Portrait d'Antoine Mahy, Directeur associé chez Kéa Tilt

Antoine Mahy est membre de L’ADN Le Shift, le collectif du media L'ADN, son prolongement humain.
L'ADN Le Shift est né de la volonté de vous inviter à vivre ce que nous vivons en tant que média.
Qui êtes-vous ? Quelques mots sur votre parcours
A.M. : Ma vie a « shifté » au moment d’entrer dans la quarantaine. D’abord tournée vers une forme de cursus honorum (HEC/Sciences-Po, The Coca-Cola Company, officier de la Marine nationale française…), ma seconde vie a démarré avec un virage « Initiative that matters » :
- Incubation de startups entre Boston et Paris (packaging comestible, chocolat sans calories…),
- Puis conseil en raison d’être et d’agir (Kea/Ocytocin),
- Et engagement dans la cité : speaker TedX, conseiller prud’hommal (Commerce), attention aux autres (maître Reiki).
Parce que comme dit Francis Blanche : « Mieux vaut penser le changement que changer le pansement ».
3 dates qui ont provoqué votre déclic climatique ?
A.M. :
- La sidération du retour à la mer de glace 20 ans après pour découvrir la fonte dramatique du glacier d’Argentières.
- La quasi-disparition des oursins qui peuplaient les fonds des criques où je nageais près du Cap Sicié.
- Tous ces quartiers urbains que le chant des oiseaux n’égaie plus.
Les 3 romans, essais, bd, film, série, documentaires… qui vous ont retourné ?
A.M. :
- La servante écarlate / Margaret Atwood : pour les écueils à éviter quand on veut changer le monde vers la décarbonation et toujours se rappeler le mot de Sartre : « Les idéologies sont liberté quand elles se font et oppression quand elles sont faites ».
- La possibilité d’une île / M Houellebecq : pour l’avertissement sur ce que pourrait devenir un monde où l’homme s’est transcendé au point d’oublier son humanité.
- Croire aux fauves / Nastassja Martin : pour cet éloge d’une forme de féralité avec ce lien extra-ordinaire qui peut nous relier à la Nature et aux bêtes.
L'engagement que vous avez réussi à tenir ?
A.M. : Écrire un roman monde sous la douce férule de Philippe Djian (teaser : ce qui se passerait si une biotech parvenait à apporter l’immortalité au monde).
La résolution que vous avez du mal à mettre en place (mais vous ne désespérez pas) ?
A.M. : Vivre pleinement la vie en abondance par une pleine focalisation sur l’instant présent et ce(ux) qui nous entoure(nt).
Vos 3 secrets pour soigner votre solastalgie ?
A.M. :
- Tailler les rosiers pieds nus dans le jardin.
- Abandonner la conduite motorisée en ville.
- Ne plus boire d’eau en bouteilles plastiques
La solution ou la personnalité qui vous a le plus inspirée…
A.M. : Benjamin Zander, chef du Boston Philharmonic Orchestra, pour sa capacité inouïe à faire le pari de la confiance et ouvrir L’art des possibilités. Comme quand il démarre son cours universitaire en mettant la note maximale d’emblée à ses élèves sous réserve qu’ils écrivent le degré de perfection qu’ils souhaitent avoir atteint à son issue (et se libèrent alors de la pression de la note pour mieux y parvenir).
Vos raisons d'espérer ?
A.M. : La foi dans La petite espérance (comme le poète éponyme de Péguy) parce que c’est elle qui nous anime.
Vos projets pour ces prochaines années ?
A.M. : Agir et faire agir en contribuant à déciller notre société
Si vous deviez résumer votre raison d’être ?
A.M. : Explorer plus avant pour partager plus fort.
Vivez des expériences imaginées par L’ADN, et construisez votre réseau d’acteurs du changement.
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Merci Antoine pour tes recommandations de
Lecture…
Je vais m’empresser de les commander.
Je rajouterai pour enrichir ton portrait
Consultant De-coincident ..poète de sur quoi !