Le calvaire

Le calvaire des Z pour décrocher un emploi

© Toma Mirocsnichenko

Des candidatures envoyées par centaines ou par milliers, un silence radio de la part des entreprises, des processus de recrutement interminables : bienvenue dans la réalité d'un jeune en recherche d’emploi.

Augusta, diplômée en communication, marketing et événementiel, n'avait pas imaginé le parcours qui l'attendait. À l'issue de son premier CDD, elle s'envole trois mois pour l'Asie, un projet qu'elle mûrissait depuis longtemps. De retour en France en septembre 2024, elle se lance activement dans la recherche d'emploi. Cinq mois, un millier de candidatures, dix entretiens et des centaines de mails de refus automatiques plus tard, sa situation professionnelle est toujours au point mort. Le motif invoqué ? Un « manque d’expérience », malgré quatre ans de stages, d'alternances et un CDD au compteur à seulement 24 ans. Même constat pour Mathieu, diplômé d’architecture d’intérieur et de design : « Dans mon domaine, il est demandé au moins cinq à dix ans d’expérience. Ce n’est pas du tout adapté aux jeunes diplômés. »

Ce manque d'opportunité pour les juniors semble n'épargner aucun domaine, y compris ceux qui faisaient figure d'eldorado. Curtis, développeur de 37 ans, observe une tendance inquiétante dans l'informatique. « Ça devient de plus en plus compliqué pour les jeunes de trouver ne serait-ce qu'une alternance. Ma boite n'embauche quasiment plus de juniors. Le boulot qu'on leur donnait, afin qu'ils puissent monter en compétence, est confié à des collaborateurs à l'étranger pour réduire les coûts », déplore-t-il. Le recours aux IA ne fait qu'aggraver la situation : « Même si elles ne peuvent pas remplacer le développeur, elles sont utilisées en appui des seniors, à la place des débutants » .

L’épreuve du feu

Face au ghosting ou au jeunisme des entreprises, les Z sont poussés à en faire toujours plus. Mélina, 21 ans, diplômée en communication, à la recherche d'un travail dans l'événementiel depuis novembre 2024, ne lésine pas sur les moyens. Elle a conçu un CV vidéo, une lettre de motivation sous forme de récit, et même un CD physique, envoyé à vingt-cinq entreprises culturelles. « J'ai imaginé le design, créé la pochette, choisi les meilleurs prestataires. Cela m'a pris beaucoup de temps de réflexion, de conception, d'envoi, et ça représente un coût financier », explique-t-elle. Résultat ? Quatre réponses, mais aucune affirmative. « C’est encourageant, mais toujours pas positif. »

Le FOMO de l’emploi

Devant la rareté des opportunités, certains développent un véritable FOMO (Fear Of Missing Out). Mélina n'y échappe pas : « Je passe environ 5 h par jour à faire des recherches, même le dimanche, pour n'en rater aucune. C'est devenu machinal d'ouvrir LinkedIn ou Indeed sur mon téléphone ». Augusta ne s'accorde pas non plus de répit. « Je me fixe un quota de vingt ou trente candidatures par jour, y compris le week-end. Quand je m'autorise une pause, j'ai toujours peur de passer à côté d'une offre », confie-t-elle.

Une offre inférieure à la demande

Selon une étude iCIMS Insights (juillet 2024), le nombre d’offres d’emploi en Europe et au Royaume-Uni a diminué de 11% entre janvier 2023 et juin 2024, tandis que les candidatures ont augmenté de 19 %. Et la France affiche un taux de chômage supérieur à la moyenne de l’UE (8 % contre 6 % en 2023 selon l'Insee), avec une surreprésentation des jeunes parmi les demandeurs d'emploi (67 % ont entre 18 et 25 ans, 85 % moins de 35 ans). Dans la communication, Augusta se heurte à cette hyperconcurrence : « J'ai eu le malheur de souscrire à LinkedIn premium un jour, et j’ai vu une offre atteindre 1 000 candidatures en deux jours. »

Sur les métiers de l’informatique, Curtis raconte : « Le Covid a entraîné une vague de reconversions dans le domaine. Des centres de formation financés par le conseil régional ont vu le jour, promettant de former des développeurs en trois mois, ou avec de simples bootcamps. Face à cet afflux de candidats, la demande n'a pas augmenté. Aujourd’hui, on compte 12 développeurs pour 8 postes disponibles, contre 2 pour 8 avant la pandémie. Il y a peu, les développeurs étaient constamment démarchés sur LinkedIn. C'est révolu, les recruteurs ne prennent plus que des seniors, et les profils formés à la va-vite n'ont aucune chance. » La situation est telle qu'il déconseille à quiconque en poste de démissionner, sauf cas de force majeure.

Les jobs étudiants hors de portée

Les emplois les plus précaires, jobs étudiants, alternances et stages, deviennent eux aussi difficiles d'accès. Sabrina, 19 ans, souhaite gagner en expérience et se faire un peu d'argent en parallèle de ses études en LLCER anglais. Depuis cinq mois, elle bataille pour décrocher un simple job étudiant dans la vente et la grande distribution en Isère. Sa crainte ? Que cette recherche infructueuse ne la pénalise plus tard. « N'avoir aucune expérience professionnelle pourrait me causer du tort. » Son cas n'est pas isolé. « Peu de personnes de ma promo parviennent à trouver un job étudiant », remarque-t-elle.

Et la situation ne semble pas prête de se décanter. Avec l'instabilité politique et économique engendrée par la dissolution de l’Assemblée nationale française le 9 juin 2024 et l'élection de Donald Trump le 5 novembre 2024, les entreprises seraient plus réticentes encore à embaucher. Selon le baromètre de l’APEC (Association pour l'emploi des cadres), seules 58 % d’entre elles estimaient avoir une visibilité à trois mois sur leur activité en décembre 2024, une baisse de 7 points en un an.

La nouvelle barrière algorithmique

Face à la masse de candidatures qu'ils reçoivent, les recruteurs délèguent de plus en plus leur présélection à l'IA, au détriment des candidats. Selon une étude d'Hellowork, 79 % d'entre eux ont mobilisé la technologie en 2024, contre 38,5% en 2023. Mathieu fait les frais de cette automatisation croissante : « Comme je sors d'école créative, j'ai conçu un CV créatif, qui apparemment n'est pas lu par le logiciel ATS (Applicant Tracking Systems) utilisé par les entreprises. L’APEC m’a conseillé un CV format Word classique. »

Un rapport de force dont (ab)usent les entreprises

Ce recrutement automatisé est mal vécu. Augusta critique « le manque d’humanité et de personnalisation » des réponses automatiques. « On exige des postulants une transparence totale. On leur demande à combien d'entreprises ils ont postulé, à quel niveau du processus ils en sont, de quel type d'entreprise il s'agit etc. Les entreprises, elles, ne sont pas honnêtes et ne nous disent jamais pourquoi on n’a pas été retenus, ce qu'on pourrait améliorer ». Mathieu regrette également la disparition de tout contact humain : « Les entreprises refusent les CV en main propre et nous renvoient vers leur site internet. Résultat, on devient juste un nom sur une page dématérialisée, alors qu'on a une personnalité, une façon de se présenter qui peut faire la différence. »

Profitant de la profusion de candidats, les entreprises augmentent toujours plus leurs exigences. « Il est attendu qu'on maîtrise cinq métiers différents pour un seul poste », me confirme Mélina. Les processus de recrutement sont aussi allongés. Augusta raconte : « Pour une offre, j’ai passé sept entretiens étalés sur trois mois. J'ai réalisé une étude de cas, rencontré le PDG et la DRH, pour un poste sans responsabilité dans une entreprise d'à peine 1 500 salariés. À la fin, on était encore trois candidats en lice. J'ai eu une grosse lueur d'espoir et finalement je n'ai pas été prise. »

Le grand désenchantement

Aucun n'était préparé à ce parcours semé d'embûches. « Autrement, j'aurais repoussé mon voyage pour ne plus être junior », reconnaît Augusta. Les écoles endossent selon elle une certaine responsabilité : « Elles ne nous préviennent pas. Elles devraient nous former différemment, en intégrant des compétences comme l'IA, pour que l'on puisse se démarquer ». Pour Mathieu, qui regrette d'avoir payé une école privée coûteuse, le problème se situe en amont : « Dans le secondaire, on dévalorise les filières professionnelles et on nous oriente vers des filières générales. Pourtant, mes amis en bac pro, qui ont acquis un savoir-faire, sont ceux qui s’en sortent le mieux. »

Face à cette déconvenue, certains jeunes envisagent des reconversions, quitte à se détourner de leur passion. Mathieu a opté pour une voie plus sûre : « Je commençais à perdre espoir dans l’architecture d’intérieur. J'ai entrepris des démarches pour devenir agent de sûreté aéroportuaire. Ce n’est pas une passion, mais c’est plus stable. ».

La période post-covid où les jeunes semblaient vouloir profiter de leur liberté retrouvée, se consacrer à leurs passions, voyager, semble avoir évolué vers la recherche d'une stabilité[1]professionnelle. Jusqu’à certaines limites. Mathieu le confirme : « Je n'ai pas envie de travailler longtemps en tant que caissier, serveur ou plongeur, parce que ce n'est pas ce que je veux faire. J'ai la chance d'avoir une famille qui me soutient financièrement, et qui me permet de consacrer du temps à ma recherche d'emploi. »

L’appel de l’étranger

Face à l’impasse française, certains plaquent tout pour l'étranger ou y songent. Curtis témoigne : « Les salaires dans l'informatique sont devenus moins attractifs en France, ce qui est compréhensible. ». Désormais les perspectives se situent ailleurs : « Il y a plus de possibilités dans d'autres pays francophones, comme la Belgique ou des pays d'Afrique. Beaucoup de collègues songent à rentrer dans leur pays d'origine, au Cameroun, au Congo, où les salaires ont augmenté et où le marché n'est pas saturé, pour y monter leur propre business. Ils ont identifié un besoin sur place et veulent le combler. D'autant que les gouvernements de ces pays ont dégagé des fonds pour soutenir les initiatives visant à digitaliser des services. »

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commentaires

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  1. Avatar Anonyme dit :

    D'après ce constat, que pouvons nous faire en tant que jeunes, diplômés et expérimentés pour s'en sortir ?

  2. Avatar Anonyme dit :

    Quand ils auront fini de se prendre pour des dieux à vouloir des salaires de ministres alors qu'ils ne comprennent rien, peut-être qu'on les embauchera.

  3. Avatar Anonyme dit :

    @ l'anonyme de 16h53. Il y a évidemment de jeunes cons qui se prennent pour des stars, mais évacuer le problème de la sorte n'est pas très juste, et je ne parle même pas de compréhension, voire, soyons fous, d'un peu d'empathie. Le savoir-vivre ne coûte rien et améliore l'existence de chacun. Je trouve irrespectueux et grossier de ne pas répondre à des candidatures, a fortiori après plusieurs échanges écrits et téléphoniques, voire que des entreprises organisent des recrutements avec 5,6,7 entretiens successifs (RH, N+1, N+, DG, collègues potentiels, études de cas...) et finissent par ne pas répondre, ou une réponse laconique.

  4. Avatar Anonyme dit :

    Beaucoup d'écoles privées offrent des formations qui sont chères et peu efficaces car elles n'ont pas intérêt à être exigeantes et sélectives. Une de mes amies m'a ainsi expliqué qu'après avoir payé 10 000 € pour une inscription dans une école privée d'informatique, trois de ses cours ont été supprimés car les profs avaient démissionné et n'ont pas été remplacés. Comme le dit un des interviewés il vaut souvent mieux suivre une filière publique avec un programme sérieux, des enseignants expérimentés et des diplômes qui ont une valeur reconnue.

  5. Avatar Anonyme dit :

    ...Et quand nos grandes têtes blondes en situation de handicap veulent entreprendre un parcours en études supérieures,je vous laisse imaginer la suite,dont personne ne parle dans cet article!!!!.L'accueil en formation n'est pas un problème mais la recherche d'un stage en entreprise pour valider celle ci est devenue pour eux, encore 2 fois plus incertaine qu'il y a 5 ans en arrière.J'en parle en connaissance de cause!!! Alors il est temps de faire évoluer les parcours, puisque notre société a décidé grâce à certains anciens étudiants sans expérience après leur diplôme en poche de se désengager de leurs successeurs qui pourraient être à leurs tours avec le temps et leur expérience de futurs collaborateurs!!!Aujourd'hui si tu t'appelles pas IA, t'es pas loin d'être un Hibernatus des temps modernes!!!

  6. Avatar Anonyme dit :

    Si les promoteurs immoibiliers, les propriétaires de logements, les constructeurs automobiles... étaient moins gourmands pour gaver leurs actionnaires (des vieux), peut-être les jeunes n'auraient-ils pas besoin de demander des "salaires de ministres"...

  7. Avatar Anonyme dit :

    Je suis assez d'accord avec ce commentaire, j'ai une entreprise et les prétentions salariales demandées bloquent dès le début. Malgré un apprentissage, connaitre son métier parfaitement demande encore quelques années.
    Il y a 20 ans on acceptait au début ce que l'on nous donnait.. Cela permettait de monter rapidement.

  8. Avatar Gen_X dit :

    Quelle est la nouveauté pour les Z ? Les Y sont passés par là si ça peut les rassurer !
    La France a toujours méprisé sa jeunesse, c'est un pays de vieux, ils ont le pouvoir, l'argent et le poids électoral ! A vous de vous battre et de faire votre place ! Si on vous la donne pas, alors prenez-la !

  9. Avatar Anonyme dit :

    dude j'ai demandé un salaire au SMIC à bac+5 on m'a dit d'aller me faire bip car j'ai pas d'expérience. Parle pas quand tu ne sais pas honnêtement.

  10. Avatar Gérard Couvert dit :

    Tout y est ! En premier, quelle est la richesse produite par les deux personnes citées ? Aucune en vérité ce sont des fonction semi-inutile dans un monde de plus en plus en retour vers la réalité et non vers une société de l'illusion. Ensuite il y a l'environnement mental anglo-saxon, le manque d'imagination, de culture ancrée ces jeunes gens ont été abusés et en fait sont des sorte de zombies. Enfin, il y a une génération peu sensible aux valeurs du travail, ou du moins qui en donne l'impression.

  11. Avatar Anonyme dit :

    Marketing....décoration d'intérieur, codeurs juniors.... tous sortis d'écoles à achat de diplômes... je crois que la sélection est naturelle non ?

  12. Avatar Anonyme dit :

    Peut-être que si certaines entreprises arrêtaient de vouloir des employés surqualifiés, sous-payés et corvéables à merci, elles trouveraient plus facilement du monde. Exiger 10 ans d’expérience pour un stage payé en tickets resto, ce n’est pas exactement une offre alléchante. Quant à se prendre pour des dieux, demander un salaire qui permet juste de payer son loyer, ce n’est pas de la prétention, c’est de la survie. Mais bon, continuez à râler, pendant ce temps, les autres avancent.

  13. Avatar Anonyme dit :

    J'ai vécu la même chose lorsque j'ai cherché un boulot il y a 25 ans de cela... C'est pour dire que ce n'est pas nouveau. Il n'y a pas d'abus de la part des entreprises. Elles ont toujours agi ainsi. Arrêtez donc de raconter que cette génération est plus malheureuse que nous... Moins solide, peut-être, mais plus malheureuse, sûrement pas...

  14. Avatar Anonyme dit :

    Les entreprises ne veulent pas de jeunes sans expériences mais espèrent qu'ils deviennent expérimentées par magie ?
    Les deux cotés ont leur raison mais cette situation n'est bénéfique pour aucun sur le long terme ...

    Les jeunes partiront ailleurs, auront des problèmes pour obtenir de l’expérience et se développer.
    Les entreprises chercheront des personnes ayant de l’expérience mais n'auront personnes à embaucher puisqu'ils auront appris à travailler et vivre sans eux.

  15. Avatar Anonyme dit :

    Des dieux vivants, tous bacheliers, des diplômes au rabais sans vraie connection avec le monde du travail, une haute opinion d'eux mêmes, méprisants envers les autres, et en face d'eux les réalités du marché de l'emploi !

  16. Avatar GABY dit :

    Je pense que les filières professionnelles ont un avenir, à tous les niveaux d'études,et ce n'est pas le choix préféré des étudiants.....

  17. Avatar Anonyme dit :

    Je crois que vous vous trompez, pas de salaire de ministre, le smic ou un peu plus avec Bac +5; de plus, des candidatures sans réponse, trop diplômé pour permettre d'obtenir une formation France travail et pas assez d'expérience dans le monde du travaiL. Sans compter les alternances qui au départ semblaient permettre à des jeunes d’être embauchés et non maintenant les entreprises ont compris que c'était des jeunes employés que l'on pouvait changer chaque année avec l'aide de l'état. La situation des jeunes diplômés est dramatique... Et personne ne s'en soucie.

    Que faire?

  18. Avatar Anonyme dit :

    Il serait interessant dans ce type d'article d'avoir le son de cloche de l'autre coté, c'est à dire les employeurs. Le système éducatif Français n'a aucune idée de comment fonctionne l'entreprise privée et quels sont ses besoins, et prépare très mal les jeunes au monde du travail et à comment s'y présenter.

  19. Avatar Robert Gil dit :

    a Anonyme, en réalité ce sont les ministres qui sont trop payés alors qu'ils n'y comprennent rien, mais en France tout marche par réseau, magouille et corruption. Le premier poste de depenses de l'etat c'est les aides et subventions aux entreprises privées, gaver les riches est devenu notre specialité, sur les dix plus grosses fortunes europeennes 6 sont des français et Arnault est la cinquiéme fortune mondiale... pendant ce temps la pauvreté progresse et la France devient un pays du tiers monde.

  20. Avatar Anonyme dit :

    Le dernier commentaire est manifestement l’œuvre d'un boomer en mal d'existence et au cerveau bien rachitique.

  21. Avatar Anonyme dit :

    je suis millénnial et le constat est le même... beaucoup de secteurs bouchés, beaucoup de candidatures pour très peu de réponses même négatives... même pour des postes en interne de ton entreprise ont te ghost...
    Des propositions de poste "d'agent d'entretien" pour des gens BAC+5 super... on se retrouve tous au SMIC peut importe les études généralistes effectuées... le monde du travail et du recrutement est désolant même avec 10ans d'expériences.
    Courage les Z.

  22. Avatar Laurent ROUZEAU dit :

    Les jeunes, les recruteurs, les diplômés, les entreprises. Bel exemple d'une généralisation à outrance, typiquement tertiaire dans son acception. Les PME sont des pépites qui n'utilisent pas toutes de sites internet de recrutement. Le marché du travail de la filière communication est saturé, du coup c'est trop dur de trouver un emploi ? Bienvenue dans une réalité commune à bien des métiers de production des secteurs primaires et secondaires.
    Votre article laisse penser que les candidats font tout bien et les entreprises sont trop méchantes. La réalité est un peu plus complexe. I y a des opportunités mais rien n'est évident pour personne. Après tout dépend des prétentions personnelles car nombreuses entreprises de plus petite taille sont de futurs employeurs intéressants.
    Seulement 45 % des jeunes sont étudiants et les titulaires d'un master encore bien moins. En s'intéressant aux secteurs de production il y a de nombreuses opportunités à saisir, sans forcément un changement aussi caricatural que votre exemple mais en alliant l'ensemble de ses connaissances.

  23. Avatar philippe Laferrière dit :

    Le manque de discernement des candidats à l'égard des prétentions salariales, voir la surestimation des capacités ne permet pas aux recruteurs de négliger l’usage de la politesse, de fournir des explications et au moins de répondre aux candidatures.
    Je vis à 60 ans ce problème depuis quelques années, malgré un cv important : absence de réponses des entreprises qui génère à la longue une frustration quelque fois difficile à accepté.

    Salutations

  24. Avatar Tom dit :

    "Un millier de candidatures, dix entretiens et des centaines de mails de refus automatiques plus tard, sa situation professionnelle est toujours au point mort", contrairement à ce que laisse supposer cet article, cela n'est absolument pas réservé aux jeunes !
    De plus les exemples pris sont des métiers rendus "sexy" principalement par les écoles qui y forment (+ de pub pour des formations privées au webdesign ou au marketing qu'à la plomberie) alors que le tassement des besoin était plus que prévisible...

  25. Avatar Anonyme dit :

    Et si on commençait par les orienter vers des filières offrant de réels débouchés au lieu de leur vendre un rêve qui se transforme en cauchemar ? Par exemple les filières techniques qui nécessitent un réel savoir-faire.
    Les employeurs - et pas seulement eux - se posent des questions face à des personnes incapables de définir la branche qu'elles ont choisi ... ou se sont retrouvées un peu par hasard.
    Posez donc la question à quelqu'un faisant des études dans l'"événementiel .............

  26. Avatar Anonyme dit :

    Quand ils auront fini de se prendre pour des Dieux à vouloir des salaires de ministres, à vouloir être en haut de l'échelle sans apprendre à la monter au sein de l'entreprise, à savoir écrire correctement sans faute d'orthographe, que les écoles, universités arrêteront de leur monter le bourrichon en leur faisant croire qu'ils sont meilleurs que les personnes travaillant dans l'entreprise, et surtout quand ils auront compris que leur diplôme est loin d'être un sésame.....peut-être que....

  27. Avatar Anonyme dit :

    Se prendre pour des dieux ? Ma fille se voit offrir 30€ brut pour 9h/jour d'animation en centre de loisir.
    Ce n'est pas un salaire ! À peine une indemnité journalière.

  28. Avatar Anonyme dit :

    D'un côté il faut bien reconnaître que certains jeunes diplômés ont des ambitions un peu démesurées par rapport à leur niveau d'expérience !! D'un autre il faut aussi admettre que les entreprises ne sont pas toutes correctes avec les nouveaux postulants !! Et quand je lis que le recrutement se fait de plus en plus par internet je me dis que c'est loin d'être gagné !! Quant à l'école, ce n'est pas d'aujourd'hui qu'ils sont complètement déconnecté du monde professionnel privé !! Le problème commence déjà là, dire aux étudiants: vous devez demandez tel salaire etc alors que les profs n'ont jamais mis les pieds pour la plupart dans une boîte privée c'est déjà partir sur une mauvaise base !! La théorie c'est bien mais rien ne remplace la pratique ! Le chat qui se mord la queue, je leur souhaite bien du courage !!

  29. Avatar Joly dit :

    L'important n'est pas axé sur la prétention salariale mais sur la rareté de l'offre d'emploi par rapport au nombre de postulants. Le salaire doit être en adéquation avec le diplôme acquis, le poste proposé et son niveau de responsabilité et le prix que l'employeur doit mettre pour payer normalement. Le jeune, ou le chômeur (quel que soit son âge) ne doit pas ramper devant un employeur et se brader au niveau du marché de l'emploi. Cela d'autant plus que les entreprises connaissent un bon taux de croissance et de réussite et préférent allouer aux actionnaires des dividendes plutôt que de miser sur les richesses humaines. Il faut aussi arrêter les aides et exonérations aux entreprises et aider plutôt les demandeurs d'emploi à être formés, avoir des allocations décentes et des aides à la mobilité ou à la recherche, non pas d'un point de vue misérabiliste et stigmatisant mais plutôt positif et constructif.

  30. Avatar Thierry dit :

    L'expérience à l'étranger est une solution. Poursuivre ses études pour davantage se professionnaliser en est une autre. Enfin, monter sa propre entreprise, se mettre à son compte, en free-lance, sont aussi des possibilités. Dans les recherches d'emploi, certains utilisent des techniques qui ne fonctionnaient pas déjà, il y a 20 ans. envoyer des lettres à des entreprises avec toujours le même corps de lettre est voué à l'échec. Allez au contact, priorisez le relationnel (en apportant vous-même votre lettre), renseignez-vous sur l'entreprise, ses besoins, son évolution et procéder un courrier personnalisé à chacune. Courage et ténacité.

  31. Avatar Anonyme dit :

    Une Révolution ou laisser les vieux crever du covid

  32. Avatar Sarah dit :

    Heu, à titre personnel, avec un doctorat, un passé de chercheuse, 20 ans d'expérience en tant qu'autoentrepreneuse... cela va faire 30 ans que j'envoie des c.v.

    Et contrairement à ce que dit une personne en commentaire, j'accepte tout type de travail (ménage, garde d'enfants, cours particuliers...)

    Le minimum que je dois gagner par mois est 860 euros pour ne pas être au RSA.

    Le problème est donc à double sens : d'un côté des personnes qui ne trouvent pas leur place alors qu'elles pourraient faire de l'excellent travail.

    Et de l'autre, des entreprises qui embauchent sur de mauvais critères, sans prendre en compte le potentiel inventif, visionnaire.

    Tant pis pour elles ! Et tant pis pour nous ! Mais cela reste un grand gâchis.

  33. Avatar Anonyme dit :

    Ces offres recherchant le mouton à cinq pattes ne datent pas d'aujourd'hui. Il y a trente ans, on demandait également quelques années d'expérience pour les postes au dessus de BAC+2 dans le tertiaire. Les entreprises ne voulaient embaucher que des techniciens ou ingénieurs immédiatement opérationnels et rentables. Cela passait entre autres par la "maîtrise" d'outils de production informatiques, comme si la qualité à moyen terme d'un employé dépend d'une formation de deux-trois mois.

    Cela rappelle les banques qui veulent bien prêter, mais uniquement si le client est solvable à court-terme.

  34. Avatar Lolo dit :

    votre commentaire est inutile et non constructif. apparemment vous vous croyez plus intelligent qu'eux? vous faites peut-être parti de ces entreprises qui les prennent de haut? quand les les têtes pensantes seront toutes partis à l'étranger et qu'il n'y aura personne pour remplacer les retraités, il ne faudra pas venir pleurer. Et ne venez pas pleurer non plus si un jour votre poste est remplacer par l'IA. Quand les problèmes ne vous concernent pas vous vous en fichez, jusqu'au jour où on vous vire et vous trouvez cela honteux! comme les fonctionnaires américains ou époux/se d'immigrés qui se retrouvent virés ou expulsés grâce à leur vote! on les avait pourtant prévenus... arrêter de regarder votre nombril et intéressez vous à l'avenir de la France. Les problèmes sont exposés, clairement dans cet article, j'ai l'impression que c'est vous qui ne comprenez rien... ils ne sont peut-être pas parfaits mais l'êtes vous? ils sont là pour apprendre pas pour qu'on les dénigre et oblige à partir à l'étranger.

  35. Avatar Anonyme dit :

    Le commentaire du 17/03 à 16h53 est parfaitement lamentable. Vous n'avez pas l'air d'avoir lu l'article : la plupart des candidat·es ne sont même pas reçu·es en entretien, parce que les entreprises sont de plus en plus nombreuses à se soustraire au contrat social, et préfèrent embaucher des seniors qui revoient aussi leurs ambitions salariales à la baisse (j'en ai fait les frais récemment, même les employeurs du public ne respectent plus leurs propres grilles statutaires quand elles recrutent des contractuel·les, et utilisent des moyens de pression à la limite de la légalité pour faire baisser les prétentions salariales des candidat·es), faire appel à des free-lances précarisé·es voire carrément utilisent l'AI en soutien technique plutôt que de recruter des jeunes. Comment est-ce que quelqu'un de 25 ans peut avoir le moindre désir de trouver du sens dans le monde du travail quand on lui a imposé Parcoursup à 17 ans et qu'on lui dit 5-7 ans plus tard : "ben, en fait, tu vas être agent de sécu dans un aéroport parce que les PME françaises ont décidé qu'elles ne jouaient plus le jeu de vous recruter" ?
    Ce pays n'aime pas ses enfants, méprise sa jeunesse, arrêtons de nous voiler la face, et votre commentaire en est la médiocre illustration.

  36. Avatar Anonyme dit :

    Je lis dans l'article que c'est la faute de l'enseignement, pour enseigner encore aujourd'hui après avoir travaillé en entreprise, je pense que très souvent, il s'agit plus d'une volonté parentale de voir leurs enfants obtenir un Bac+5 même vide de compétences et de reconnaissance sur le marché du travail et à grand renfort de paiement de scolarités.
    Pour ce qui est de l'IA, il me semble que les jeunes savent très bien l'utiliser pour éviter de réfléchir et sans avoir la compétence d'expliquer ce qu'ils ont pu trouvé.
    J'interviens sur le supérieur BTS et le plus souvent, les jeunes étudiants n'ont rien envie de faire puisque de toute façon, on leur délivrera un diplôme. J'essaie pourtant de leur faire comprendre qu'au-delà des contenus, c'est une posture, une réflexion, un raisonnement, une curiosité à avoir, mais aussi une volonté de s'exprimer correctement à l'oral et à l'écrit.
    En conclusion, de faire des efforts pour se construire.

  37. Avatar YZ dit :

    Arrêter de choisir des métiers ou il n'y a pas de déboucher en demandant des gros salaires, le marketing digital n'a pas besoin de 50 personnes à 4k pour développer des instagram tous le monde peut le faire.

  38. Avatar Anonyme dit :

    Après avoir donné le bac, maintenant le BAC+5 commence à se brader...
    au final trop de personnes surdiplômés voulant un emploi pour les études. quels gachis

  39. Avatar Anonyme dit :

    Une réponse d'une bêtise affligeante. J'en ai vu passer un paquet des jeunes en stage dans le métier du développement informatique et des bons ! Mais qui se sont fait jeter à la fin de leur stage. Alors quand on ne sait pas on se tait. Il faudrait arrêter de s'abrutir devant BFM et sortir dans le vrai monde de temps en temps.

  40. Avatar Anonyme dit :

    C'est sur que les ministres méritent leur salaire.

  41. Avatar O Peccoux dit :

    Exact ! De surcroit le type de diplôme donné en exemple est clinique de la situation actuelle où de trop nombreux jeunes ont choisi une filière qui suit des études plus ou moins bidons qui ne justifient pas plusieurs années d'études dites supérieures; mais l’appellation de ces études est clinquante ; elles sont plus faciles d'accès que des études scientifiques ou technique. C'est le fourre tout dans lequel s'engagent ces jeunes qui croient à la sortie avoir un diplôme qui a du sens et de la valeur. On y apprend du vocabulaire, des concepts et des méthodes, un mois suffirait.... Études bidons, saturées d'étudiants pas au niveau pour en faire d'autres, il faut un caractère exceptionnel pour sortir du lot.
    Alors que l'artisanat cherche , mais le terre est basse... et l'intelligence au bout des mains ce n'est pas assez brillant pour cette génération du virtuel et de l'apparence.

  42. Avatar Laurence B dit :

    Merci pour votre article c'est triste pour nos enfants !
    notre fils Nicolas master 2 de communication & évènementiel idem Augusta toujours en recherche chaque matin, depuis des mois très rarement de retours de ses candidatures en plus c'est méprisant pour les jeunes.

  43. Avatar titar dit :

    J'ai eu à faire à cette génération certains sont de vrais salopards alcolo et n'hésitent pas à te marcher dessus, qu'ils aillent au diable

  44. Avatar Anonyme dit :

    Il y a ceux qui veulent des salaires de ministres, mais il y a aussi les patrons qui profitent des jeunes pour les prendre à l'essai et leur dire ensuite qu'il ne les embauche pas, car il manque un critère de sélection sur 5. À croire qu'eux à leur début savaient tout faire en trois semaines !!!!!

  45. Avatar Anonyme dit :

    Même en ayant plusieurs années d'expérience concrètes et une demande de salaire qui est faible, je me retrouve aujourd'hui en concurrence avec facilement 100 autres candidats sur chaque offre et je n'ai aucun retour des entreprises. Le nombre de recruteurs qui ghost en plein processus est en hausse. Il n'y aucun respect des candidats. C'est vraiment à donner envie de se mettre une balle dans la tête...

  46. Avatar Nono dit :

    Il y a 2 jours, un article traitait du manque de motivation de la génération Z et de l'ennui qu'ils rencontraient au travail. Ces aspects sont pris en compte par les entreprises. quand vous embauchez un jeune qui, au bout de quelques mois quitte l'entreprise sans préavis, il y a de quoi énerver quelques entrepreneurs.

  47. Avatar Anonyme dit :

    Ma fille a obtenu un master 2 en science politiques analyste défense anglais chinois avec un parcours international, elle a commencé sa recherche de travail dés le mois d'août 2024, elle postule même pour des stages elle a eu 3 entretiens dont 2 pour un stage les processus de recrutement qui ressemblent plus à des concours d'entrée plusieurs entretiens faire des synthèses et avec plus de 300 candidatures pour un stage. De nature positive cela devient difficile. Elle doit être à plus 200 CV envoyés ce jour, sachant qu'elle postule aussi à l étranger. Je souhaite à toute cette génération bon courage

  48. Avatar Anonyme dit :

    Que les jeunes prennent le temps d'écouter et d'apprendre !
    Toutes les entreprises recherchent des jeunes compétents !
    Appel aux jeunes : Allez dans les filières qui recrutent !

  49. Avatar MIMIB dit :

    Votre réponse est pleine de fiel....Vous n'êtes certainement pas diplômé, vous en avez bavé, alors il faut que les jeunes souffrent.
    Bon esprit!

  50. Avatar Mkeytail dit :

    Rien de nouveau sous le soleil. C'est comme ça depuis toujours.
    J'ai passé un an au chômage, il y a très longtemps (début des années 80), j'ai pris un job au SMIC pendant 1 an et puis peu à peu, j'ai pris de la maturité, fait ma route et finalement je m'en sort bien.
    Les pleurnicheries sur le taux de chômage étaient encore pire que maintenant mais je me suis plus intéressé à corriger mes failles et m'accrocher qu'à accuser la société.

  51. Avatar Anonyme dit :

    Je rebondis sur la réponse de Anonyme : c'est un peu abrupt mais c'est la réalité. Il y a un véritable gap que j'ai ressenti depuis quelques années entre la vision d'un jeune et la vision d'un employeur, plus senior. Même si nous devons nous adapter à cette nouvelle génération, recevoir des postulants qui veulent tout, à leurs conditions, sans avoir jamais rien prouvé, c'est compliqué... et quand on engage tout de même un profil, le naturel semble revenir au galop et vous vous retrouvez avec quelqu'un qui sait tout mieux que le gars avec 20 ans d'expérience, sans une volonté de s'adapter ou d'apprendre... que faire du coup ? J'ai recruté récemment une senior, en faisant fi de l'objectif initial, ie intégrer un/une jeune, lui laisser une voie royale pour devenir à terme manager, mettre en place son service, ... Et bien, au final, ce n'est que du bonheur : travail fait, département stable. Certes je n'aurai pas l'évolution telle que je l'imaginais mais au moins, il y a de la stabilité. La "vieille école" (à laquelle j'appartiens) a encore de beaux restes.

  52. Avatar Caroline dit :

    Il faut prendre le pbl dans l'autre sens : quels sont les métiers qui embauchent et ont des perspectives de développement, et se former dans ces disciplines-là en priorité. Si, si, on trouve des choses intéressantes et gratifiantes à faire. Et veiller à rester employable toute sa carrière. Parfois ça implique de se remettre en question et de se former tout en travaillant ! Comme je dis toujours : "il faut s'arracher".
    Et... il y a de très beaux métiers manuels...

  53. Avatar Anonyme dit :

    Bonjour,
    J'enseigne à la fac en tant que chargé de TP et je peux vous assurer qu'en 30 ans j'ai vu le niveau tellement baissé. De la 1ère année, niveau d'entrée catastrophique où on est là pour la bourse (ça sert à faire du social) et on arrive au master2 avec fautes d'orthographe à foison, ne pas savoir s'exprimer correctement, ne pas savoir s'adapter à son interlocuteur et en plus dans des filières où il n'y a pas d'emploi. Commençons par supprimer toutes ces filières qui ne servent qu'à maintenir les universités de bas de gamme où les diplômes sont donnés par les professeurs eux-mêmes et qui n'ont plus aucune valeur et où l'on n'apprend pas aux jeunes ce qu'est la réalité du travail. Les TD sont obligatoires (pour la bourse) mais on ne fait plus l'appel. Quelle hypocrisie de la part de tous ces profs qui savent exactement ce qui se passe et qui sont les 1er à faire des leçons de moral sur ces pauvres jeunes et ces méchantes entreprises. Remontons le niveau scolaire et l'entrée à la faculté et remettons les métiers manuels et l'apprentissage à l'honneur au lieu de faire des frustrés de Bac+5 inutiles.

  54. Avatar Anonyme dit :

    La période glorieuse du "quoi qu'il en coûte" qui a donné un faux-semblant de "croissance" ou du moins d'embellie post-pandémie est désormais révolue. L'heure est à la fermeture des vannes et beaucoup de jeunes rêvent encore des salaires de cette période enchantée qui aura duré 2 ans. Il faut arrêter de croire aux salaires que vous annoncent les écoles. Avec l'inflation, le coût des énergies, ... les entreprises ont vu leurs marges fondre comme neige au soleil. Pour trouver un emploi il faut du réalisme, de la patience et beaucoup de résilience. Bonne chance à tous !

  55. Avatar Alain dit :

    Bonjour, mais c'est la même chose pour les séniors. Mon épouse avec une expérience de 30 ans en tant que commercial a énormément de mal à retrouver du travail. Soit trop qualifiée, soit dans le mouton à 5 pâtes que demande le recruteur, il lui manquerait un petit qqch.

  56. Avatar Bikinikill dit :

    Il est là le problème en fait :
    Je cite Augusta : "Je me fixe un quota de vingt ou trente candidatures par jour, y compris le week-end".
    Il est impossible de faire 20 a 30 candidatures "travaillées", "réfléchies", "ciblé en fonction de l'entreprise", "personnalisée" par jour...On est censé cibler, personnaliser un minimum. Pas a envoyer sans réfléchir 30 candidatures par jour... Imaginez le RH qui voit sans cesse les mêmes lettres de motiv'. J'en envoyais au mieux 2 à trois par semaine.Lorsque j'étais au chômage pour x raisons, lorsque je postulais je me renseignais sur l'historique de la boite, sur leurs démarches... Bref. Courage pour la recherche de taf. On y est toutes et tous passés. Un conseil : ne jamais perdre espoir, y allez à l'ancienne en passant voir les recruteurs et surtout travaillez vos écrits. Personnalisez-les. Souvenez-vous que les personnes qui vous recrutent n'ont pas votre age. Adaptez-vous !

  57. Avatar Anonyme dit :

    Peut-être faudrait-il avoir un vrai métier ?
    Boulanger, pâtissier, Plombier, électricien, boucher, Maçon, ouvrier du bâtiment, plâtrier, plaquiste.
    Cordonnier, chauffeur routier, cuisinier, homme ou femme de ménage, mécanicien automobile, et j'en oublie plein d'autres…

  58. Avatar Anonyme dit :

    "Vous vous rendez compte, tout ces chômeurs qui cherchent du travail... ? Ce n'est pas vrai! de l'argent leur suffirais!" Dixit Colluche.
    Le nœud du problème c'est le partage et la réduction du différentiel de revenu entre ceux-elles du haut de la pyramide dont il serait indécent de dire le salaire et puis ceux-elles du fond à qui on demande de creuser.

  59. Avatar Anonyme dit :

    La Fonction publique recrute !

  60. Avatar Anonyme dit :

    On va tous se casser de France et ne plus présenter de candidatures à ces entreprises peu scrupuleuses , provoquant un effondrement du nombre de candidatures . On devrait également exiger le remboursement TOTALE du CICE versé depuis des années puisque que les entreprises ne créent pas suffisamment d'emplois , 280 000 euros de CICE versé pour 1 emploi crée , quel foutage de gueule !

  61. Avatar Anonyme dit :

    Les jeunes d'aujourd'hui veulent gagner de l'argent et très vite, ce qui est le reflet des réseaux sociaux (influenceuse, pseudo "star"..etc) bref CE N'EST PAS LA VRAI VIE ! La Vrai vie c'est de commencer avec un "petit" salaire, et d'évoluer en expériences, savoirs faire, savoirs être, compétences, acquis..voici les nouveaux vocabulaires qui font que le recruteurs vous prendra.
    Pour les métiers artistiques c'est encore plus difficile de pouvoir vivre de ses passions.
    Pour finir, les jeunes 2 devraient postuler sur des emplois pas forcément hyper bien payé, (un minimum tout de même) de quoi payer un loyer et vivre décemment, et ne pas espérer un emploi avec une paye de Ministre. Sinon... bin faut devenir Ministre, puis même dans ce secteur ils recrutent tout et n'importe qui apparemment...Après si ça peut vous consoler, chaque générations a ses difficultés, il y a eu aussi la crise financière de 2008, et là aussi c'était dur de trouver un job, faut juste s'accrocher, et un jour ça paiera ! Bon courage à vous.

  62. Avatar Sylvano dit :

    Si ça peut rassurer, c'est la même chose à l'autre extrémité.
    Bref, les boites veulent des trentenaires et quarantenaires, expérimentés, pas encore trop chers, qui sont à fond dans la course à la promotion (c'est bien normal), qui commencent à être tenus par des obligations personnelles liés à leur tranche d'âge (crédit immobilier, enfants, etc). Bref, une M.O. parfaite, à moitié captive, et hyper motivée pour accéder au level suivant.

  63. Avatar Ju dit :

    Je pense que toutes les générations ont connus leur lot de "malheur" dans ce domaine. Je fais parti de la génération Y, plusieurs diplômes, plusieurs expériences pro dont quelques années à l'armée et aujourd'hui je me retrouve avec un emploi à mi-temps payé 700 et quelques euros. Autant dire que la chute a été violente. Je pense que au jour d'aujourd'hui il est peut-être plus intéressant d'avoir sa propre entreprise ou bien de répondre aux annonces à l'étranger.

  64. Avatar Anonyme dit :

    j'ai confiance, chaque nouvelle génération ouvre un chemin que la précédente n'avait même pas imaginé. Et on fait tous avec son époque et ses difficultés. Pour sûr, la rupture avec le modèle actuel aura un parfum amer quand le boomerang reviendra. Car moins de jeunes dans le marché du travail + précarisation = moins de cotisations retraites = modèle social HS + développement de modèles parallèles, comme pour les crypto-monnaies, qui auraient pensé il y a 50 ans qu'une richesse pourrait émerger et déstabiliser le capitalisme conventionnel ?

  65. Avatar Anonyme dit :

    Il y a plein de postes à pourvoir dans l'Educ Nat...

  66. Avatar Pierre dit :

    Etant parti à la retraite depuis peu, on m'avait demandé de trouver mon remplaçant. La demande de poste a d'abord été faite en interne, mais le manque de candidat au bout d'un an, le RH est passé en externe. Il ne s'agissait plus de trouver mon remplaçant mais de former quelqu'un d'inexpérimenté mais d'assez technique de reprendre mon activité. A savoir que mon métier n'est pas enseigné dans les études supérieures et qu'il va encore se transformer dans les années à venir , avec ou sans IA. Faire des essais, écrire le rapport adapté à un auditoire pressé. Faire des présentations pour défendre la suite, la budgéter, pour réaliser les prochains essais et justifier son outillage sont autant de tâches récurrentes qui attendent la jeune recrue. Évidemment, le milieu est concurrentiel et c'est le moins cher et le plus rapide qui remporte en général la palme. Une autre vertu est de savoir travailler en groupe car personne n'a la science infuse et l'on ne recherche pas la vérité mais la réponse à un juste besoin, en tout cas pour l'instant.
    On voit que la description d'un tel poste ne convient à aucun jeune à moins d'avoir 3 ans d'expérience dans le domaine considéré. D'autre part, l'organisation ou la situation aura certainement bougé dans 3 ans.
    Le choix d'un candidat se porte donc sur son sérieux, sa ténacité, la curiosité, le partage avec les autres, la confrontation et la synthèse pour avancer à plusieurs pas à pas.
    L'épreuvre du CV:
    Synthétique , précis et sans faute(s). Ne pas négliger ses propres expériences ( scoutisme, voyages entre copains, stages, dépannage auto, machine à laver, radio, pc..., préciser ses lectures et ses auteurs favoris (il n'y a pas de mauvais auteurs...)
    Lettre de motivation: faites la faire par IA et précisez-le en ajoutant une touche perso à la fin.
    L'employeur: engoncé dans des procédures d'un autre âge, le monde des RH et des opérationnels n'ont pas le même timing en interne. Il aime bien réunir plusieurs collaborateurs pour mieux cerner le candidat, sachant que sa formation se fait sur 3 ans, sans budget interne.
    La législation: dans la dernière version de 2023, techniciens et ingénieurs ont été rassemblés dans une grille qui ne permet plus de comparer réellement les postes. Le nivellement, opéré vers le bas à cette occasion, permet à chacun de changer plus facilement dès son classement connu. Ce sont donc les avantages de la société qui font la différence: télétravail, cantine, CE, 13ieme à 15ième mois, prime de rentabilité, PER, PEG. L'assistance lors des déplacements est aussi un plus ( compte pro, billets de transport pris directement par la société, voiture de location, secrétariat associé jour et nuit...).
    Que le candidat soit X, Y ou Z, c'est toujours sa motivation qui prime puis l'envie de le croire. C'est en général le plongeon dans le grand bain qui l'attend derrière avec pleins de gens prêts à lui jeter une bouée, à condition qu'il la demande.

  67. Avatar Jules dit :

    Je rassure la Gen Z,
    Ca ne devient pas de mieux en mieux avec le temps,
    Designer graphiste de formation, 10 ans d'expérience dans de grands groupes Media en tant que chef de studio puis directeur artistique à 38k/an, bientôt 35 ans, un an au chômage, plus de 500 CV envoyé, toujours en galère, bientôt obligé de signer au RSA.

  68. Avatar Viroulette dit :

    Il faudrait tout simplement qu'un diplôme apporte la transparence sur une garantie de vraies compétences en terme de savoir, savoir-faire et savoir-être. A l'heure actuelle entre les "compensations" les "dispenses" "équivalences" "validations" et autres travaux de groupes c'est la loterie

  69. Avatar Anonyme dit :

    sur la base du commentaire au début, de anonyme 17 mars 2025 à 16 h 53 min

    Ces jeunes présentent patissent peut-être d'un décalage de leurs croyances versus la réalité des entreprises, mais qui leur a expliqué. Pas l'éducation nationale qui prône bienveillance et pas de vague du ventre mou, pas forcément leurs propres parents accaparés à survivre dans la nouvelle jungle de la mondialisation exacerbée d'hyperprofits rapides, colorée de réalités virtuelles et sottes par les réseaux sociaux, que dire de nos entreprises, et de nos dirigeants Français vissés sur leurs profits court terme à force de stress à ne pas tout perdre par leur solitude ehontée au-delà d'un politique qui nous serine de ses sois disant politiques aidantes. Où sont les vrais patrons, visionnaires, courageux, impliqués, mieux motivés à organiser leur entreprise à créer de la valeur plutôt qu'à siphonner de la subvention publique. Navré, Fils de patron, j'ai vu mes parents sans formation scolaire brillamment réussir à développer leurs petites entreprises à la force du poignet, de vrais patrons, 80 heures/semaine, eh oui, tellement pionniers dans le 35h hebdo qu'il le faisent plus de 2 fois, ceux qui investissent leurs billes dans l'affaire, pas ces seigneurs nommés dirigeants tout cuits de grands groupes sans n'y avoir investi une bille, bref, de vrais patrons, quoi, notre jeunesse actuelle subit de plein fouet ce charrie vari de contradictions, et personne pour leur mettre les points sur les "I". Entreprises, électeurs, soutenons par nos prochains votes, de vrais visionnaires du Pays, stoppons et si aucun candidat ne présente de programme de redressement économique, alors votons blanc peut-être mais cessons de donner nos voies à ces inconsistants qui ont fait décliner le pays depuis plusieurs décennies.

  70. Avatar marc dit :

    à anonyme de 13h48, je suis cuisinier professionnel, serveur de restaurant professionnel, j'ai 61 ans et on me propose le smic.... est-ce cohérent avec la crise de recrutement dans ces métiers ?????

  71. Avatar partouche dit :

    je vous parle même des seniors qui se retrouvent au chômage et difficilement reclassable sur le marché du travail.
    Le marché du travail est très compliquer en ce moment aussi pour les juniors que les séniors.
    Les employeurs ne veulent pas embauchés des seniors car ils représentent une masse salariale pas comme les juniors qui débarquent sur le marché du travail.
    Les seniors ne sont pas rémunérés comme les juniors qui eux se font exploités au début.

  72. Avatar Anonyme dit :

    Hélas, je suis d'une génération qui a bien connu cela au début des années 2000, malgré les diplômes (doctorat de Physique et diplôme d'ingénieur) qui ne m'ont pas empêché de faire en tout et pour tout 1 an et demi de chômage (ponctué de missions d'intérim avec des boulots de manard qui forgent le caractère et que je ne regrette pas une seule seconde), avec exactement les mêmes galères : des dizaines et des dizaines de lettres et de mails, quasiment jamais aucune réponse, et quand il y avait miraculeusement un entretien, nous étions 60 sur le poste. Ça va se décanter à un moment donné, le marché du travail est extrêmement cyclique. Il y a 2 ans ça tournait à plein régime dans mon domaine (le semiconducteur), et là actuellement c'est la merde totale avec un paquet de gel des embauches. Il faut que cette génération apprennent quelque chose qui a tendance à disparaître dans nos sociétés du tout et tout de suite : la patience. Et je sais, c'est pas facile...

  73. Avatar Anonyme dit :

    C'était déjà le problème en 2009 quand je suis sortis d'une école de commerce prestigieuse... Mais c 'est bien il à juste fallut attendre 16 ans pour que les gens commencent à s'en rendre compte...

  74. Avatar Anonyme dit :

    Cela dépends uniquement des secteurs. Les jeunes veulent tous faire la même chose (commerce / communication / informatique) car beaucoup plus confortable et moins contraignant. Dans les secteurs primaire et secondaire comme l'agriculture ou l'industrie les salaires sont conséquents et les entreprises ont énormément de mal a trouver des candidats. Mais ils n'y a pas de télétravail, les horaires sont moins flexibles, le travail est plus difficile. Pourtant la création de valeur est bien plus importante.

  75. Avatar Anonyme dit :

    Rien de nouveau sous le soleil en France. j'ai un BAC+5 obtenu dans les années 90 et le discours des recruteurs étaient le même qu'aujourd'hui: "cherche jeune diplômé avec 10 ans d'expérience professionnelle"... Résultat ceux qui s'en sont sortis avaient soit du réseau pour être embauchés soient quittaient la France car dans beaucoup de pays européens ou ailleurs les entreprises aiment les jeunes. Aujourd'hui à plus de 40 ans dans une entreprise vous êtes vieux et je ne parle pas de ceux qui se sont faits virés à plus de 50 ans; trouver du travail est impossible. La solution est d'aller dans une branche qui recrute. le Bac + 5 on s'en fou: les branches où il y a de l'humain recrutent (l'hôpital, l'enseignement ....) et les métiers techniques: les Bac Pro trouvent tous du travail à la sortie de leurs études.

  76. Avatar Jean dit :

    Le problème c'est que beaucoup d'écoles privées acceptent n'importe quel étudiant à condition qu'il soit d'accord pour payer, sans sélection sur leurs capacités, en leur faisant miroiter des métiers attractifs dans le design, la communication etc, alors que ces domaines sont bouchés. Ces étudiants sont nombreux à payer des formations "miroir aux alouettes" et se font arnaquer par ces formations parfois bidon. Voir les révélations récentes sur un leader des l'enseignement supérieur privé.

    Les employeurs préfèrent des étudiants ayant étudié dans des formations sélectives plutôt que dans des formations où il suffit de payer pour avoir un pseudo diplôme.

  77. Avatar Röntgen dit :

    L'ENA, les Mines, Normale Sup, toutes ces filières où jamais un diplômé n'a fait de CV avant de se retrouver propulsé vers des ministères ou vers des boards prestigieux, là où sont concoctées les politiques de gestion du travail, et donc du recrutement, ces filières où le salaire de ministre ne se demande pas, il est acquis, où se prendre pour des dieux est un minimum, où le mépris et l'arrogance sont cultivés, c'est là qu'il faut frapper. Et non sur la volaille en cage où au sol qui revendique son mètre carré d'herbe drue.

  78. Avatar Anonyme dit :

    Mon petit témoignage qui ne vaut pas plus qu'un autre... "J'ai connu les cartes perforées" 🙂 Et j'ai dû faire 9 ou 10 boîtes importantes. Je ne compte pas les "boîtes à la con". Et j'ai croisé pas mal d'imb*c*les mais aussi des gens bien (peu, très peu). Si j'ai un conseil à donner aux "Z", c'est courrez, ne perdez pas de temps avec la futilité, ayez un objectif clair et écrit et le succès sera au rendez-vous, mais croyez-moi l'entreprise est une jungle, soyez des aventuriers et cherchez à devenir meilleur, mais sans oublier le côté humain, la motivation, ça ne se se "fake" pas. Mon père m'a toujours dit, bosse, soi attentif et ça marchera.. il avait raison. Enfin, parce qu'il faut bien que je le dise : ça me fatigue les gens qui se plaignent. Je pense qu'on est responsable de l'endroit et de la qualité de vie que l'on mène et on aura toujours des excuses à se trouver si on ne fait rien. Chaque jour peut être un nouveau départ ! C'est pas du vent, ces mots. L'honnêteté et la loyauté ça finit par payer. Merci mon vieux 🙂

  79. Avatar Anonyme dit :

    Bonsoir,
    en faisant un bilan, tout ce qui est signifié ci-dessus est vrai et c'est bien là le problème:
    - Les jeunes, qui ne sortent pas des grandes écoles (aux réseaux certains) ne sont pas assez bien formés par des écoles de seconde zone....qui font que seulement "croire" à travers des formations "bidons" en faisant leur beurre!
    - Il est vrai qu'il y a pas mal de réseaux et de pistons en France, dire le contraire serait un mensonge éhonté. (les anciens le savent très bien)
    - Une embauche en France coûte assez chère...donc les sociétés sont frileuses à tord ou à raison.
    - Il est vrai que les salaires d'embauches dans l’hexagone sont assez bas...mais les responsabilités que vous allez prendre seront faibles à t=0...il faudra être autorisés à "penser" et prendre votre mal en patience (ou partir)
    - Il est vrai que les jeunes diplômés sont plutôt audacieux dans leur revendication salariale, tout en exigeant un certain confort à implication limitée. Je ne sais pas si c'est mal ou bien! Mais par exemple de jeunes médecins , ne veulent plus pratiquer le mercredi et le samedi pour préserver une vie familiale....ceci est bien audible mais on fait et pratique la médecine pour les autres et non pour soi (ou alors forts de compétences intellectuelles réelles, il faut faire un autre métier au sacerdoce moins marqué)
    - Il est vrai que le CIR (Crédit Impôt Recherche) dont certaines sociétés internationales (CAC40) tirent partie avantageusement est une honte...mais elles font le chantage à l'emploie.....quand elles ne se font pas finalement racheter par des fonds de pensions Américains.
    - Les banques sont frileuses aussi et ne jouent pas leur rôle socio-économique (mis à part la BPI qui compense à moindre coût), ce qui ne facilite pas l’émergence de start-up (surtout les plus ambitieuses avec une prise de risque marquée...donc avec de gros gains potentiels à termes)
    - Il est vrai aussi que la France est devenu un pays d'héritage où l'ambition, la prise de risque, et si j'osais le "Panache" ne sont plus des qualités requises (vivons cachés, vivons heureux!)
    - Bref il est vrai que tout est fait en ce moment pour monter tout le monde contre tout le monde: les jeunes contre les vieux, les sous diplômés contre les sur-diplômes, les fonctionnaires contre les artisans etc....Bien évidemment qu'un SMIC à 61 ans est une honte!
    - j'en reviens à un commentaire d'un jeune (je pense): oui, malheureusement nous avons des politiques incompétents, incapables de donner des axes de développement factuels et ambitieux et sans aucune vision collective pour la nation à moyen et long termes. Mais ici nous avons les hommes (femmes) politiques que nous méritons et nous sommes tous responsables! Le vote blanc ne compte pas c'est donc un choix inutile.
    Il va donc falloir se serrer les coudes (et ne surtout pas se monter les uns contre les autres) car comme le dit la chanson : nous n'allons pas mourir de rire (en espérant être pessimiste au possible).
    Il faudra aussi garder son enthousiasme et son optimisme (surtout devant des recruteurs/euses qui ne demandent en fait qu'à être rassurés).

  80. Avatar Anonyme dit :

    Notre pays n'a jamais eu une politique libérale obligeant les diplomés à se démerder en créant leur propre emploi pour accumuler du capital et croître. Ils ont été formés à croire que l'emploi est la panacé. Dans cette période de crise issue d'une politique conservatrice tournée vers l'intérêt des actifss et retraités de la fonction publique au lieu du secteur privé, c'est la galère ! Fuyez ou préparez-vous à la résistance voire au combat

  81. Avatar Anonyme dit :

    parce que des actifs qui se servent des salaires sans aucun lien avec leur travail ça n'existe pas peut-être ?

  82. Avatar Anonyme dit :

    Il faut rechercher du coté des petites entreprises qui ont beaucoup beaucoup de mal à recruter. Pour réussir à recruter, on embauche tous les ans 5 stagiaires au printemps (nous sommes une entreprise de 50 salariés). En septembre, on recrute 2 ou 3 de ces stagiaires en alternance. Avec les alternants des années précédentes (cycle de formation de 2 à 3 ans), nous avons en permanence environ 5 alternants (10% des effectifs). En fin d'alternance, on propose souvent un CDI...

  83. Avatar Anonyme dit :

    Une difficulté supplémentaire pour les jeunes diplômés, la nouvelle discrimination par l'école, si vous n'avez pas fait les grandes écoles de commerces HEC (30 000 euros l'année), ou Science Po Paris... vous passez votre chemin. Sur les annonces d'emplois les entreprises et institutions gouvernementales ne se gênent pas d'indiquer leurs préférences. bien pratique pour une discrimination sociale

  84. Avatar Anonyme dit :

    Le "marché du travail" (rien que ce terme est une merde sans nom...) est une horreur absolue, on en sort pas indemne...
    Vive le Salaire à vie (et non le Revenu Universel) !

  85. Avatar Lucie dit :

    En fait IA ça veut dire gain de productivité. Et gain de productivité ça veut dire 25 , 50 ou 75% d'ETP en moins dans les entreprises.
    Gagner beaucoup d'argent c'est facile si vous êtes ... riche.
    Trouver un stage ou un job c'est facile si vous avez le réseau ... de parents riches.
    Le monde capitaliste et anti-social dans lequel vous voulez rentrer ne veut pas partager.
    Déjà à la maternelle les dés sont pipés...et les jeux sont faits pour beaucoup d'entre vous.
    Battez vous ... ne les laissez pas faire. Politisez vous.

  86. Avatar Anonyme dit :

    Avant il y avait des techniciens qui n'avaient pas le bac aujourd'hui ils ont tous le bac et voir plus et n'en savent pas autant que les techniciens qui sortaient d'écoles professionnelles.
    Aux jeunes d'aujourd'hui dès que l'on les reprend sur leur façon d'agir ils sont vexés.

  87. Avatar Biloute dit :

    Quelque soient les générations, il y a toujours un gros soucis en terme d'embauche en France. Les entreprises exigeant trop d'expérience, suivant les secteurs abusant de la forte demande pour ne pas payer au juste prix.

    Additionner à cela, les questions de la discrimination liée à l'origine. Voir tous ces gens qui ont volontairement changé de nom afin de plus "coller" à l'image de la boite, également tous ces gens qui décident de partir travailler à l'étranger (phénomène de plus en plus croissant ces dernières années).

    N'oublions pas non plus le problème pour les 50 et plus à trouver du travail, bien qu'ils aient des années d'expériences, ils est devenu très difficile pour eux également de trouver du travail.

    Economiquement : Depuis la Covid, la France traverse une énorme crise majeure, énormément de structures ferment leurs portes, additionné à la guerre Ukraine - Russie, la France ne cesse d'augmenter taxes en tous genres ... les PME ne suivent plus, certains grands groupes non plus fermeture de certaines enseignes.

    L'IA a fait son apparition également, plusieurs entreprises n'ont pas hésité à licencier des salariés au profit d'un systeme automatisé moins cher....

    Autrefois c'était le métier de footballeur qui faisait rêver, de nos jours soit la télé réalité ou devenir influenceur devient une norme.

    Coté Politique, il y a quelques années , un candidat de la gauche avait prédit cela, mais il s'était vite fait mettre de coté car les autres candidats jugeaient qu'il avait une vision trop "dramatique" de l'avenir de la France.
    A l'époque, ce candidat avait dit qu'il fallait réfléchir maintenant et prévoir des solutions....

  88. Avatar Le dernier des mohican dit :

    Pas étonnant de voir la société en arrivé là. Tout le monde rêve de bosser le cul posé sur une chaise à l'abri de la pluie de base, sauf que la réalité est tout autre. Suffit de regarder par la fenêtre. Aux parents qui s'en prennent aux gossent d'aujourd'hui, c'est nous qui les faisons les trous DUC. Malheureusement, on leurs souhaites tellement de bien avec des discours du genre" travaille bien à l'école tu sera tranquille plus tard", ils ont tous fait ça et bloqué le marché évidemment. On a pas su leur expliquer que papa à les mains galeuses et un beau métier malgré tout, qui lui assure des revenus aussi chaque fins de mois. Du coup, on se retrouve avec des gosses hyper formé dans l'informatique, le sport et autres, mais on oublie que le monde aura toujours besoin d'ouvrier pour tenir debout et continuer à se reconstruire indéfiniment pour suivre les innovations qui le rythme. Du coup les jeunes, va falloir accepter l'idée que dans la vie t'as pas toujours ce que tu veux, et que commencer au SMIC c'est pas la honte mais déjà un début. "courage ça va aller, c'est ce qu'on s'est dit et avons fait, puis tu es quand même né". Faut juste devenir réaliste, et accepter les conditions, et les différentes conjonctures de ce monde. On a vécu les mêmes choses, mais à des époques différentes. Comme certains le disait en commentaire, j'ai des potes ouvrier qui s'en sortent mieux, vas-y gamin, y a pas de mal.

  89. Avatar Anonyme dit :

    Je suis gérant d'une filiale d'un groupe international. Par conséquent je recrute régulièrement. J'ai véritablement besoin de jeunesse pour assurer une continuité et une certaine pérennité de l'entreprise sur le long terme. Mon plus gros challenge est de trouver des jeunes profils, ayant l'envie !! l'envie de progresser, d’apprendre a nos côté, de monter en compétence et d'être patient. Tout vient à qui sait attendre.
    Mon principal problème relève tout d'abord du niveau de compétence normalement acquis à l'issue du cursus scolaire. Les diplômes obtenus ne correspondent pas au niveau réel. Encore beaucoup trop de jeunes issue d'étude supérieure ne parle toujours pas anglais, ne maitrise pas les bases de leur formation commercial, marketing, technique ...
    Les formations sont beaucoup trop généralistes. Donc aucune profondeur disponible. Un très grand manque de culture général, de curiosité. Par conséquent des limites trop vite détectées pour espérer un développement du collaborateur. Le langage, la syntaxe des phrases, le savoir vivre, la politesse... tout cela semble avoir disparu... N'oubliez pas que les recruteurs sont d'une autre génération... nous avons évolué mais il faut aussi que vous fassiez l'effort de vous rapprocher de nos standards. C'est une réalité. Aujourd'hui seulement 10% des candidats ont réellement le niveau. Si vous ajouter le savoir vivre, la politesse, la présentation, cet estimation tombe à 5%. Croyez moi, je ne recrute plus au diplôme, ça ne veux plus rien dire. Je tente de détecter le jeune qui est prêt à se battre, à s'impliquer et qui aime le métier. Le reste, nous lui apprendrons. Je déplore effectivement la sélection par l'IA, les vrais potentiel risque de passer à côté. Visez moins grand, moins haut vous avez toute votre vie professionnelle pour prendre de nouveau virage qui vous permettrons de faire évolution vos responsabilités, vos salaires.. Le monde du travail détecte toujours les bons profils pour les missions disponibles et parfois récompenses les talents.

  90. Avatar Anonyme dit :

    Dans les commentaires, il y a de tout (bon comme mauvais). Mais ceux qui m'ont le plus marqués sont les personnes qui témoignent de leur passé similaire à ce que nous vivons. Et ils ont raison. 20, 30 ans en arrière, suivant la ville, la région, le moment, l'entreprise.. tu pouvais être refusé. Parce qu'un candidat a usé de piston ou parce que tu es arrivé trop tard ou parce que tu n'as pas assez de compétence (ou racisme, réticence..).
    La solution à mon sens, à l'heure actuelle, c'est le piston. Offrez-vous un réseau : parler aux gens, allez dans les meetings, aux portes ouvertes dans n'importe quoi (les jobs datings sont des mines d'or). C'est principalement grâce à ça que vous pourrez avoir ce que vous voulez. Bien sûr ayez un CV convainquant hein !! et SURTOUT une mentalité POSITIVE !!! Ne restez jamais défaitiste. Votre situation, basse maintenant, sera haute bientôt car tout a une fin.

    Je pense aussi que les entreprises doivent passer par de nombreux candidats démotivés ou arrivés par piston (mais qui ont des compétences insuffisantes).
    Je pense donc que beaucoup d'étudiants brillants et motivés cherchent activement des offres d'emplois.
    Un jour ou l'autre l'entreprise ou l'étudiant finira par tomber sur ce qu'il cherche. Courage.

    Je suis étudiante en Fac, j'ai pris néanmoins des études qui me permettraient de choper un job même en licence. J'ai mûrement réfléchi mais pourtant j'ai tout de même beaucoup de 'plan B' pour m'en sortir. Car il y a toujours un moyen de s'en sortir.

    Faites des études qui vous donneront un toit sur la tête et une raison de vous lever le matin, où vous vous sentez utile. Le "travail" vient de "torture", ce n'est pas une passion. Trouver un travail où vous êtes UTILE et où vous pouvez évoluer intellectuellement ! Ça suffira largement pour être épanouie dans la vie. Et peut-être que bientôt vous pourrez alors exercer le métier de vos rêves.

    L'avenir est plein de possibilités, s'il vous plaît ne désespérez pas, battez vous encore JUSQU'À CE QUE VOUS RÉUSSISSIEZ !!!! Car VOUS allez réussir, puisque vous n'abandonnerez pas. On échoue que lorsqu'on abandonne, on ne réussit que si on s'accroche.

  91. Avatar JMJ dit :

    Le problème repose sur deux observations:
    -le recruteur reçoit des CV et des lettres de motivations où les fautes de français sont légion, et où leur rédaction peu claire ne permet pas de discerner les capacités réelles du candidat, et sa faculté d'apporter un plus à l'entreprise;

    -les formations supérieures ne préparent plus à la réalité de l'entreprise, sur le plan relationnel, et sur le plan de l'évolution technique utile à une bonne intégration dans les équipes de travail.

    Enfin, les formations à des métiers manuels ne sont pas suffisamment mises en avant, alors que des métiers tels que plombiers, charpentiers, électriciens du bâtiment, et même bouchers qualifiés, et autres métiers de bouche sont très recherchés, avec des salaires proposés très corrects de + de 2000€ en début.

    Je base mes observations sur mon parcours, outre professionnel de cadre supérieur, et surtout, sur de nombreux mandats de maire adjoint et de vice président d'agglo importante, où j'ai souvent été amené à recevoir des candidats pour les postes vacants hors concours (51 métiers différents exercés dans une grosse collectivité).

  92. Avatar Viroulette dit :

    mon commentaire n'a pas été publié.... pourquoi?

  93. Avatar Anonyme dit :

    Les entreprises ont été échaudées par ces gens Z qui voulaient réformer la valeur travail avant même d'avoir mis un pied dans le monde du travail. Pire : bien des jeunes c*** pensaient que les entreprises seraient forcées d'accepter n'importe quel desidérata pourvu que ces "messies" auto-proclamés daignent remplacer les départ en retraite -- départ toujours + repoussés par les gouvernements successifs car on n'a toujours pas décidé d'envoyer chier le papy-boom quand ils manifestent pour augmenter leur retraite histoire de partir en vacances trois fois par an au lieu de deux.

    J'ai aussi vu la compétence générale et le professionnalisme se casser la gueule en dix ans, avec une accélération depuis cinq ans tout secteurs confondus. Mais comme les clients sont toujours plus exigeants, ça gueule fort pour se passer du facteur humain autant que possible et automatiser à outrance partout où c'est faisable ou même vaguement envisageable. Ergo : explosion des solutions boostées aux IA et forte demande en robotique. Par exemple Amazon et consorts vont bientôt se passer d'esclaves modernes syndiqués et utiliser des robots (la versions évoluée de ce qui existait déjà en pharmacie pour permettre au gérant de rester au comptoir). Des robots chirurgiens boostés aux IA sont en passe de mettre au chômage les intervenants des opérations les plus routinières. Et caetera.

    En bref, le moratoire sur l'utilisation des IA n'aura résisté que le temps d'embaucher des néophytes du travail imbus d'eux-même qui ont déçu plus qu'ils n'ont été déçus ; engendrant une pression sur les fabricants d'IA et de robots, débouchant sur toujours plus d'automatisation et toujours plus d'économies (et toujours moins d'emplois).

    N'oubliez jamais à chaque exigence, plainte ou conflit : "we live in a society".

  94. Avatar Anonyme dit :

    Fonction publique = Un concours

  95. Avatar Viroulette dit :

    Le manque de transparence des diplômes dissuade d'embaucher "sans expérience" en effet entre les "compensations" les "équivalences" les "dispenses" les "validations" les "exemptions" une diplôme n'apporte aucune garantie en terme de savoir ou savoir-faire sans parler des savoirs-être

  96. Avatar Anonyme dit :

    Excusez moi : autour de moi des TPE , PME recherchent des salariés techniques : chauffage, second oeuvre , mécanique , electricien, etc..C'est peut etre moins prestigieux ...

  97. Avatar Anonyme dit :

    A 64 ans, je suis juste contente d'être sortie de l'enfer du monde professionnel tel qu'il est devenu.
    J'ai cru au mythe republicain, et aux vertus du travail, de l'effort et du mérite. Partie avec un bac + 2 (BTS), j'ai bataille plusieurs annees avant de pouvoir reprendre un master 2 en formation continue.
    Que de planches savonnees, d'humiliation en tous genres, 300 cv envoyés environ pour tenter de progresser...en vain.
    Alors non, papa, ce ne sont pas les efforts et le mérite qui paient dans la plupart des cas, mais bien l'appartenance sociale, et l'opportunité d'avoir pu développer dès le berceau le bon réseau de relations, qui sert a se faufiler ensuite et à trouver le bon mentor.
    En dehors de cela, peu de salut ou alors à la marge, tout dependant également du facteur chance.
    Resultat, une retraite de naze, des soucis de santé, et l'impression d'avoir gâché ma vie en ne faisant que travailler en poursuivant la chimère de la reconnaissance statutaire et financière. Bah non, ce n'était pas au programme pour moi.
    Et en prime, le fait d'être prise pour une abrutie, car ce sui est légitime pour certains ne l'est pas pour d'autres.

    Courage aux generations X, Y et Z, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, mais on n'a rien trouvé de mieux que le boulot pour organiser la société dans son ensemble...
    Feminine 61

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