La plateforme Subtext permet aux journalistes qui l’utilisent d’envoyer des informations et de dialoguer directement avec leur audience par messagerie.
Dans le sillage de Substack, la plateforme de newsletters payantes qui permet à des journalistes ou des écrivains de s’adresser directement à leurs abonnés, de nouvelles plateformes tentent leur chance. C’est le cas de Subtext, un service permettant d’envoyer des textos à une base d’abonnés, payante ou non, et qui est notamment utilisé par des rédactions comme BuzzFeed News.
Engager une conversation non toxique
Comme l’indique Mike Donoghue, le cofondateur et CEO de Subtext interrogé par Niemlab, l’objectif de cette nouvelle plateforme disponible uniquement aux États-Unis pour le moment, est de permettre aux médias de construire de nouvelles relations avec une partie de leur audience. L’aspect intimiste et direct des newsletters est bien là, mais Subtext ajoute la possibilité aux abonnés de répondre aux textos et d’engager la conversation. « Nous voulons être certains que la conversation est bilatérale », assure le dirigeant qui veut démarquer son service des autres plateformes du même type.
Personnification de l’information
Des médias qui utilisent des services de messagerie pour faire passer des informations, ce n’est pas totalement neuf. Le Monde utilise par exemple depuis le mois de mars 2020 un canal WhatsApp pour communiquer les dernières informations sur le coronavirus. Mais la réciprocité des échanges doit réellement permettre aux utilisateurs de s’attacher à la personnalité du journaliste, au point que Mike Donoghue promet un taux de désabonnement, ou « churn », en dessous de 2%. Pour le moment, la plateforme compte 200 marques ou médias et comptabilise 500 000 utilisateurs inscrits. Les entreprises peuvent proposer ce service gratuitement contre le paiement d’une licence. Ceux qui proposent des abonnements payants reversent 20% des sommes à Subtext.
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