
Les sites de désinformation sont un marché très lucratif pour la publicité et les marques ne peuvent rien y faire.
Non contentes de diviser nos sociétés et d’influencer nos élections, les fakes news rapportent énormément d’argent. Selon une étude de l’ONG Global Disinformation Index, réalisée pour la chaîne CNN, les sites de désinformation gagneraient près de 235 millions de dollars par an en recettes publicitaires. Ce chiffre, obtenu en scrutant plus de 20 000 sites, ne représenterait que la pointe émergée de l’iceberg.
Les marques, complices involontaires du système
Cet argent provient principalement des dispositifs de publicités programmatiques qui achètent et diffusent des pages de pub sur des sites web en temps réel. Le système permet d’afficher des messages plus pertinents en fonction des visiteurs et engendre à lui seul près des deux tiers des revenus du secteur. La contrepartie d’un tel fonctionnement est que les marques ne savent pas vraiment où sont diffusées leurs pubs.
Pour Danny Rogers, CTO de l’ONG, la responsabilité ne revient pas vraiment aux marques, mais aux plateformes publicitaires qui vendent leurs services de diffusion. Selon lui, il suffirait que ces plateformes soient plus transparentes dans la liste de sites qu’elles alimentent pour régler le problème. « Je pense qu’il faut donner aux marques la possibilité de choisir, a-t-il indiqué dans une interview donnée sur CNN. Si elles le pouvaient, elles choisiraient de ne pas alimenter ce genre de contenus. »
Les sleepings giants, nécessaires mais peu efficaces
Depuis 2016, un collectif connu sous le nom de « sleeping giants » alerte les marques sur Twitter quand ces dernières sont associées à des contenus mensongers ou haineux. En France, une initiative semblable avait été menée sur Boulevard Voltaire, le média fondé par Robert Ménard.
Cependant, l’activiste et spécialiste des réseaux sociaux Ben Decker estime que cette stratégie est limitée. « Utiliser Twitter comme une plateforme assurant la sécurité des marques n’est pas une bonne stratégie sur le long terme, indique-t-il dans une note de blog. Elle ne permet pas de toucher beaucoup de monde ni de réguler ces plateformes qui disséminent et monétisent de la désinformation ou des discours de haine. Nous devons surveiller l’ensemble du paysage numérique sur l’ensemble des plateformes web, et pas seulement les suspects habituels comme Google Facebook et Twitter. »
En 2017 le travail des sleeping giants sur des vidéos à contenus haineux ou pédophiles a coûté à YouTube la bagatelle de 750 millions de dollars.
POUR ALLER PLUS LOIN
> Name & shame : quand les internautes jouent aux justiciers
Je suis Anne-Marie DIETRICH âgé de 58 ans et je suis sur ce forum pour partager avec vous mon histoire afin de sensibiliser les moins initiés d’entre vous un peu à ce type d’escroqueries assez courantes sur Internet de nos jours et d'éviter à d’autres personnes de se faire pigeonner comme moi ! Parce que j'ai été victime d'une grosse arnaque par un homme que j'ai rencontré sur Meetic. Nous avons sympathisé plusieurs semaines via Skype et Whatsapp puis après, il me dit qu’il doit effectuer un voyage sur l'Afrique en Côte d'Ivoire pour des achats d'objets d'art antique et qu'on se rencontrera dès son retour en France. J’ai été vraiment idiote et aveuglé en croyant à son histoire d'amour. Il a abusé de mon ignorance et c'est là que tout a commencé. Il me faisait comprendre à quelques jours de son retour qu'il rencontrait certaines difficultés parce qu'il s'est fait arrêter pour avoir acheté des objets d'arts non destinés à la commercialisation du coup, il s'est fait confisquer son passeport ainsi que son billet d'avion et qu’il a besoin d’argent pour payer l'amende qui s’élevait à plus 27.000 Euros. Très inquiète, je lui ai dit que je ne pouvais pas payer toute la somme. Il m’a fait croire qu’il pouvait avoir un arrangement si je payais la moitié ce que j’ai fait par envois de 2000 Euros en plusieurs fois par Western Union et par Money Gram en puisant dans mes économies. Après toutes ces conversations se basaient uniquement sur l’argent, et c’est à cet instant que j’ai compris que je me suis fait avoir. Toutes mes années d'économies sont parties en fumée. J’ai envoyé en tout 34 000 Euros, et même encaisser un chèque volé. J'ai porté plainte auprès de la Police et de la Gendarmerie, mais aucun effort n'a été fait de leurs côtés, il m’ont tout simplement conseillé de couper le contact avec lui pour ne pas avoir à envoyer encore de l’argent. J'en ai parlé à une connaissance d'une amie qui, toute suite, m'a mis en contact avec une Institution Internationale qui travaille en collaboration avec Interpol et d'autres Coopérations Policières internationales dans le but de lutter contre la cybercriminalité. J'ai fait ma plainte auprès de l'Institution pour qu'il m'aide à engager les procédures juridiques devant les Instances compétentes pour un remboursement immédiat et qu'il paie pour ce qu'il m'a fait. Je n’y croyais pas trop, mais au bout de quelques semaines plustard après ma plainte et avec les instructions que j'ai reçues, la police a mis la main sur lui. Ce prétendu Français était en réalité un escroc ivoirien. Je suis très heureuse parce que j'ai pu récupérer mon argent perdu plus d'un dédommagement. Vous qui avez été victime comme moi, c'est le moment de vous adresser à l'Office d'enquête Antime Cybercriminalité pour qu'il vous aide à entamer les procédures pour mettre la main sur votre escroc et obtenir un remboursement immédiat. Voici l'adresse de l'Institution Internationale :
contacts e-mails :
///lieutenantmichel593@gmail.com////
///LIEUTENANTMICHEl593@GMAIL.com///
Bonne chance à vous