
Ils sont jeunes, connaissent les réseaux sociaux comme leur poche, mais en refusent les codes superficiels. Découvrez quatre influenceurs iconoclastes qui érigent le « laid » en une esthétique à suivre.
Elle s’exprime de manière protéiforme mais n’a souvent qu’un but : contrer l’esthétique fade et ultra normée des réseaux sociaux. Sur Instagram notamment, la tendance du moche ou du « mauvais goût » a le vent en poupe. Mieux, elle fait vendre. Misant sur les bizarreries d'internet, le mouvement possède son lot d’influenceurs. En voici quatre.
@uglyworldwide, la plus en vogue
Mannequin et activiste, Jazzelle Zanaughtti aka @uglyworldwide s’est fait connaître pour son style déluré, anticonformiste et unisexe. Sourcils et crâne rasés, maquillage excentrique, poils sous les bras… elle considère son mode de vie comme une véritable performance artistique. À tel point que les marques en redemandent : récemment, elle prêtait son univers aux chaussures françaises Palladium pour le lancement d'une collection capsule.
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@coco_pinkprincess, la plus précoce
Elle mélange santiags, lunettes futuristes, vestes en tweed et chapeaux à voilettes : à huit ans, Coco fait déjà craquer tout le Japon avec sa jolie bouille et ses mélanges de styles improbables. Propriétaires d’une boutique de mode vintage, ses parents gèrent son compte Instagram.
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@matieresfecales, les plus trash
Créateurs de mode les plus provocants de la toile, Hannah Rose Dalton et Steven Raj Bhaskaran tiennent le compte @matieresfecales. En croisade contre l'industrie de la mode et la normalisation de la pensée, ces deux ovnis repoussent les limites du politiquement correct avec des looks monstrueux. Il n'y a qu'à scroller pour découvrir, à chaque post, une critique acerbe de la société.
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@johwska, la reine des filtres
Avec ses filtres en réalité augmentée Beauty 3000, Johanna Jaskowska nous transforme en véritables cyborgs. Influencée par la photo, le cinéma et le futurisme, cette artiste basée à Berlin passe le plus clair de son temps à concevoir filtres et vêtements numériques. Elle rapporte au magazine de mode i-D : « il existe une théorie très populaire qui dit que le "vrai" Moi et le Moi digital peuvent être parfaitement distincts. Je trouve assez cool, quelque part, de pouvoir se recréer une toute autre personnalité online. »
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La mode c’est passionnant ça nous connaît en société et d’etre Distingue.