
L'innovation peut elle avoir un impact social positif ? C'est le pari de ces investisseurs français qui réussissent à faire progresser le bien commun.
Groupe SOS : l’intérêt général ne doit pas être la seule responsabilité des pouvoirs publics
Le Groupe SOS Pulse souhaite se développer : actuellement, le réseau possède 6 incubateurs (Le Comptoir à Montreuil, Commune Image VR à Saint-Ouen, Lab’Ess à Tunis, l’Espace Bidaya à Casablanca, So in So Good à Hong Kong, les résidences Créatis à Bruxelles et Paris) mais pourrait bien en ouvrir de nouveaux en Afrique du Sud, à Madagascar ou en Amérique du Sud.
L’objectif : créer des échanges et des collaborations au sein des différents incubateurs, « afin que les entrepreneurs à impact positif puissent s’entraider, se challenger et partir à la conquête de nouveaux marchés » … mais toujours à la recherche de l’intérêt général.
RAISE : une économie plus bienveillante… et donc plus performante
Le système est bien rodé : RAISE investit dans les ETI et développe en parallèle ses activités dans l’immobilier et le capital-risque. Ces trois branches permettent de soutenir un fonds de dotation philanthropique dédié aux startups : les équipes reversent 50% de leur intéressement pour financer leur accompagnement. Parmi les startups qui ont bénéficié du soutien de RAISE, on retrouve l’anticafé, Artsper ou encore Magic Makers.
Le maître-mot ? La bienveillance, « qui n’est pas simplement une attitude, mais constitue un véritable moteur économique ». Cela passe aussi par la création d’échanges et de rencontres entre les petites entreprises et les grands-groupes du CAC40 au sein d’un « écosystème vertueux de croissance et d’entraide ».
Olivier Laffon : promoteur immobilier, millionnaire et solidaire
Depuis, il finance des initiatives dont l’objectif n’est pas le profit, mais l’utilité sociale. Il investit dans ce qu’il connaît le mieux – l’immobilier – pour louer ses immeubles à des associations à des tarifs 30 à 50% inférieurs à ceux du marché. Dans le 13e, la MAS (Maison des Associations de Solidarité) pose ses valises. Dans le 10e, le Comptoir Général ouvre ses portes ainsi que La Ruche. À Saint-Ouen, c’est Commune Image (qui appartient au réseau Groupe SOS Pulse) qui s’installe. Et la liste ne s’arrête pas là !
Aujourd’hui, le patriarche compte prendre sa retraite et confier à ses enfants le développement de sa mission… tout en restant très investi : après des difficultés, il a choisi de remettre la main à la pâte notamment pour renflouer le Comptoir Général.
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