Pour cette quatrième semaine de confinement, ce sont les annonces d’Emanuel Macron et le sujet des violences policières qui ont dominé le réseau social.
Après un mois de confinement et des chiffres de contamination moins catastrophiques que ceux qui étaient prévus, les annonces d’Emmanuel Macron étaient attendues au tournant. Le mardi 24 novembre au soir, Visibrain, l’outil de veille des réseaux a noté un pic d’activité de 15 000 tweets pendant le discours présidentiel. Le sujet du déconfinement génère plus de 55 000 tweets soit 1,4 fois plus que la semaine précédente tandis que le sujet du confinement, qui cumule 287 409 tweets diminue de 1,6 fois. On se prépare de plus en plus à ce qui va se passer après le pic épidémique.
Les jeunes dans l’inquiétude d’une troisième vague
Depuis le début du confinement, les plus pessimistes sont bien souvent les plus jeunes. Ces derniers voient dans ce début de déconfinement, un risque pour les mois à venir et peut-être le début d’une troisième vague.
Venez pas vous plaindre si dans quelque mois on est encore en confinement, et on retrouve pas notre vie d’avant. Y’a pas à s’affoler comme ça pic.twitter.com/K77x0mD90F
— Sana (@Snaa599) November 28, 2020
Putain 31 décembre toute la France va se mettre une murge va avoir 100.000 cas en un jour et confinement jusqu’en Juin je suis abattu @Chine
— Yass (nouveau compte) (@PatrickAdemo) November 24, 2020
La violence policière, l’autre grand sujet de la semaine
Cumulés, les hashtags #violencespolicieres et #stoploisecuriteglobale ont générés 376 700 tweets cette semaine. Le sujet des violences policières a bien évidemment été propulsé par l’enquête vidéo de Loopsider qui montre les images du passage à tabac du producteur de musique Michel Zécler. Cet évènement a naturellement renforcé le débat autour de la loi sécurité globale comme le montre le tweet de Jean-Luc Mélenchon.
Preuve terrible du caractère vital du droit à filmer l'action policière.
Sur ces images, ce n'est pas une police républicaine mais une milice barbare hors de contrôle.
Le préfet Lallement doit partir.
La police doit être reprise en main. #Michel #ViolencesPolicieres https://t.co/3bVgWtMdoH
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) November 26, 2020
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