L’obésité sera-t-elle une pandémie mondiale ? C’est ce que laissent craindre les résultats d’une étude présentée lors Congrès Européen de l’Obésité de Vienne le 23 mai 2018.
Les projections diffèrent selon les pays. Sans grande surprise, aux Etats-Unis, c’est plus de la moitié des citoyens qui pourraient être touchés par l’obésité en 2045 si rien n’est fait. A titre de comparaison, les Américains obèses représentaient 39% de la population du pays en 2017.
Il est donc urgent de réagir. Cependant, la solution à cette épidémie globale passe d’abord par des acteurs locaux, à l’échelle de chaque nation, voire de chaque ville pour changer nos habitudes alimentaires. « Tous les pays sont différents, d’un point de vue génétique, social et environnemental ; il n’y a pas de solution unique. Chaque pays doit trouver la stratégie qui lui convient le mieux. » explique Alan Moses qui a participé à l’étude.
Le modèle de projection utilisé par les chercheurs suggère que pour stabiliser le taux de diabète à 10%, le taux d’obésité mondial doit baisser d’un quart d’ici 2045 pour atteindre « seulement » 10%. C’est pas gagné.
En France, on nous rappelle de ne pas manger trop gras, ni trop sucré dès qu’on essaie de nous vendre un yaourt. Et les étiquettes colorées nutri-score ont fait leur apparition sur nos emballages Est-ce que ce sera suffisant ? Pas sûr.
Crédit image : Getty Images
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