
Tendance créative : le beurk, entre fascination et dégoût
Le 10 avr. 2018 avril 10th, 2018
Corps mis à mal, écartelé, démembré, entrailles apparentes, mashups et détournements… dans les sphères de l’art et du design, le beurk ne jure que par la sensation d’inconfort qu’il vous procure. Sélection.
Sur les comptes Instagram de nombreux designers et artistes, un vivier de créations troublantes semble mettre un point d’honneur à nous déstabiliser et à martyriser ce que nous percevons pour acquis.
Souvent étranges, parfois gores, les standards du beau y sont mis à mal. Avez-vous déjà vu un sumo jaillissant d’un cornet de frites, un cow-boy chevauchant un poisson rouge ou un gâteau en forme de cerveau humain ? Si oui, c’est que vous avez la fâcheuse tendance, comme nous, à sonder les non-sens créatifs les plus aberrants du Web. Ici, ni règle, ni standard, mais un foisonnement anarchique et parfois un peu toc que nous tentons de classer en 4 catégories.
Le fruit de nos entrailles... érigé au rang d'art
Pour apprécier les oeuvres de la sculptrice qimmyshimmy et de la cake artist Katherine Dey, il faut, sans basculer dans le mauvais esprit, avoir le coeur bien accroché. Toutes deux fascinées par le corps et par ses aspects repoussants, elles confectionnent des figurines terrifiantes - comestibles pour l'une, simplement décoratives pour l'autre - mais toujours en forme d'organes humains...
La pop/street culture revisitée en 3D
Du côté des designers et expérimentateurs 3D David Stenbeck et Antoni Tudisco, on s'entiche des codes de la pop culture - de ses marques iconiques jusqu'au culte du cheap et de la malbouffe - pour accoucher de créations cosmiques, décalées et hautes en couleurs.
Mashups & détournements
Fruits absurdes de banques d'images, les associations surréalistes des artistes Jose Navarro, Lea Brisell et Randy Lewis détournent des éléments du quotidien pour en faire de nouveaux objets. Incongru, inutile mais terriblement addictif.
Limitless : le corps dans tous ses états
Chez le designer Oliver Latta a.k.a extraweg comme chez le photographe Romain Laurent, on explore les limites du corps, quitte à le malmener et à lui faire subir les situations les plus inconfortables.
Le 10 avr. 2018
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