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43% des décideurs déclarent que l’IA représente un risque élevé pour les entreprises ou les nations

L’Intelligence artificielle intrigue, l’intelligence artificielle fait peur, mais une chose est sure l’intelligence artificielle est un enjeu majeur. Décideurs politiques, entreprises, fournisseurs, qu’en pensent-il ? Une étude Burson Cohn & Wolfe.

L’étude BrAInstorm de Burson Cohn & Wolfe conduite en partenariat avec le Centre for European Policy Studies s’est intéressée à trois groupes leaders dans le domaine de l’intelligence artificielle : décideurs politiques européens, fournisseurs et entreprises utilisant cette technologie. Si tous s’accordent à dire que l’intelligence artificielle présente beaucoup d’avantages, la question des risques et de la réglementation, en revanche, divise.

Globalement, 85% des sondés pensent que l’intelligence artificielle sera bénéfique pour leur pays ou leur activité. Mais certains sont plus convaincus que d’autres... Les entreprises qui utilisent cette technologie sont les plus enthousiastes avec 29% d’entre eux qui prévoient des impacts très positifs de l’IA. L’étude révèle que plus les sondés ont une expérience pratique de la technologie, moins ils en perçoivent les risques. Le groupe des entreprises utilisant l’IA est donc celui qui en perçoit le moins les dangers. 64% d’entre eux ne voient aucun risque pour leur activité alors que 43% des sondés tous groupes confondus déclarent que l’IA pose un risque élevé pour les entreprise ou les nations. L’intelligence artificielle et le machine learning inquiètent 50% des décideurs politiques.

L'IA et l'emploi : oui, non, peut-être

La technologie va-t-elle détruire les emplois ?

Une question qui anime les débats depuis les débuts de l’ère industrielle et qui se fait toujours plus pressante avec les avancées technologiques. Et comme toujours, les avis sont partagés : 40% jugent que des emplois seront détruits alors que 33% imaginent des créations de postes. La plupart des chefs d’entreprises utilisant l’IA nagent entre deux eaux et restent neutres sur la question de la création ou la destruction d’emploi.

Réglementer ou ne pas réglementer, telle est la question.

La question du besoin de réglementation concernant l’intelligence artificielle est, elle aussi, clivante, sans surprise.

Les décideurs politiques sont donc 54% à vouloir légiférer sur cette nouvelle technologie alors que 63% des entreprises utilisant l’IA n’en voit pas l’intérêt. En ce qui concerne les domaines de législation, les trois groupes donnent la priorité au droit civil et à la justice. La santé, les soins médicaux et les politiques sociales sont eux aussi des secteurs qui méritent l’attention des législateurs. Au contraire, les sondés ne font pas de la distribution, l’agriculture et l’énergie des sujets prioritaires.

 


Méthodologie

L'étude a été conduite en ligne par Burson Cohn & Wolfe et le CEPS entre février et mars 2018. Les réponses aux questions fermées ont été quantifiées en utilisant une échelle de 0 à 10. L'étude était anonyme et les réponses confidentielles. L'étude a réunit 188 réponses dont 40% de décideurs politiques, 45% de fournisseurs d'IA et 15% d'entreprises utilisant l'IA, tous en majorité installés à Bruxelles.

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