On le sait : Patagonia est une marque engagée. Mais pas question de se reposer sur ses lauriers. Son nouveau défi ? Embarquer les citoyens et citoyennes, pour les aider à rencontrer l’ONG de leurs rêves.
Difficile de passer à côté de Patagonia lorsque l’on parle de marques engagées. Yvon Chouinard, entrepreneur militant, met un point d’honneur à reverser chaque année 1% de son chiffre d’affaires à des ONG. Mais ce n’est pas tout. L’entreprise a fermé ses boutiques lors de la grève mondiale pour le climat le 23 septembre 2019, produit régulièrement des documentaires pour alerter sur les dégâts de l’action humaine sur l’environnement, et n’hésite pas à s’opposer publiquement au gouvernement américain…
Prochaine étape ? Embarquer de manière concrète les individus dans la même voie.
Les ONG en mode Tinder
Cette fois-ci, on ne nous demande pas de choisir une personne en fonction de centres d’intérêts communs, mais une ONG en fonction de nos convictions sociétales. Le résultat s’incarne à travers la plateforme Patagonia Action Works. Les internautes n’ont qu’à entrer leur lieu de résidence pour accéder à toute une série d’actions se déroulant à proximité. Les thèmes abordés vont tous dans le même sens – biodiversité, climat, communauté, terre, eau… et autant dire qu’il y a du pain sur la planche !
En France, on peut par exemple soutenir les Amis de la Terre, à Montreuil ; ou participer aux Portes Ouvertes de la Ferme Urbaine Le Talus à Marseille.
500 000 personnes déjà mobilisées
Le choix est encore assez limité en Europe, mais la plateforme a réussi à susciter l’engouement aux États-Unis. Au total, un demi-million de personnes se sont investies en faveur de causes environnementales. Bénévolat, participations à des événements, pétitions… les moyens d’actions sont vastes.
Pour les équipes, il s’agit aussi d’une façon de mobiliser les citoyens et citoyennes là où l’on n’attend plus les politiques. « Nous ne croyons plus que les dirigeants du monde agiront à temps pour résoudre la crise climatique. Les gens veulent savoir ce qu’ils peuvent faire, et cette plateforme leur permet d’agir dans les communautés où ils vivent », explique Mihela Hladin Wolfe, directrice des projets environnementaux pour Patagonia. Quand faut y aller...
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