
Du 4 mai 2021 au 30 janvier 2022, l’exposition « Fake news : art, fiction, mensonge » de la Fondation EDF explorera la boîte noire des fausses informations au prisme de l’art.
La pandémie de Covid-19 n’aura cessé de nous le rappeler, les infox se propagent aussi vite qu’un virus. Alors, comment s’en prémunir et faire le tri ? À l’ère de la post-vérité, « comment trouver l’antidote qui redonnera le goût du vrai ? », questionne le CLEMI (Centre pour l’éducation aux médias et à l’information) dans une nouvelle exposition présentée à la Fondation EDF.
"Fake news : art, fiction, mensonge". À la croisée de l'éducation artistique et culturelle et de l'éducation aux médias et à l'info : expo, livret pédagogique, webinaires, @Le1hebdo #SPME2021.#CLEMI @clemibordeaux @Clemi_ot @reseau_canope @Fondation_EDF
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Baptisée « Fake news : art, fiction, mensonge » , elle explorera, du 4 mai 2021 au 30 janvier 2022, la question épineuse des fausses informations. Objectif ? Mettre notre esprit critique à l’épreuve face un monde toujours plus connecté, où la parole des citoyens occupe le même espace que celle des médias et des experts.
« Inoculer le virus du faux pour dévoiler le vrai »
La visite, qui oscille entre « réalité, interprétation et perception », promet de décrypter la fabrique et la mécanique des fake news de façon pédagogique. À travers le regard d’artistes, c’est toute la chaîne d’un écosystème médiatique nébuleux – médias, réseaux sociaux, flux d’infos et moteurs de recherche – qui doit être passée au crible.
De la fausse Une du New York Times par les Yes Men aux deepfakes des artistes Bill Posters et Daniel Howe, en passant par le happening de l’artiste hackeur Simon Weckert qui a réussi à duper l’algo de Google Maps, l’exposition convoque des dessins, peintures, sculptures, installations, photos et vidéos qui jouent avec nos représentations du monde.
Alors qu'une majorité d'adolescents s'informe via les réseaux sociaux, l'exposition doit les aider à mieux appréhender l'information en ligne. En parallèle, un dossier pluridisciplinaire destiné aux enseignants propose des ressources et des activités pédagogiques. Le dossier aborde la fabrication des fake news avant de questionner leur diffusion et le pouvoir des images. Une dernière partie doit dégager des solutions pour s’en prémunir, en classe, en ligne ou ailleurs.
Mais les plus jeunes ne sont pas forcément les plus crédules, rappelle le dossier de presse de l'exposition. À en croire le média scientifique Science Advances, « les internautes les plus âgés et les plus politisés partagent sept fois plus de fausses nouvelles sur le réseau social Facebook que les jeunes de 18 à 29 ans. »
De quoi donner envie aux élèves d'en toucher deux mots à leurs parents ?
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