Les tortues des studios Aardman et Greenpeace

Les créateurs de Wallace et Gromit au service de Greenpeace et des océans

© Greenpeace

Greenpeace s’associe aux créateurs de Wallace et Gromit dans un court-métrage, Le voyage des tortues, pour mettre en lumière le sinistre état de santé des océans et l’importance de les protéger.

Alerter sur les menaces des océans et le changement climatique

Dans le cadre d’une campagne internationale, l’ONG et le studio d’animation de Wallace et Gromit et Chicken Run ont créé Le voyage des tortues, un court métrage qui alerte sur l’état déplorable de nos océans. Impact sur le climat, forages pétrolier, surpêche, plastiques… toutes les menaces auxquelles le milieu océanique est confronté sont représentées dans ce mini-film d’animation.

Des personnalités qui se mobilisent

En utilisant la technique du stop motion et du clay motion, Greenpeace et Aardman racontent l’histoire d’une famille de tortues essayant de rentrer chez elle dans un océan de plus en plus pollué. De nombreuses personnalités se sont mobilisées et ont prêté leur voix aux personnages de la version anglaise : Bella Ramsey (Game of Thrones), David Harbour (Stranger Things), Olivia Colman (The Crown) ou encore Helen Mirren (The Queen).

« Nos océans sont confrontés à de nombreuses menaces, déclare Olivia Colman dans le communiqué. Si nous n'agissons pas maintenant, nous risquons de causer des dommages irréversibles à nos océans et de perdre des espèces pour de bon. »
Behind the Scenes at Aardman Animations Studios in UK

Une animatrice travaille avec des marionnettes en stop motion et leur véhicule en coquille pendant la réalisation de Le voyage des tortues

Un traité mondial sur les océans

Ce film s'inscrit dans la campagne globale que Greenpeace a lancé en avril 2019 et ayant pour objectif la création d'un traité international pour protéger les océans. « Depuis avril 2019, une expédition maritime relie l'Arctique à l'Antarctique pour documenter les menaces qui pèsent sur les océans et mettre en valeur la richesse des écosystèmes marins », explique l’ONG dans un communiqué. L'ONG souhaite créer un vaste réseau de réserves marines et appelle à la protection d’au moins 30 % des océans d'ici 2030.

Protection des océans : une course contre la montre ?

D'ailleurs, le dernier rapport du GIEC datant de septembre 2019, est glaçant. La pêche industrielle mais également la multiplicité de certaines pêches artisanales non sélectives sont les premières causes de destruction de la vie marine. Elles représentent aussi les sources principales de pollution de plastique flottant en mer. Et Greenpeace n'est pas la seule ONG à faire part de son combat. Avec son opération Dolphin ByCatch 3, datant du 14 janvier 2020, l’ONG Sea Shepherd, souhaite également dénoncer l’effet destructeur de la pêche sur la faune marine. Autre personnalité à agir en faveur des océans, Hugo Clément, qui consacrait le premier épisode de son documentaire Sur le front au « grand réservoir de la vie sur Terre ». Dans cet épisode le journaliste met, lui aussi, en avant les conséquences de la surpêche, de la pollution engendrée par le plastique sur la faune et la flore marine.

Des tortues naviguent dans l'océan

Capture d'écran tirée de Le voyage des tortues

Anaïs Farrugia

Après un master de droit et management de la culture et des médias, Anaïs intègre la rédaction de L’ADN pour un stage de 6 mois. Elle passera ensuite par le monde des agences, notamment en tant que consultante éditoriale chez Brainsonic. Elle réintègre L’ADN en 2019 au poste de Journaliste.
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