
Les data sont sources de créativité ! Spotify le prouve en jouant la proximité dans une campagne internationale, hyper locale, et franchement drôle !
Depuis son lancement en Suède en 2008, Spotify a creusé son sillon. Le service de musique en ligne est maintenant disponible sur 60 marchés et compte plus de 100 millions d'utilisateurs actifs dont 40 millions d'abonnés payants.
Pour les fêtes de fin d’année, la marque a dévoilé hier sa plus importante campagne jamais réalisée. Elle sera déclinée dans 14 pays au total : aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en France pour commencer, puis en Argentine, Australie, Brésil, Canada, Allemagne, Indonésie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Philippines et en Suède pour une seconde vague.
L’idée : fouiller dans les data maison pour y découvrir les plus étranges secrets d’écoute de leurs utilisateurs. Le concept a été développé en interne.
Il y a de grands débats autour des données qui soulignent qu’elles risquent de tuer la créativité. Selon nous, elles sont au contraire inspirantes et offrent un excellent reflet des émotions que vivent réellement les gens.
Seth Farbman, CMO de Spotify, basé à New York
A Paris, les affiches sont visibles sur la place de la Bastille, au pied du Génie, jusqu'au 31 décembre. Et les messages jouent sur la même mécanique :
Cher utilisateur parisien qui a utilisé la playlist “Summer BBQ” le jour le plus froid de l’année, tu es notre héros ; Aux 1 722 mecs à Paris qui ont aimé la playlist “Girl’s night” cette année, excellent choix ; Au parisien qui a écouté “Cold Water” 26 fois le jour le plus chaud de l’année, bien vu....
La campagne se déroulera du 1er au 31 décembre en affichage, sur écrans numériques et sur les réseaux sociaux.
Sur la créativité et les data :
Les data peuvent-elles nous rendre plus créatifs ? Interview de Luc de Brabandere
Data et Créa : et si on les mariait ? Tribune de Bruno Walther
Notre portrait de marque : Spotify
Difficile d'adhérer au sujet à l'heure ou la Chine s'apprête à "bigbrotheriser" 40% de la population à des fins non seulement économiques mais politiques et sociales.
Cela serait moins drôle si les personnes étaient identifiées sur l'affiche.