Elle est jeune, belle, parisienne et ne jure que par les marques écolos : découvrez Dana, l’influenceuse virtuelle qui veut sauver le monde en faisant du sponsoring éthique.
Sur son compte Instagram, Dana Beauvoir confectionne sa propre crème de jour avec une huile de soin Weleda et une base neutre de chez Aroma-Zone. Elle participe à des festivals de mode et d’upcycling et vous donne des conseils pour réaliser vos emballages cadeaux de façon eco-friendly. Comme tout le monde, elle s’est avalée la dernière saison de Sex Education sur Netflix. Sauf que cette dernière le fait en dégustant un smoothie à l’avoine vegan de chez IKEA.
Bref, Dana est une jeune influenceuse bien dans son époque. Dana veut changer le monde en mettant en avant des initiatives de marques responsables... mais Dana n’existe pas (vraiment).
Voir cette publication sur Instagram
Une influenceuse virtuelle engagée pour la planète
Lancée par trois amis, l'association #WeAreAllDana vise à inciter le plus grand nombre à adopter une démarche éco-responsable.
Voir cette publication sur Instagram
Sur le site qui la présente, l’influenceuse virtuelle se dit « humaniste » et dénuée de toute « volonté lucrative ». Et bien qu’aucun partenariat de marque n’ait encore été officiellement noué, l’idée est pourtant de « mettre en place des collaborations avec des entreprises » , explique Eva Jacquot, gestionnaire du compte Instagram de l’influenceuse. Pour le moment, nous choisissons de mettre en avant des marques qui ont, selon nous, une démarche durable. » Yves Rocher, Klorane, Bash, Sud Express ou encore Emmaüs… plusieurs marques et associations sont déjà taggées par l’influenceuse.
Du sponsoring éthique ?
Voir cette publication sur Instagram
« On ne veut pas que Dana soit une donneuse de leçons et d’opinions, précise Eva Jacquot. L’idée est qu’elle partage simplement son quotidien et son mode de vie. »
À terme, des partenariats avec des personnalités et des lieux prônant la même démarche sont aussi envisagés. « On pense notamment à l’influenceuse @youmakefashion qui choisit d'acheter moins et privilégie les produits de seconde main ou encore au café Peonies à Paris », illustre-t-elle.
Reste à savoir si l’influenceuse ne sera pas utilisée comme une « caution verte » par les marques, et si elle saura fédérer une communauté autour d'elle.
Participer à la conversation