Pollution, abrutissement des masses, repli sur soi, haine, terrorisme… l’artiste azerbaidjanais Gunduz Aghayev n’épargne ni rien ni personne dans sa dernière série de cartoons satiriques.
« Malheureusement, le poids des masses apporte bien plus de dévastation que de bienfaits. Alors que les guerres font la Une de tous les médias, nous ne pouvons pas rester les bras croisés, à ne rien faire. », pouvait-on lire sur le post.
Mais la guerre n’est que l’un des versants les plus noirs de la dernière série qu'il publie. L’homophobie, l’effet anesthésiant, pour ne pas dire abrutissant, des grands médias d’information, le mur de Donald Trump, le communautarisme religieux, le sort des prisonniers politiques et même le fait que l’IA Sophia se soit vue accorder la citoyenneté saoudienne sans avoir à porter de voile intégral… toutes ces choses qui défilent dans nos flux quotidiens rejaillissent en quelques coups de crayon acérés.
Au cœur de la série, la figure allégorique du zombie venant probablement illustrer l’effet de masse dont nous sommes les premières victimes.
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