
En France, un actif sur deux serait séduit par un juste équilibre entre activité à distance et sur le lieu de travail. Après le droit à la déconnexion (loi du 8 août 2016) et face aux nouvelles exigences d'organisation, pourquoi pas le droit au télétravail ? Une étude d'Harris Interactive.
Un besoin de flexibilité de plus en plus prégnant qui ne semble pas encore s'aligner avec les modèles organisationnels actuels. Dans une étude BVA dévoilée le 28 mars, 51% des sondés considèrent que l’entreprise ne tient pas suffisamment compte de leurs demandes concernant le télétravail et les horaires aménagés et 35% d’entre eux se voient refuser le droit de travailler à distance lorsqu'ils le souhaitent.
Pourtant, les frontières entre vie professionnelle et vie privée sont de plus en plus perméables
Le télétravail ? « Pratique, moderne et complémentaire »
« Pour 6 Français sur 10, le principal bénéfice du recours au télétravail réside dans une meilleure articulation entre vie professionnelle et vie personnelle »
Pour autant, et si les Français voient dans travail à distance une opportunité de mieux articuler vie professionnelle et vie privée, 56% des actifs qui travaillent en télétravail considèrent comme un risque majeur de voir la frontière entre vie professionnelle et vie privée devenir plus floue. Ils sont aussi 49% à y associer un éventuel sentiment de solitude.
MÉTHODOLOGIE
Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne du 13 au 15 mars 2018. Échantillon de 1 000 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l'interviewé(e).
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