Invitant les enfants à faire preuve de sagesse pour recevoir leurs cadeaux de Noël, le dernier spot TV d’Auchan s’est attiré les foudres de parents sur la Toile. En cause, la présence d’un masque de clown qui terrifie leurs bambins.
C’est vrai que l’on a connu mieux qu’un masque de clown pour éveiller les enfants à l’esprit de Noël. Mais nous étions à dix mille lieues de nous douter que la dernière campagne d’Auchan provoquerait ce genre de tollé…
Dévoilé à la fin du mois de novembre 2018 et relayé sur toutes les grandes chaînes nationales françaises, le dernier film de Noël de l’enseigne met en scène trois enfants sur le point de faire une (grosse) bêtise à la veille des fêtes de fin d’année. Mais en pensant aux cadeaux dont ils pourraient être privés, nos trois protagonistes finissent par se raviser.
Autant dire que la campagne, réalisée par l’agence Serviceplan et relativement traditionnelle en cette période de l’année, n’était pas prédisposée au bad buzz. Le problème - car il y en a un - n'est pas tant dans l'intention que dans la réalisation.
L'objet du crime ? Un masque de clown dont se pare l'un des enfants pour en effrayer un autre. Objectif atteint : les jeunes téléspectateurs seraient terrifiés depuis qu'ils ont vu la publicité !
Cauchemars, pleurs, crises de panique… On vous partage les commentaires publiés sur le site de L'ADN par des parents inquiets et mécontents. Certains remettent en cause le contenu du film, jugé inapproprié pour des enfants en bas âge... D’autres vont jusqu’à assurer qu’ils ne remettront plus les pieds dans un magasin Auchan.
Une histoire de bad buzz et de coulrophobie
Pourtant, il y a fort à parier que vous n’avez pas sourcillé en visualisant le spot, à moins que vous ne souffriez de « coulrophobie », la peur panique des clowns. Sur Twitter, les internautes sont nombreux à partager la même phobie et n’hésitent pas à prendre la marque à partie.
Je peux comprendre que pour Halloween les marques mettent des clowns dans leur pub....
Mais quelqu'un peut m'expliquer pourquoi @AUCHAN_France vous avez choisit de promouvoir noël en collant un ptn de masque de clown sur un gamin ? ??— Ju' (@Mailhol_Jus) 29 novembre 2018
Non mais sérieux. Auchan et leur nouvelle pub de Noël la. Ils ont vraiment pas pensé aux gens qui avait la phobie des clowns ? ?
— Oc.? (@oceaneperrey) 21 novembre 2018
Auchan c’est quoi votre but de mettre un clown dans votre pub là ! !!?
— Fåñtįñę? (@Fantinedorisy) 29 novembre 2018
merci la pub @AUCHAN_France sur @GroupeTF1, j’ai la phobie des clowns ptn ? #DALS
— ? ?piou-piou? ? (@tuldc) 1 décembre 2018
@AUCHAN_France pq vous mettez un masque de clown dans votre pub là ? Maintenant je vais avoir peur de vos magasins
— ste ? ?????. (@roidesabysses) 2 décembre 2018
@AUCHAN_France vous avez pensé a ceux qui ont peur des clowns dans votre nouvelle pub ?
Merci bcp. Je suis comme ça a chaque fois. pic.twitter.com/eB6jeW1yvT— cla. (@clara_irl) 29 novembre 2018
Selon une porte-parole de l'agence Service Plan, le passage incriminé du film a été déprogrammé avant 21 heures « afin de ne pas risquer de choquer plus d’enfants ».
Ce n’est pas la première fois qu’une campagne faisant figurer des clowns s’attire les foudres du grand public. En 2015, les affiches du film d’horreur Poltergeist avaient terrorisé des passants et fait l’objet de plusieurs dizaines de plaintes au Royaume-Uni. L’Advertising Standards Authority (ASA), organisme local de régulation publicitaire, avait dû statuer en faveur du film puisqu’il ne s’agissait pas d’une campagne d’affichage dite « irresponsable ».
En France, Stéphane Martin, Directeur général de l’ARPP, avait néanmoins admis que ce genre de litige pouvait effectivement représenter « une difficulté pour les parents, qui doivent faire acte de pédagogie sur la différence entre réalité et fiction ».
Ouais ... Et le côté sexiste, ça ne choque personne par contre ? Evidemment, la petite fille veut une poupée et le petit gars, un circuit de voitures de course. Enlevez-les plutôt de devant les pubs, ces pauvres enfants (surtout à 2 ans).
Bien vu !
Exatement !
à 2 ans zéro écran
aux parents des plus grands d'expliquer la pub et que sous le masque c'était juste un enfant