Le réseau rémunère généreusement labels et éditeurs de musique afin de contourner la législation sur les droits d’auteur. Mais pas pour longtemps...
Alors que le réseau génère quotidiennement des quantités astronomiques de vidéos, difficile – voire impossible – d’empêcher les internautes d’y partager des morceaux de musique. Selon Bloomberg, Facebook offrirait aux labels et aux éditeurs de musique des centaines de millions de dollars afin que ses utilisateurs puissent légalement inclure des chansons dans les vidéos qu'ils téléversent et partagent sur la plateforme.
Il s’agit néanmoins d’une situation temporaire puisque Facebook serait actuellement en train de mettre en place un système qui identifiera automatiquement les contenus protégés. La procédure devrait toutefois durer près de deux ans et aucun terrain d’entente n’a encore été établi entre les deux partis.
Officiellement, l’état actuel de la loi sur les droits d’auteurs permet aux ayant droits en question d’exiger la suppression des vidéos y ayant porté atteinte. Mais cela semble inimaginable, observe Bloomberg, notamment pour les utilisateurs qui devraient restreindre leurs publications mais aussi pour les annonceurs qui pourraient possiblement faire face à des déboires légaux.
« Alors que Facebook peut encore laisser en ligne les vidéos musicales professionnelles, la société a choisi de prioriser la suppression des contenus générés par l'utilisateur. », rapporte le site. Peu fair-play vis-à-vis des utilisateurs qui génèrent encore la majorité des partages de vidéos sur la plateforme !
Un litige qui pourrait avoir des répercussions sur d'autres plateformes collaboratives, YouTube en tête de liste...
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