
Les petits magasins de quartier n’ont pas dit leur dernier mot face au e-commerce.
Avec la pandémie de Covid-19 et le confinement, le e-commerce a explosé. Mais à l’opposé de cette grande tendance, on voit aussi émerger le retour des consommateurs dans les commerces de quartier. Pendant le confinement, la limitation des déplacements nous a notamment conduits à privilégier les commerces de proximité. Boulangeries, boucheries, et primeurs de quartier ont naturellement profité de la période, malgré la crise. D’après une étude menée par Fly Research pour Mastercard, cet attrait retrouvé pour les petits commerces a de bonnes chances de se poursuivre post-confinement.
De nouvelles habitudes d’achats
En plein confinement, pas question de parcourir les kilomètres pour aller faire ses courses dans un grand hypermarché. On fait avec ce qu’on a à côté de chez soi. Ainsi, 40% des Français disent avoir découvert de nouveaux magasins proches de leur domicile. Et ils ont envie de continuer à les fréquenter. En cette période de post-confinement, ils sont la moitié à chercher activement à consommer plus local. La pandémie nous a rappelé de la manière forte que l’activité humaine a un vrai impact sur l’environnement. Mais avant les considérations environnementales et les changements de consommation, les Français veulent surtout aider les commerces indépendants à relancer leur activité après le confinement.
L’étude note quand même l’émergence de nouveaux phénomènes de consommation. Notamment, la réapparition de livreurs traditionnels à mille lieux des grosses plateformes comme Deliveroo ou UberEats. Le signal reste faible mais 18% des consommateurs français se sont fait livrer du lait pendant le confinement. Et 16% comptent s’y mettre.
Un besoin de proximité et de convivialité
Consommer local ce n’est pas seulement mettre des produits locaux dans son assiette. C’est aussi une question de convivialité et de vie de quartier. Un aspect qui a manqué à un tiers des personnes interrogées qui indiquent s’être languies de leur bar de quartier. Les privations du confinement ont aussi eu du bon. Elles ont en tout cas permis à 40% des sondés de faire connaissance avec leurs commerçants de proximité qu’ils appellent parfois même par leur prénom. Pour Didier Onraita, fondateur du réseau d’épicerie en vrac day by day que nous avions interrogé au début du confinement, au-delà de la convivialité des commerçants de proximité, c’est surtout une histoire de confiance. « On a plus confiance en quelqu’un qui est à côté, qui est identifié et qui est là pour des années », explique celui qui voit dans les commerçants des « centres de confiance ».
Portés par cette confiance retrouvée, 45% des sondés se sentent plus solidaires de leur communauté locale après le confinement. Et ça, c'est peut-être une bonne nouvelle pour le monde d'après de maintenant.
Méthodologie
Le cabinet d’étude Fly Research a interrogé 10 000 personnes dans 16 pays en juin 2020.
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