Petite sélection des expositions à voir (ou à revoir) en France jusqu'en 2019. À vos agendas !
« Fontaines, bassins, flux, turbulences… », jetez-vous à l’eau à la Fondation F. Schneider
Turbulences, 2018 © Etienne Rey, ADAGP Paris, 2018
Installée à Wattwiller, la Fondation F. Schneider propose cet automne une exposition mettant en relation l’eau et l’art numérique. « Des banques de données, des algorithmes, des jeux de diffractions, le recours à la stroboscopie sont les outils ou méthodes employés par les artistes et créateurs ici présents », rapporte un communiqué du Ministère de la Culture. On y retrouve, entre autres, « Turbulences » d’Étienne Rey, une installation sensorielle et immersive explorant la poésie des jeux de lumière sur l’eau, ou encore le travail de Stéphane Kozik qui transforme la matière aqueuse en une nouvelle substance vivante et irréelle.
Jusqu’au 13 janvier 2019 à la Fondation F. Schneider de Wattwiller
Tout savoir sur le venin, ce poison naturel qui tue mais sauve aussi des vies
Voir cette publication sur Instagram#ExpoPoison⠀ Le crotale diamantin de l'ouest, un serpent à sonnette ! ⠀ https://buff.ly/2pQmKGg
Il fait peur, fait mal et tue… mais peut potentiellement vous sauver la vie. Au Palais de la Découverte à Paris, l’exposition « Poison » étudie l’utilisation de « l’arme biochimique la plus remarquable de la nature » : le venin. À travers 25 terrariums et paludariums, découvrez les espèces les plus vénimeuses de la planète comme des serpents, des grenouilles et des araignées.
Jusqu’au 11 août 2019 au Palais de la Découverte à Paris
« Peindre la nuit » ou comment notre expérience du nocturne a transformé nos modes de vie
La nuit est-elle faite pour dormir ? Pourquoi ne voit-on pas les étoiles en ville ? Comment limiter la pollution lumineuse ? Au cœur de nombreux sujets actuels, la nuit façonne nos modes de vie et fascine les artistes. À l’exposition « Peindre la nuit » du Centre Pompidou-Metz, le visiteur est transformé en noctambule et peut goûter aux étrangetés de la nuit à travers des peintures, de la musique, de la littérature, de la vidéo et de la photo.
Jusqu’au 15 avril 2019 au Centre Pompidou-Metz
L’amour, ce sentiment universel en perpétuelle mutation
Jean-Honoré Fragonard, "Le Verrou", 1777, huile sur toile. Paris, Musée du Louvre © Musée du Louvre, dist. RMN-GP / Angèle Dequier
« Depuis le péché originel jusqu’à la quête de liberté », l’exposition « Amour » du Louvre-Lens raconte l’évolution des différentes manières d’aimer au cours de l’Histoire. À travers le choix de 250 œuvres d’art, ces histoires évoquent les thématiques du libertinage, du romantisme, de la passion, de l’adoration ou encore de la galanterie… Selon les explications du musée, elle montre aussi « comment, partant d’une stigmatisation du féminin, chaque époque a réhabilité successivement la femme, l’amour, la relation, le plaisir et le sentiment, pour aboutir à l’invention de l’amour libre ».
Jusqu’au 21 janvier 2019 au Musée Louvre-Lens
Peindre le lointain, entre fantasmes, ethnographie et propagande coloniale
Rassemblant près de 200 toiles et œuvres graphiques, l’exposition « Peintures des Lointains » du Musée du Quai Branly aborde l’évolution du regard artistique face à l’ailleurs et l’inconnu. « Cédant d’abord à la tentation de l’exotisme – où l’exaltation de la couleur et de la lumière sert les rêves d’un Orient de luxe et de volupté – il figurera par la suite un regard plus réaliste, ethnographique, attentif à l’autre », rapporte un communiqué. On y retrouve des peintres comme Émile Bernard, Henry Matisse et Paul Gauguin.
Du 30 janvier 2018 au 3 février 2019 au Musée du Quai Branly
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