
L’art a du mal à trouver sa place sur Internet : questions de copyright, de plagiat, de piratage… Pourtant certains acteurs y croient. Hugo Mulliez a lancé une startup qui pourrait bien révolutionner l’art en ligne : Artsper.
Déterminé à outrepasser ces freins, Hugo Mulliez et François-Xavier Trancart ont créé Artsper, une « foire d’art contemporain en ligne permanente ».
Un pari réussi qui n’avait rien d’évident au départ : les galeries ne voulaient pas lister leurs œuvres publiquement. Difficile, donc, de créer un catalogue dédié. « Il a fallu les convaincre une par une, en les mettant face à la réalité : à moins de vendre des œuvres d’exception, il n’y a pas de raison de ne pas afficher les prix, c’est même contre-productif », explique Hugo Mulliez, interrogé par HOW. Il dénonce ainsi une « hypocrisie au sein du marché de l’art contemporain » - qui a trop souvent tendance à considérer le marketing comme un gros mot…
À force de pédagogie, il réussit à embarquer 1 300 galeries à ses côtés – et à « exposer » virtuellement 70 000 œuvres !
Objectif : démocratisation !
Et pour y parvenir, les opportunités sont vastes : « nous ne sommes qu’au début de la transformation du marché de l’art (…). Les nouvelles technologies promettent aussi des changements encore plus profonds. La blockchain par exemple pourrait offrir une meilleure traçabilité des œuvres ».
Affaire à suivre – mais pour en savoir plus sur les débuts d’Artsper et son fonctionnement, rendez-vous sur HOW.
HOW, le média qui donne la parole aux experts et expertes de l’innovation.
Actrice de la galerie ultrashop.fr, je partage cette pensée. L’art en ligne permet d’être davantage démocratique. Accessible à tous dans l’approche, il peut rester un art exigeant.