Vous n’aimez pas l’école de vos enfants ? Faites comme Elon Musk : créez-en une ! Le patron de SpaceX réinvente l’éducation à sa sauce. Des élèves triés sur le volet qui travaillent en mode projet, pas de notes et un nom évocateur : Ad Astra.
Leur papounet, mécontent des méthodes d’enseignement et des matières inculquées, a tout simplement choisi de créer une structure dédiée. Son petit nom ? Ad Astra – soit vers les étoiles en latin. Non seulement c’est poétique, mais ça a le mérite d’être clair : pour sa progéniture, Elon Musk veut le best of the best.
De cette école mystère, on ne sait que peu de choses – son site web est d’ailleurs bien énigmatique. Un logo, un cratère, et une adresse e-mail. Ars Technica a cependant déniché un document de l’Internal Revenue Service (l’agence gouvernementale qui collecte les impôts et taxes) et une vidéo d’une heure qui détaille – un peu – la philosophie et les principes qui régissent cet établissement inédit.
Tant pis pour l’apprentissage des langues étrangères ou de la littérature. La pratique du sport ne fait pas non plus partie des préoccupations.
L’école étant intégrée directement au sein de l’entreprise, les ingénieurs passent régulièrement dans les salles de classe. Par ailleurs, Elon Musk n’a pas l’air d’adhérer aux principes des géants de la tech qui prônent une éducation sans écrans : chaque étudiant est équipé d’un Mac. La traditionnelle cantine est remplacée par des food trucks. Le tout aux frais d’Elon Musk.
Ces méthodes opaques et surprenantes ne font pourtant pas peur aux parents, qui se pressent pour que leurs enfants en profitent. Christina Simon, autrice du livre Beyond the Brochure – un guide des écoles privées de Los Angeles -, explique que la hype qui entoure l’établissement n’est due qu’à son fondateur.
« Il y a des gens qui pourraient payer n’importe quelle école privée de L.A., mais qui veulent celle-ci en particulier. C’est surtout à cause d’Elon Musk ». Les chiffres corroborent ses propos : en 2017, 400 familles se sont présentées aux admissions – pour seulement 12 places disponibles. Christina Simon relate une anecdote surprenante : en décembre de la même année, un formulaire d’inscription estampillée Ad Astra a fait son apparition sur internet. Il a été largement partagé au sein des forums de discussion et des groupes Facebook de la région, et demandait de renseigner des informations personnelles. « Rien ne permettait de prouver qu’il s’agissait bien d’un formulaire officiel. Pourtant, j’ai parlé à plusieurs parents qui ont quand même tenté leur chance. Un tel niveau d’intérêt est inenvisageable pour d’autres écoles, qu’elles soient publiques ou privées ».
La moitié des places sont réservées aux enfants des équipes de SpaceX, même si toutes ne semblent pas pouvoir en bénéficier. « J’ai entendu des salariés à qui l’on avait présenté l’école comme un avantage lors de leurs entretiens qui ont tenté d’avoir plus d’informations par la suite, sans succès ».
On a hâte de voir ce que vont donner les premiers diplômés... !
Musk fait de l’integration verticale comme mcdo. Il produit ses vehicules, il produit ses habitats, il produit son futur territoire et maintenant il produit ses futurs employés et surtout ses futurs habitants pour mars. C’est juste enorme que sous couvert de l’ultra liberalisme on laisse un humain agir tel un guru ( donc illuminé et dans de la maladie mentale) sous pretexte qu il est devenu riche. Musk finira ds un asile ou suicidé. Parce qu il est genial. Mais aussi parce qu il est dangereux. Trop tard pour ces kids.