
Attendue pour le 14 novembre 2017, l’application « Sorry » lancée par la journaliste américaine Greta Van Susteren pourrait nous permettre d’accepter ou de rejeter les excuses de proches mais aussi d'entreprises et de figures publiques.
« Que diriez-vous qu'une chaîne d’information s'excuse pour une erreur qu’elle a commise ? Qu’un ou qu’une politicien-ne se repente d’avoir trompé son ou sa conjoint-e ? que Dove s’excuse d’avoir heurté avec sa dernière campagne ? Ou que Facebook revienne sur la polémique russe ? (…) Faut-il accepter leurs excuses ou les rejeter ? », questionne Greta Van Susteren dans son message, évoquant dans le même temps le potentiel de son nouveau bébé.
Dove apologised for 'racist' Facebook advert showing a black woman turning white after using @Dove lotion. pic.twitter.com/NGXyhnGuBZ
— Habeeb Akande (@Habeeb_Akande) 8 octobre 2017
Mais blague à part...
Automatiser le pardon, c’est aussi mieux le déshumaniser
Du côté des marques, des leaders d’opinion et des célébrités en revanche, c’est peut-être un autre débat. Si Pepsi et Kendall Jenner, Nivea ou encore Zara avaient pu se repentir sur « Sorry » après leur badbuzzs respectifs, et si les internautes avaient accepté ou rejeté leurs excuses en ligne, que se serait-il vraiment passé ? Entre boycott passager et indifférence générale, notre cœur balance. Déjà habituées à s'excuser publiquement et sur les réseaux lorsqu'une campagne passe mal ou qu'une bourde est commise, les marques ne s'exposeront probablement pas à un système de votes qui pourrait potentiellement alimenter la polémique sur le long terme...
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