
Plus de trois pays sur quatre pourraient voir leur population diminuer d'ici le milieu du siècle, en raison de la « chute » des taux de natalité.
Selon un rapport du Lancet, la population mondiale devrait commencer à décliner pour la première fois depuis la pandémie de peste bubonique (1347-1351). Le coupable cette fois-ci : la baisse de la natalité.
Les Françaises font de moins en moins d'enfants, c'est un fait. En témoigne la formule choc d'Emmanuel Macron en janvier 2024 : « Il faut réarmer la natalité en France. » En 2023, le nombre de naissances dans l'Hexagone, a dévissé de 6,6 %. Mais les Françaises ne sont pas les seules que la maternité ne fait plus rêver. Au sein de l'Union Européenne, en 2021, le nombre moyen d’enfants par femmes était de 1,53, un chiffre insuffisant pour que la population européenne se renouvelle d’elle-même. Et ce n'est que le début. « Depuis 2000, les tendances montrent une hétérogénéité dans l’ampleur des baisses. Ainsi, seul un petit nombre de pays ont connu ne serait-ce qu’un léger rebond de la fécondité après leur taux le plus bas observé, aucun n’ayant atteint le niveau de remplacement », peut-on lire dans les conclusions de l'étude. Une chute qui d'ici le milieu du siècle devrait conduire pour la première fois depuis la Peste noire à une baisse de la population mondiale, qui est aujourd'hui de plus de 8 milliards d'habitants. « Ainsi, d’ici 2050, 155 des 204 pays du classement devraient avoir des taux de natalité inférieurs à ceux nécessaires pour maintenir les niveaux de population. D’ici 2100, plus de 97 % des pays seront concernés, soit 198 sur 204. »
Une baisse de la natalité qui pose de sérieux défis
Une baisse de la natalité qui selon Natalia Bhattacharjee, coauteur et chercheur principal de l'Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) de la faculté de médecine de l'Université de Washington (États-Unis), « va complètement remodeler l’économie mondiale et l’équilibre international des pouvoirs. » Place à une société qui comptera plus de personnes âgées que de jeunes. Un vieillissement de la population inévitable qui pèsera à la fois sur la main-d’œuvre et les systèmes de santé. Des changements sociétaux se manifestent déjà, en témoigne la baisse des effectifs dans les écoles. Ainsi, le système scolaire devrait perdre environ 500 000 élèves entre 2022 et 2027 : près de 400 000 dans le premier degré et plus de 100 000 dans le second degré.
Face à ce défi, réarmer la natalité à coups de politiques pro natalistes sera-t-il suffisant ? Pas vraiment. Selon les chercheurs, « si la mise en place de politiques sociales de natalité (congé parental amélioré, services de garde d’enfants gratuits et des droits supplémentaires en matière d’emploi…) peut apporter un léger coup de pouce, ils estiment que malgré tout, la plupart des pays resteront en deçà des niveaux nécessaires pour soutenir leur population. » En conséquence, les futurs taux de fécondité continueront de baisser dans le monde entier.
Une évolution dans la répartition des naissances à travers le monde
Selon l'auteur principal de l'étude, le professeur Stein Emil Vollset, de l'IHME : « Nous sommes confrontés à un changement social stupéfiant au cours du 21ème siècle. Le monde sera confronté simultanément à un “baby-boom “ dans certains pays et à un “baby-bust “ dans d'autres. » La moitié des naissances se produiront alors dans des pays d’Afrique subsaharienne, à faibles revenus. Les projections prévoient qu'en 2050, le Niger, avec une moyenne de cinq enfants par femme, aura le taux de fécondité le plus élevé au monde. Un chiffre qui pourrait toutefois descendre à 2,7 enfants si les objectifs du « Programme Décennal de Développement de l’Éducation », initié en 2003 étaient atteints. La Corée du Sud quant à elle devrait avoir le pire taux de fécondité d'ici le milieu du siècle, avec 0,82 enfant par femme. Peut-on enrayer cette chute ? La réponse du Dr Bhattacharjee est claire : « Il n’y a pas de solution miracle. » Pour la chercheuse, cette nouvelle démographie nécessitera inévitablement une réorganisation des sociétés. « Lorsque la population de presque tous les pays diminuera, le recours à une immigration ouverte deviendra nécessaire pour soutenir la croissance économique. Les pays d'Afrique subsaharienne disposent d'une ressource vitale que les sociétés vieillissantes perdent : une population jeune. »
Et les droits des femmes dans tout ça ?
Selon le professeur Stein Emil Vollset, la chute du taux de natalité est à bien des égards un signal positif « reflétant non seulement une contraception meilleure et plus facilement disponible, mais aussi le fait que de nombreuses femmes choisissent de retarder ou d'avoir moins d'enfants ». Natalia Bhattacharjee appelle quant à elle à la vigilance : « Il existe une inquiétude très réelle quant au fait que, face au déclin de la population et à l’absence de solutions claires, certains pays pourraient justifier des mesures plus draconiennes limitant les droits reproductifs. Il est impératif que les droits des femmes soient promus et protégés et qu'on les aide à avoir le nombre d'enfants qu'elles souhaitent, et à poursuivre leur carrière. »
Bonjour
Le titre de cet article est quand même trompeur, la population mondiale, ni la population française, ne déclinent. La Terre gagne 80 millions d'habitants chaque année soit 220 000 personnes par jour, l'équivalent de Paris en une dizaine de jours, la population est loin de l'effondrement.
La fécondité décline mais pas la population : environ 75 millions d'individus en plus dans le monde chaque année. Il faut être rigoureux dans ses propos, même quand on est de bonne foi. A terme, avec une fécondité en déclin, la population baissera, mais les mouvements ne sont pas concomitants.
L'empreinte écologique des 8,15 milliards d'humains dépasse actuellement la biocapacité de la terre de 70%. A consommation constante, la terre peut faire vivre 4,8 d'humains sans se dégrader davantage. Or, la consommation - et la pollution par les énergies fossiles - dans les pays pauvres et émergents - 80% de la population mondiale - va augmenter, comme augmente actuellement leur population de 75 millions par an . Résultat :le déficit écologique mondial va se creuser et les ressources de notre planète vont continuer à diminuer. Dans ce contexte alarmant , écologiquement et politiquement - puisqu'il y aura de plus en plus de conflits armés pour les ressources -la baisse de la natalité est une bonne nouvelle.
Vous semblez tout ignorer de la notion d'inertie démographique. Désolant ! Par ailleurs votre article est à sens unique. A aucun moment vous ne posez la question : quelles nouvelles opportunités pour un monde en décroissance démographiques? Quels effets positifs pour notre environnement? Quel effet positif pour des enfants moins nombreux dans un monde plus sain? . Ni cette autre question: pourquoi les jeunes générations veulent moins d'enfants ou pas du tout? Sans doute parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font ? Non, ils sont parfaitement conscients et décident en conscience. Ce n'est pas qu'un souhait de maîtrise de la maternité, le rejet est encore plus profond. Le monde actuel est vécu comme totalement anxiogène.
Le vieillissement de la population est inévitable, mais ce ne sera qu'une phase transitoire. Au delà, la planète et l'humanité seront sauvées et les équilibres rétablis... et dès lors les adultes retrouveront un rythme de fécondité, conduisant à une saine stabilité aux alentours de 2 milliards d'humains. Cessons de jouer à nous faire peur en brandissant le spectre de l'immigration! Stopper le rythme fou de la natalité vaut mieux que de continuer à creuser les déséquilibres et les dettes en tout genre, continuer à épuiser la planète. Ce n'est pas parce que les générations précédentes ont été irresponsables que cela justifie de perpétuer et amplifier les erreurs. Réfléchissons ensemble à la façon dont peut fonctionner une société sur d'autres bases que le "réarmement", car de toute façon le combat nataliste est perdu d'avance.
Bonjour, effectivement nous ne sommes pas des specialistes de la démographie. Notre article présente les résultats d'un rapport paru chez Lancet. Il ne s'agit pas d'une enquête sur cette question. Autres articles, autres formats... nous avons fait paraitre des sujets sur les no child il y a fort longtemps et sur le lien entre crise écologique et démographie de la même manière. Cordialement.
Pourvu que ça continue! L'être humain rend exsangue notre merveilleuse planète et trucide allègrement tout ce qui s'y trouve.Les animaux (quand l'humain ne s'en mêle pas!...) savent très bien gérer leurs populations. Peut-être est-il écrit aussi dans nos gènes que nous arrivons à saturation et qu'il est temps de baisser notre (monstrueuse) population. En effet sans doutes que les quelques générations à venir vont payer doublement les pots cassés, mais que la planète sera plus heureuse si l'humain descend drastiquement sa population à 3M max...Et les humains survivants aussi d'ailleurs, avec une terre retrouvant sa jeunesse et des humains enfin respectueux.A un moment donné il faut bien payer, ça s'appelle le karma!
Je partage entièrement votre analyse, la baisse de la natalité accepté par tous est la seule solution. Il y aura certes une phase de transition qui pourra être un peu compliqué, mais rien de pire que se nous vivons actuellement. Dans les pays pauvres la nourriture qui est leur combat actuel de tous les jours ne sera plus leur seule but. De toute manière si l'on continue a ce rythme de croissance démographique, la différence entre pays pauvres et riches ne fera que s'accentuer entrainant des guerres d'une violence jamais atteintes, de plus l'épisode Covid n'en est qu'un petit exemple, la nature se chargera elle même et violemment de remettre de l'ordre dans tout cela . En résumé une population mondiale réduite, c'est s'assurer une croissance positive sans détérioration de la planète et une meilleure répartition des richesses. Le problème pour moi reste quand même idéologique , allez faire admettre à toutes les religions qu'ils sont dans l'erreur vaste défi.
Il s'agit donc d'un rapport du " Lancet" ? Le même qui s'est , à sa courte honte , discrédité après avoir publié , sans les vérifier , des études totalement tronquées , établies par des pseudos scientifiques qui n'avaient de scientifiques que le nom ......... Reconnaître la faute par la suite et s'excuser n'aura pas suffit à rétablir la confiance qu'on pouvait avoir dans cette revue scientifique qui jouissait d'un grand prestige auparavant .
Tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler ...........
Ca devrait s'appliquer à beaucoup de gens de nos jours .........
Bonjour, et merci pour cet article très intéressant sur ce sujet si important. Comme les commentaires ci-dessus le mentionnent, c'est vrai qu'il y a un décalage dans le temps entre les comportements de fécondité et le volume démographique. Un recul du taux de fécondité peut être compensé par la présence d'une forte population jeune en âge de procréer. A taux de fécondité égal, voire en baisse, la population augmente néanmoins mécaniquement si le nombre de femmes (et d'hommes) jeunes est supérieur à celui de la génération précédente. Les jeunes de moins de 20 ans représentent souvent les deux tiers, voire les trois quarts de la population des pays "du sud", et ce sont les pays les plus pauvres qui concentrent l'essentiel du surcroît démographique. Les 80 millions d'humains supplémentaires chaque année naissent en Afrique et en Asie du sud, tandis que les populations européennes et d'Asie de l'est ont commencé à décliner. La population mondiale ne connaîtra une inflexion que dans le dernier tiers du siècle environ. Oui, il résultera de ce gonflement démographique d'ici-là des tensions migratoires croissantes, alimentées au surplus par les effets du réchauffement climatique sur les agricultures du sud. L'explosion démographique des XX° et XXI° siècles constitue l'une des pires folies de l'histoire humaine. Je suis d'accord avec les autres commentaires pour voir dans la dénatalité une chance, plutôt qu'un "suicide". Mais elle viendra malheureusement trop tard, compte tenu de ces effets d'inertie, alors que le déséquilibre entre la population et les ressources aura causé des dégâts très durables sur la planète. Il est surprenant d'observer que la plupart des écologistes refusent de considérer la démographie comme un problème, et n'attribuent tous les maux qu'aux pays développés et aux "riches", qu'il faut faire payer, comme toujours... Alors que les émissions chinoises dépassent de loin tout le stock de CO² émis par l'Occident depuis un siècle. C'est le côté gauchiste sans doute de l'écologie politique. Cet aveuglement et ce déni sont assez consternants.
Ah, il est enfin temps de penser que nous sommes un peu trop nombreux sur notre planète.
Privilégions la qualité et non la quantité, cela s'applique également à l'être humain
les animaux ne gèrent rien du tout. plus de proies donnent plus de prédateurs ce qui fait redescendre les proies puis redescendre les prédateurs. c'est ça la nature.
pour les humains, ce sera pareil plus de pauvres, plus de conflit : comme les animaux. avec en plus la pollution la population finira par baisser, c'est inéluctable. la seule inconnue c'est le plafond de population.
mieux vaut la décroissance naturelle que les conflits.
Réponse à Martin Root
Vous annoncez des catastrophes comme avant vous, par exemple, Malthus vers 1800 quand la population mondiale a atteint le milliard d'individus ou le club de Rome en 1972 avec l'effondrement des réserves pétrolières dans un avenir proche. Ces pronostics ne se sont pas réalisés comme prévu...On a certainement raison d'alerter quant à l'impact constaté des activités humaines sur l'équilibre immanent de la planète, mais qu'en sera-t-il demain ? S'agissant de la décroissance démographique dans les pays riches, c'est un paradoxe. Elle a lieu chez ceux qui disposent des meilleures conditions pour élever des enfants, pourquoi ? Par peur de l'avenir disent certains. Vision elle aussi apocalyptique et tout aussi hypothétique. Pas faux mais insuffisant. On aurait peut-être avantage à réfléchir au comportement des jeunes générations non pas en référence au passé (avant c'était mieux...) mais en considération de la vision de leur monde. Ce monde est puissamment individualiste et court-termiste. Avoir un enfant est une contrainte altruiste et de longue durée. Et puis il y a l'évolution de la liberté féminine où beaucoup ne sont pas inspirées par la maternité dans un monde toujours dominé par les mâles.
La bonne question : on fait moins d'enfants ou on n'arrive pas a en avoir ? Certainement les deux...
Il serait peut être important de préciser que depuis 2020 l'association "Où est mon cycle" a révélé l'absence de cycle ou dérèglement important chez de nombreuses femmes vaccinées. Ces témoignages ont d’abord été censuré à plusieurs reprises pour être finalement reconnu comme effet secondaire "mineure"... Quand à ceux qui ne souhaite pas avoir d'enfants de ce monde, on les comprends. Depuis cette même période l'économie s'est effondrée, l'inflation ne cesse de grimpée, les acquis sociaux sont supprimés, les décès sur les brancards des hôpitaux augmentes, la faillite de la restauration et BTP est autour de 35% rien qu'en 2023 et pour couronner le tout on budgétise des uniformes à l’école quand dans certaines le chauffage ne fonctionne pas et ont dépense 5 milliards pour les JO... ce monde est devenu fou.
Hubert
L'épuisement des ressources ne dépend pas du nombre d'habitants mais de leur envie de garder ou d'acquérir les modes de vie des pays occidentaux : maisons de luxe plus grosses que nécessaires, voitures trop nombreuses et trop grosses, désir de voyage lointains et inutiles, surexploitation des mers, gaspillage de l'eau et de l'énergie. Chacun accuse l'autre, alors que l'on sait qu'il est impossible que la plupart des populations des pays pauvres (ou plus pauvres) ne peuvent pas accéder à un mode de vie comme dans les mays riches : il n'y a depuis longtemps pas assez de ressources sur le Terre pour cela. Rationnellement, il n'y a pas d'autre solution que la sobriété pour les habitants des pays riches et le renoncement à la richesse pour ceux des pays pauvres. Si c'est la nature qui le veut, cela se produira mais il y aura des guerres et des conséquences pires que celles que l'on veut éviter. L'idée de donner un coup (booster comme il dit) à la natalité en France montre seulement que le seul modèle que suivent les politiques est celui de la croissance infinie qui est psychologiquement et mathématiquement impossible. Il faut seulement suivre la pyramide des âges qui n'est plus une pyramide si les classes d'âge proches de la naissance deviennent moins nombreuses que les autres et surtout que les classes d'age élevées. Vous verrez donc que certains proposeront (et parfois exigeront) de tuer les vieux! Cela se serait en pure perte puisque les migrants constitueront un flot irrépressible qui compensera immédiatement les manques. Une autre preuve à titre d'exemple que le seul modèle suivi reste celui de la croissance, est le développement des l'automobile électrique, qui sous prétexte de lutter contre le CO2 va mettre à mal des milliers de km2 dans plusieurs pays: il s'agit de conserver à tout prix une surproduction d'automobiles qui fait tourner l'économie industrielle et on va de nouveau épuiser les ressources pour cela. Cela va être comme le bolero de Ravel et finir dans un désaccord explosif ; on n'est pas loin de la fin du monde.
L'idée serait de laisser les populations mondiales décroître et de les remplacer par des populations subsahariennes ? Il n'y a pas si longtemps, on qualifiait cela de théorie complotiste d'extrême-droite. C'est idiot, puisque le nombre total d'habitants ne diminuerait pas mais serait renouvelé par l'immigration au fur et à mesure, phénomène que l'on observe déjà en Europe de l'Ouest. On laisse les populations locales travailler et mourir sans perdre de temps à fonder des familles puisqu'on peut les importer directement, on peut parler froidement de sous-traitance de la natalité. Pas de baisse des émissions donc, voir une augmentation puisque le but de tout ceci est de favoriser l'éternelle croissance. Et en prime, une perte culturelle et anthropologique irréparable. Charmant projet : tout le monde y perd, sauf une minuscule poignée.
Bonjour
L'addition des estimations de populations par les instituts nationaux de statistiques ne donnent que 7,9 milliards d'hbitants. La projection donnée par l'ONU est largement surestimée. Par exemple, pour l'Ethiopie, l'ONU donnait une projection de 126,527 millions d'habitants au 1/7/2023 mais l'institut natinoal de statistique de l'Ethiopie (bien mieux placée que l'ONU pour mesurer sa propre population) n'en donne qu'un peu plus de 105 millions.
Selon l'oNU elle-même, la population mondiale n'augmente plus que de 60 millions d'habitants par an.
Il est par ailleurs très regrettable que l'étude du Lancet ne semble pas préciser que les indices de fécondité ont beaucoup baissé dans les pays où les injections censées lutter contre le coronavirus ont été nombreuses, ce qui est en conformité avec les nombreuses femmes ayant subi ces injections et ayant fait état de la disparition prolongée, voire définitive, de leurs règles.
De manière générale, il va de soi qu'un indice de fécondité inférieur au seuil de remplacement de la population mène à la disparition de l'humanité. Un indice conjoncturel de 1,4 enfant par femme, par exemple, implique la diminution des naissances d'un tiers à chaque génération, donc une diminution de plus de 80% en 4 générations car (2/3)⁴=0,1975, donc une diminution de la population de plus de 80% environ 70 ans plus tard dans l'hypothèse d'une moyenne de vie de 70 ans.
Si rien n'est fait pour stopper cette baisse de la fécondité, c'est bien vers la fin de l'humanité qu'on se dirige. Outre l'interdiction de l'avortement et de la contraception qui sont gravement égoistes et donc gravement immoraux, il faut promouvoir la générosité à donner la vie.
La pollution, quant à elle, n'est certainement pas aussi dramatique que certains le disent puisque l'espérance de vie à la naissance est au plus haut depuis au moins deux milénaires. Il est donc tout à fait faux et sans aucun fondement scientifique que la terre soit surpeuplée.
La diminution de la fécondité n'y serait pas étrangères.
Qu'en est il des effets secondaires suivants?
1- des rayonnements des antennes 4G et 5G près des bâtiments
2- des rayonnements de nos téléphones que nous portons avec nous et sur nous trop longtemps?
3- l'augmenter notre temps de présence devant les écrans, l'irruption et l'intrusion de l'internet modifie nos comportements, la fécondité est en cours de changement aussi en raison du changement des comportement sexuels avec des partenaires virtuels qui abolissent les tabous, donc les limites...
4- la diminution progressive du temps de sommeil qui devrait être récupérateur et ne l'est plus assez
5- la réduction du temps pour des repas " normaux" basés une alimentation de qualité , non transformée,
6- la nourriture industrielle et le phénomène fast-food (en tout genre) est en lien avec la fatigue ( pas uniquement digestive), l'obésité grandissante s'accélère auprès des plus jeunes
7- Qu'en dit l'intelligence artificielle, puisque celle des humains montre bien des limitations?