emploi : oui, non, peut-être
Une question qui anime les débats depuis les débuts de l’ère industrielle et qui se fait toujours plus pressante avec les avancées technologiques. Et comme toujours, les avis sont partagés : 40% jugent que des emplois seront détruits alors que 33% imaginent des créations de postes. La plupart des chefs d’entreprises utilisant l’IA nagent entre deux eaux et restent neutres sur la question de la création ou la destruction d’emploi.
Réglementer ou ne pas réglementer, telle est la question.
Les décideurs politiques sont donc 54% à vouloir légiférer sur cette nouvelle technologie alors que 63% des entreprises utilisant l’IA n’en voit pas l’intérêt. En ce qui concerne les domaines de législation, les trois groupes donnent la priorité au droit civil et à la justice. La santé, les soins médicaux et les politiques sociales sont eux aussi des secteurs qui méritent l’attention des législateurs. Au contraire, les sondés ne font pas de la distribution, l’agriculture et l’énergie des sujets prioritaires.
Méthodologie
L'étude a été conduite en ligne par Burson Cohn & Wolfe et le CEPS entre février et mars 2018. Les réponses aux questions fermées ont été quantifiées en utilisant une échelle de 0 à 10. L'étude était anonyme et les réponses confidentielles. L'étude a réunit 188 réponses dont 40% de décideurs politiques, 45% de fournisseurs d'IA et 15% d'entreprises utilisant l'IA, tous en majorité installés à Bruxelles.
Participer à la conversation